Cela fait
maintenant bientôt trois ans que le projet de revitalisation du bas des
pentes de la Croix-Rousse a été lancé. Des efforts ont été faits sur la
sécurité, la propreté et puis en faveur du retour des commerces. Où en
est-on de ce projet ? "Aujourd’hui, nous avons fait la phase de
nettoyage du terrain. On a détagué et sécurisé. Nous avons ensuite
contacté les bailleurs de ces locaux et maintenant ces commerces ont
ouvert".
Quels genres de magasins ? "On trouve une épicerie
bio, un salon de coiffure haut de gamme, de la mode vintage avec des
accessoires et des bijoux, et puis la bicycletterie qui est un concept
un peu particulier".
Ces commerces sont-ils viables ? "On a
leur demandé un business plan sur trois ans avec des propositions
financières, des perspectives de chiffre d’affaires et de rentabilité.
Tout cela a été validé dans le cadre du comité de pilotage que l’on fait
avec les chambres consulaires".
Il faut savoir que la Ville de
Lyon et le Grand Lyon ont investi un million d’euros dans ce projet. "C’est en effet un investissement important, donc il faut que ça
fonctionne. Nous avons écarté des dossiers financièrement pas valables".
Sur la sécurisation, peut-on parler d’une baisse de la
délinquance ? "Je n’ai pas de chiffres sous les yeux mais il y a
effectivement moins de délinquance. Nous sommes en contact avec les
conseils de quartier qui nous disent bien sûr qu’ils regardent cela avec
attention. Ils voient l’amélioration".
Ce quartier est un peu
particulier puisqu’il y a cette barrière physique et même psychologique
des Terreaux quand on arrive du sud. "On peut améliorer l’éclairage. Il
faut savoir que dans le bas des pentes nous avons la Martinière qui est
un projet qui nous est très cher. C’est la prochaine étape car les
travaux vont commencer en mars avec une installation prévue fin 2013".
Finalement
ce bas des pentes aura été un laboratoire. Une expérience qui pourrait
se faire ailleurs dans d’autres quartiers de Lyon ? "La méthode a été
validée. On pourrait donc effectivement faire ce style de choses dans
d’autres quartiers. Nous avons pensé au quartier du Montebello mais aussi au quartier
de Mermoz et de la Duchère".
Le premier arrondissement est le seul arrondissement sans CIL. Un ghetto ? Meuh non si peu. Tant pis pour les client associatif qui se font avoir, comme leur prédécesseurs, ils retourneront leur veste.
Signaler RépondrePour ceux qui ont loupé le foirage de la Grande Cote, avec une sous-perrin-gilbert, que va-t-on trouver à part un discours auto satisfait convenu dicté par la mairie ?
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