Marc Augoyard - DR Facebook
Presque évincée du projet de Cité de la Gastronomie, la ville devra laisser le beau rôle à Tours, Rungis et Dijon.
Si la réaction de Gérard Collomb est attendue dans l'après-midi, l'opposition ne s'est pas faite attendre pour s'exprimer (en cours) :
Marc Augoyard, conseiller UDI du 5e arrondissement
La Cité de la gastronomie, une défaite de Gérard Collomb
L’année
commence bien mal pour Lyon. Le jury a rendu sa décision : Lyon n’aura
pas la chance et l’honneur de recevoir la Cité de la gastronomie, même
si le concept a été profondément dénaturé par la création de ce réseau
Dijon Tours Rungis. C’est une très mauvaise nouvelle pour notre
métropole, qui est pourtant dans le cœur de beaucoup LA capitale
mondiale de la gastronomie. Cette cité aurait pu être un véritable
levier de développement sur la thématique de l’agroalimentaire et un
moyen intéressant d’ouvrir davantage l’Hôtel-Dieu aux Lyonnais et aux
touristes.
En réalité, cette décision est le résultat des
atermoiements de Gérard Collomb qui n’a pas su prendre ce dossier avec
le panache et la détermination qu’il méritait. Alors que pendant près de
deux ans, je n’ai eu de cesse de l’interpeller sur ce dossier, il ne
répondait que par le mépris d’un tel projet. Il refusait même avec
arrogance et suffisance d’expliquer par la suite son revirement de
position et son soudain soutien au projet, ce qui a sans doute plombé la
candidature de Lyon tant son engagement ne pouvait pas paraître sincère
et convaincu.
Ceci montre que le maire de Lyon n’est pas en phase
avec les Lyonnais qui, eux, ont su se mobiliser, notamment sous
l’impulsion des Toques blanches, parce qu’ils avaient tout de suite
compris l’enjeu et le potentiel d’un tel projet.
Cet échec est
d’autant plus lourd que ce week-end Marseille va lancer son année
Capitale européenne de la culture, autre opportunité que Gérard Collomb
n’avait pas su gagner pour notre ville.
Emmanuel Hamelin - LyonMag
Emmanuel Hamelin, conseiller municipal UMP
Cité de la gastronomie, Gérard COLLOMB retoqué!
L'État
et la commission spéciale ont rendu leur verdict ce matin. C'est un
réseau constitué par les villes de Tours, Rungis et Dijon, qui
accueilleront la cité internationale de la gastronomie. Lyon ne devrait
récupérer que quelques miettes...
Après avoir annoncé l'abandon du
projet au Conseil Municipal le 17 septembre dernier, après avoir
effectué un revirement début octobre face à la mobilisation des acteurs
locaux, Gérard Collomb a préparé dans l'urgence un projet sans y
associer les lyonnais.
A deux reprises (communiqués 18 septembre et 8
octobre) je m'étais exprimé pour dénoncer ces revirements et la méthode
très personnelle du Maire de Lyon, de décider seul et sans
concertation.
Gérard Collomb aurait du associer les lyonnais dès le début sur ce projet qui représente leur patrimoine et leur fierté.
La
méthode de Gérard Collomb a ses limites, et c'est toute une ville qui
en fait les frais. C'est un manque à gagner important pour l'image de
Lyon, mais aussi pour tous les acteurs lyonnais du tourisme et de la
gastronomie.
La déception est forte aujourd'hui, pour tous ceux qui
ont soutenu ce projet, et qui voient la ville de Lyon, capitale de la
gastronomie, écartée au profit de Tours, Rungis et Dijon.
La liste est longue des combats perdus par Gérard Collomb pour la ville de Lyon:
Lyon capitale européenne de la culture, parti à Marseille
Grand prix de tennis de Lyon, parti à Montpellier
France 3 région, parti à Marseille
Lyon mode city, parti à Paris
Centre français du commerce extérieur, parti à Marseille
Centre international de formation à la propriété industrielle, parti à Strasbourg
Collège européen de police, parti à Londres
Fonds mondial des vaccins, parti à Genève
Pôle scientifique et technique de l'IRSN, parti dans la drôme
etc
Romain Blachier
Romain Blachier, adjoint (PS) au maire du 7e arrondissement
En explosant le projet de ville française capitale de la gastronomie, la commission en charge de choisir le projet a saboté une opportunité pour un territoire de notre pays et a refusé de donner la prime au projet le plus abouti sous prétexte d’aider les moins bon élèves. C’est à la place une dilution dans plusieurs villes françaises qui est acté. Un syndrome Ecole des Fans.
