Celle de se retirer de l’aventure Les Salins, le restaurant de la Confluence.
Quelques mois seulement après son arrivée en tant que conseiller culinaire, Christian Têtedoie était arrivé à un point de non-retour.
"J’ai peut-être fait une erreur de jugement un peu hâtive sur l’équipe
qui partait avec moi. Je ne les connaissais pas suffisamment. Je
préférais arrêter maintenant que de rentrer dans des complications.
Quand on est quatre, ce n’est pas toujours facile de se mettre d’accord.
Les directions que mes associés souhaitaient prendre ne me convenaient
pas donc j’ai préféré reprendre ma liberté et les laisser réaliser ce
qu’ils ont envie de faire. Je leur souhaite de réussir, nous a confié le
chef. Au départ, ca s’est plutôt bien passé. Après, je n’étais pas
toujours sur place donc certains se sont accaparés certains pouvoirs.
Des décisions et de la gestion de personnel ne sont pas allées dans le
sens qui me convenait".
Christian Têtedoie n’est d’ailleurs pas le
seul à quitter les Salins, son associé Frédéric Sartou part aussi. "Frédéric Sartou leur fait les mêmes reproches que moi. Lui c’est plus
relationnel, moi c’est sur la ligne qu’ils veulent prendre au niveau de
la cuisine. Ils veulent faire une brasserie pure et dure : andouillettes
etc. Ce n’est pas vraiment mon trip. Moi je voulais rester dans ce
qu’avait entrepris Nicolas (Le Bec ndlr), une jolie cuisine dans un lieu
marqué gastronomique. Je souhaitais rester là-dedans car c’est là que
je me fais plaisir."
L’aventure les Salins avait par ailleurs commencé
sous des auspices défavorables. Alors que la presse annonçait un projet
de cabaret pour remplacer la Rue le Bec, Gérard Collomb avait fulminé
lors d’un déjeuner avec les journalistes. Christian Têtedoie reconnait avoir eu
une discussion avec le maire de Lyon pour l’apaiser : "Nous avions mis
dans notre projet présenté au tribunal une à deux soirées par semaine
de cabaret. Je pense que quand ça a été présenté au maire, à la descente
de son avion de retour du Maroc, en lui disant "Têtedoie a repris Le
Bec, il veut faire un cabaret", il a vu rouge. Ça peut se comprendre
parce qu’il n’était pas du tout prévenu, il n’avait pas les bons
éléments. Sa réaction a été proportionnelle à son manque d’information.
Quand je suis allé m’expliquer avec lui, il n’était pas contre le fait
de faire des soirées à thèmes. Il ne voulait pas que Les Salins
deviennent uniquement un cabaret. Il imaginait d’après ce que j’ai lu
dans la presse "40 à 50 cars par soir". Or il faut juste 5 bus pour
remplir la salle."
Désormais, Christian Têtedoie, qui a récupéré sa mise d’associé, 25 000 euros, va se consacrer à 100% à l’Antiquaille.
Du
côté des Salins, on cherche de nouveaux partenaires. "Je n’ai pas
confirmation. Les Docks 40 sont juste en discussion. Mais je souhaite
que ça soit comme ça parce que je pense qu’ils sont capables de sauver
cette affaire et elle mérite de l’être, les emplois avec", conclut
Christian Têtedoie.
Une soirée de réveillon minable m'a laisse un
Signaler RépondreGoût amer , repas dégueulasse pas d'autre
Mot , bien loin de ce que je connaissais
Du tetedoie quai pierre scize , soirée gâchée
Qui ne m'a pas donnée envie d'aller a l'anticaille
La galerie Olivier Young situé dans le bâtiment des douanes part aussi !!
Signaler RépondreHamelin a raison,n'en déplaise aux amis de Havard qui s'expriment sur ce forum. Si Tetedoie s'en va, c'est que la situation est difficile aux Salins. Sinon, il y serait encore. L'excuse culinaire est un écran de fumée pour cacher les difficultés à venir de cet établissement qui n'arrive pas à décoller, et dont l'avenir est aujourd'hui très incertain.
Signaler RépondreOn sait désormais qu'Hamelin s'est gauffré en disant que c'était la faute de Collomb s'il partait de Confluence. C'est pas franchement classe, surtout après la taulée que lui a mis Havard hier.
Signaler RépondreCe n'est malheureusement pas la première ni la dernière fois, que l'entourage du maire l'induit en erreur...
Signaler RépondreVolontairement ou involontairement, là est la question !
Le fait le plus marquant est celui qui s'est déroulé en 2009. Un de ses élu, encarté à l'ump mais élu sur une liste socialiste, lui a mis en tête qu'il avait un destin national...
A l'époque les chevilles et le reste ont gonfler...
Depuis, tout dégonfle.
Le pseudo candidat déstabilisé enchaine bourdes sur bourdes, et se décrédibilise aux yeux des lyonnais.
Voila, comment en agissant en interne on prépare le terrain pour la droite lyonnaise en 2014 !
Tout ce à quoi COLLOMB touche, et il se croit tellement importemet qu'il touche à tout pour sa gloriole, termine mal ...
Signaler Répondredes preuves ? on en a un échantillon par semaine