Un sujet encore très sensible au sein du département du Rhône et du
Grand Lyon. Le ton était d’ailleurs donné devant les portes extérieures
de l’Auditorium de Lyon où avait lieu la présentation. En effet, les
syndicats CGT et le parti Ouvrier Indépendant du Rhône s’étaient donné
rendez-vous pour une distribution de tracts.
C’est donc finalement
devant près de 800 élus que la présentation a pu commencer avec les
traditionnels discours qui se présentaient comme des justifications ou
encore comme un moyen de rassurer les élus. Danielle Chuzeville a évoqué "un projet gagnant-gagnant autant pour le département du Rhône que le
Grand Lyon". De son côté, Michel Mercier a parlé d’une communauté
urbaine "qui n’était plus celle de 1966" et qui était "mûre" pour se
transformer en métropole. "Ce qui compte c’est demain et ce que nous
sommes capables de construire". Enfin, Gérard Collomb est également
revenu sur le passé. "Les temps ont changé. Avant le Grand Lyon
repoussait, aujourd’hui il attire".
Mais ces belles paroles n’ont
pas suffi à convaincre les élus qui étaient nombreux à s’interroger sur
le projet, notamment sur l’équité territoriale, le devenir des communes
ou encore le calendrier. Martial Passi, Philippe Cochet, Michel
Forissier ou encore Jean-Paul Bret ont pris la parole chacun à leur tour
non pas pour poser une question mais pour faire part de leur
inquiétude. Et parmi les réponses données, on retiendra le fait que la
métropole européenne ne prévoit pas de supprimer les arrondissements de
Lyon ou encore que des commissions, composées d’élus des différentes
vagues politiques, seront chargées de réfléchir sur la mise en place de
la métropole européenne autant au Grand Lyon qu’au sein du département
du Rhône.
On retiendra également ces pics échangés entre Danielle
Chuzeville et Gérard Collomb lorsque le maire de Lyon a déclaré : "Aujourd’hui, la page est blanche, c’est à nous de l’écrire". Réponse de
la présidente du Conseil général du Rhône : "Non, la page n’est pas
blanche. Il nous a fallu beaucoup de temps pour construire le
département que nous connaissons aujourd’hui". Rectificatif dans un
sourire du sénateur de la ville : "Elle est blanche pour nous. Il faut
s’approprier une culture qui n’est pas la nôtre".
Une chose est sûre
: il faudra encore du temps aux élus pour s’habituer à cette idée de
métropole européenne, première du genre en France.
le changement décidément fait peur aux francais si nous voulons demain que la ville de lyon soit une grande ville il faut du courage et de l'ambition ceux qui sont réticents aujourd'hui ont simplement peur pour leur petites places d'élus et ne tiennent pas compte de l'opinion des lyonnais qui veulent que leur ville soit une grande villle une grande métropole!! en incluant bien sur les villes populaires comme venissieux décines st fons vaulx en velin etc,, alors medames et messieurs les élus arretez de penser a vos carrières et au boulot!!
Signaler RépondreCe n'est pas qu'un débat d'élu et les citoyens, ils donnent leur avis comment ?
Signaler RépondrePar Lyon Mag ?
Nous les Maires on est ecoeure par le changement de position de Gérard Collomb. Il nous a pris pour des cons....mais c 'est vrai qu au fond il est un socialiste
Signaler RépondreLe roi se meurt...
Signaler RépondreRegardez c'est les deux mêmes tout pareil ! Deux tontons la Magouille
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