Beaucoup (beaucoup trop?) de lecteurs se souviennent de cette émission mythique émission dénommée l’école des fans.
Animée par le Lyonnais d’origine et habitant de Neuilly, Jacques Martin, qui se fera piquer sa femme Cécilia par Nicolas Sarkozy puis par Philippe Risoli, l’émission se déroulait autour d’un chanteur ou d’une chanteuse, qui me paraissait invariablement être Mireille Mathieu, et d’un groupe d’enfants, dimanche après dimanche.
Les enfants devaient interpréter des chansons de l’artiste (vous avez le droit de rajouter ou pas des guillemets à artiste) qui était l’invité principal. Leur prestation était notée et classée..
Pour ne vexer ni les personnalités des enfants en construction ni celle des parents, le moindre crissement sonore était notée 10 sur 10. Tout le monde ou presque était décrété vainqueur à la fin de chaque émission.
La cité de la gastronomie me fait penser un peu à cela dans ses conclusions de ce matin où tout le monde gagne: Pour faire vite et pour ceux qui n’auraient pas lu cet excellent billet sur Lyon Capitale de la Gastronomie, l’UNESCO avait accordé à une ville de France un label mondial pour devenir "capitale de la gastronomie française".
Le gouvernement d’avant et celui d’aujourd’hui avaient demandé aux villes intéressées de porter candidature. Sans dire si oui ou non l’Etat mettrait et à quel montant à la poche. De quoi plomber sérieusement les finances municipales de beaucoup.
Niveau lyonnais, l’opération n’attirait pas, c’est le moins qu’on puisse le dire, l’enthousiasme de nombre d’acteurs locaux de la restauration. Si tout le monde s’accordait à se déclarer favorable à Lyon Cité de la Gastronomie, personne ne voulait y mettre un euro et même si quelques collectifs dynamiques et méritoires cherchaient à entrainer la population, le projet, mal communiqué, était loin d’amasser les foules. Au point de décourager parfois le Maire de Lyon, qui avait pourtant fait le travail international nécessaire.
En trouvant ensuite un accord avec le groupe Alliade, le Maire de Lyon donnait un projet ambitieux à la ville, un dossier des plus dominants.
Hélas, des discours récurrents étaient tenus par les interlocuteurs au jury final "vous êtes déjà patrimoine mondial de l’UNESCO en matière d’architecture, capitale française du bien manger, ville riche et industrieuse, laissez-en aux autres".Un peu le même discours que celui tenu pour justifier, pour des raisons quasi-humanitaires, la désignation de Marseille comme capitale européenne de la culture. La prime au mauvais élève et le symbole "tout le monde gagne les enfants". Sauf que chacun gagne des clous et un micro Yoko…
Michel Havard - LyonMag
Michel Havard, conseiller municipal UMP
Lorsque la décision est tombé ce jour, tout le monde avait gagné chez les finalistes: Tours, Paris-Rungis,Dijon (et donc un petit peu Beaune) et aussi un petit peu Lyon sont toutes gagnants sur un bout. Pour ne fâcher personne. Mais cela édulcore fortement l’impact du projet.
Bref, un projet qui devait donner lieu à un vrai dynamisme dans un lieu de France a été délayé et aura donc un impact quasi nul.
En faisant ce choix, les gouvernants actuels et passés laissent passer une belle occasion de développement dans une région de notre pays. Et expliquent aux villes que rien ne sert de monter des projets ambitieux; l’Etat ne décide pas sur ces critères…
J’apprends ce jour que Lyon, grande cité de la gastronomie française et mondiale, devra se contenter d’une toute petite part du gâteau et s’accommoder de quelques miettes tandis que trois villes françaises se partageront un tiers du titre de "cité internationale de la gastronomie". Beaune, seule commune dirigée par un maire UMP, est définitivement écartée par le Gouvernement.
Ce choix des Ministères de la culture et de l’agriculture reflète parfaitement l’incapacité de ce Gouvernement à prendre des décisions et à trancher, qui plus est entre quatre villes pilotées par des maires appartenant à sa majorité de gauche. La solution retenue par les équipes de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault est sans doute la plus mauvaise. Par souci de soigner ses troupes et incapable d’arbitrer entre ses barons locaux, elle ne permettra à aucune de ces quatre villes de rayonner comme il se devrait sur le plan international, plus encore pour Lyon qui doit se contenter d’un strapontin !
Je suis désolé de ce résultat pour les Lyonnais et notamment pour le monde économique, agricole, touristique et gastronomique, qui se sont fortement mobilisés durant plusieurs mois. Lyon possédait tous les atouts pour l’emporter, sauf une mobilisation de son Maire et de son équipe municipale !
Gérard Collomb n’a pris conscience de l’enjeu que tardivement : un enjeu d’image et d’attractivité sur le plan national et international, un enjeu économique et un enjeu de valorisation du patrimoine et de la filière régionale.
Non Gérard Collomb n’a pas fourni l’effort nécessaire pour que Lyon s’impose.
Comme par le passé avec le Grand prix de tennis de Lyon ou encore avec le salon international Lyon Mode City, il n’a pas su se battre et porter la ville au niveau qu’elle mérite. Ses 10 ans de mandat montrent son échec à faire rayonner notre ville à l’extérieur.
C’est bien trop tardivement et sous la pression de l’opinion publique qu’il a finalement préparé un dossier pour défendre les couleurs de notre ville ! Monté à la va-vite et sans conviction, ce dossier n’a pas su refléter l’engagement des Lyonnais, laissant à d’autres villes pro-actives tout le temps de se créer une image énergique et volontariste.
Au moment où Marseille inaugure son titre de Capitale européenne de la culture, la capacité de Gérard Collomb à faire rayonner notre ville pose question.
Comme nous le disions déjà en 2008, la méthode Coué a ses limites et seule la capacité à agir en équipe peut être synonyme de succès.
Cette décision est donc une grande déception pour tous les Lyonnais.
François-Noël Buffet - LyonMag
François-Noël Buffet, maire UMP d'Oullins
Lyon sur la touche, un cruel désaveu de la gouvernance de Gérard Collomb
La Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires a proposé, ce vendredi matin, de créer, non pas une Cité de la gastronomie, mais un réseau de plusieurs "cités"… sans Lyon en l’état actuel !
Les projets de Tours, Paris-Rungis et Dijon ont ainsi été sélectionnés alors que ceux de Beaune et Lyon restent sur le bord de la route.
Cette décision est un échec pour Lyon et, à nouveau, un cruel désaveu des méthodes de gouvernance de Gérard Collomb dont le soutien tardif au projet n’a été motivé que par le rassemblement des "Toques Blanches Lyonnaises" du 30 septembre dernier sous ses fenêtres de la place des Terreaux ; rassemblement auquel je participais aux côtés de nombreux Lyonnais amoureux de leur gastronomie.
Dans ce dossier, comme dans bien d’autres, la "méthode Collomb" prouve ses limites et pénalise grandement l’agglomération, les Lyonnais et l’image de la Capitale des Gaules.
Denis Broliquier - LyonMag
Denis Broliquier, maire UDI du 2e arrondissement
Cité de la gastronomie : peut-être encore un espoir pour Lyon ?
Le verdict de la Mission du Patrimoine et des cultures est tombé ce matin : dans la course à la Cité de la gastronomie, Lyon n’est pas écartée mais doit revoir sa copie.
Le rapport de la Mission est clair, Lyon avait tous les atouts pour gagner mais le projet n’a pas été à la hauteur :
L’histoire, la notoriété, la concentration de nombreux talents dans le domaine culinaire et leur mobilisation sont autant d’atouts qui auraient pu permettre l’élaboration d’un projet d’envergure nationale et internationale à Lyon. Force est cependant de constater que le projet tel qu’il a été
présenté ne répond que trop partiellement aux ambitions qu’aurait pu nourrir la première "capitale mondiale de la gastronomie".
La balle est dans le camp du Maire de Lyon : avec un peu plus d’humilité, de conviction et d’ambitions, Lyon a peut-être encore une chance de prendre toute sa place dans le circuit des cités gastronomiques qui prend forme.
Nora Berra - LyonMag
Nora Berra, conseillère municipale UMP
Cité de la gastronomie : Gérard Collomb inflige
une nouvelle humiliation aux Lyonnais !
Avec l'échec de Lyon comme Cité de la gastronomie, Gérard COLLOMB démontre une nouvelle fois son incapacité à être présent dans les grands rendez-vous au service de sa ville.
Au-delà de son incapacité à porter ce dossier auprès des ministres de la Culture, de l’Agriculture et de l’Agro-alimentaire, cet échec témoigne du peu de crédit que sa propre majorité lui accorde.
Après le dernier camouflet infligé lors de la désignation de Marseille comme Capitale Européenne de la Culture, Lyon connait là une nouvelle sévère humiliation.
Notre ville avait tous les atouts pour devenir cette "Cité de la gastronomie", si son maire avait eu cette ambition pour elle.
De nombreux rendez-vous ont quitté le Rhône et la Saône pour être organisés dans des agglomérations où mener un projet collectif au service des habitants et du développement économique a un sens : le "grand prix de tennis" désormais organisé à Montpellier, "Lyon Mode City" délocalisé à Paris ou encore le "Vaccin Fund" installé à Genève. Hélas, cette liste est loin d’être exhaustive.
Après ce nouveau revers, il est peut-être temps pour le bien-être de Lyon et pour son rayonnement international que Gérard COLLOMB envisage de rendre son tablier…
Georges Fenech - LyonMag
Georges Fenech, député UMP du Rhône
Georges Fenech, Député du Rhône, fait part de sa profonde tristesse suite la décision rendue ce jour par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, qui a proposé de créer un réseau de plusieurs "cités" de la gastronomie, Lyon se retrouvant hypothétiquement subalterne de Tours, Dijon et Rungis.
La Cité de la gastronomie était destinée à devenir, selon la Mission "un extraordinaire pôle culturel de développement économique et touristique".
Il s’agit d’une occasion manquée qui intervient après plusieurs revers qui ont déjà fortement pénalisé Lyon et sa région (délocalisation du grand prix de tennis ou de Lyon mode city, désignation de Marseille comme capitale européenne de la culture…).
Cette décision a un impact négatif pour Lyon qui jouissait pourtant, depuis 1935, du titre de capitale mondiale de la gastronomie.
Georges Fenech relève que le président de la Mission, Jean-Robert Pitte, a lui-même expliqué que "si la mise à l'écart de Lyon peut sembler curieuse, cette éviction est due au fait que la ville n'a pas assez pris au sérieux ce dossier".
A l’évidence, le Maire de Lyon porte une responsabilité personnelle dans cet échec en raison de son engagement timide et tardif qui préjudicie gravement aux intérêts et au rayonnement de la capitale rhodanienne.
la cité de la gastronomie se fera ! sans les nazes ! et sans le soutien de la bande de blaireaux qui a osé humilier les Lyonnais.
Signaler RépondreLA capitale de la gastronomie va vous montrer de quoi elle est capable.
bravo monsieur le Maire pour votre position courageuse ce matin sur France 3 ! On VA la faire cette cité !
bravo à l'ump et à cette bande de ploucs qui tire contre notre ville, comme dhab ! qu'ils sont mauvais !!!!!!!!
A te lire c'est plutôt toi qui fait honte a la ville de LYON.
Signaler RépondreMais je pense que nous passons pas nos vacances au même endroit.
Tu semble plus être un adepte du camping, derrière la buvette, a servir des jaunes, avec ton bob et ton Marcel qui laisse entrevoir un ventre protubérant, et un entre cuisse jaune.
Bravo ce réseau vainqueur qui a su s'imposer malgré les références historiques de notre bonne ville.
Signaler RépondreComme quoi, l'héritage et la suffisance ne suffisent pas : encore faut-il avoir envie de se battre
Sur le Montout à Décines de gros trous attendent un stade.
Signaler Répondre"On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn."
On peut réserver une fosse pour Collomb et une autre pour Aulas !
S'ils ont une conscience...
Gégé t aurai pas du faire ch... François gégé moi quand je pars en vacances je ne dis pas que je suis de Lyon la honte a cause de toi
Signaler RépondreMoi gégé roi de Lyon j ai décidé de partir m'intaller en Russie. Le décoloré m a empéché de gagner
Signaler RépondreParceque l'opposition aurait fait mieux face au réseau de copinage PS Rebsamen-Delanoé-Germain ?
Signaler RépondreC'est à mourir de rire
Plus opportunistes que ça tu meurs !
L'UDI (ou plutot les centristes) ont été les premiers à interpeller Collomb sur le sujet, c'est normal qu'ils occupent le devant de la scène !
Signaler RépondreEt puis c'est également normal qu'on entende plus l'opposition que la majorité, j'imagine que Collomb s'est réfugié dans un bunker !!
et des réactions en dehors de l'opposition? non? parce que 2 réactions sur trois d'un groupe qui est une fraction de l'udi c'est moyen représentatif...
Signaler Répondre