Le PDG de Renault a annoncé que le constructeur automobile français
qu'il dirige depuis 2005 a dégagé en 2012 un bénéfice net de 1,7
milliard d'euros, soit un recul de 15,3% par rapport à l'exercice 2011.
Lui-même a perçu cette année là 2,23 millions d'euros, ce qui fait de
lui (et de loin) le patron le mieux payé du Japon (il dirige Nissan,
acquis par Renault, depuis 2000) et l'un des mieux rémunéré de France. "En termes de rentabilité, le groupe est solide, l'activité automobile
est à l'équilibre. Pour la première fois depuis 1999, Renault n'a plus
de dette", a-t-il précisé au Monde.
Concrètement tout va bien chez la
marque au losange, pourtant un plan d'austérité y est en cours, plan qui
prévoit la suppression de 8000 emplois sur 3 ans.
Pour faire passer la pilule, Renault négocie depuis plusieurs semaines
avec ses syndicats d'employés. L'idée est simple : l'entreprise assure
qu'aucun de ses sites hexagonaux ne fermera et qu'aucun licenciement sec
ne sera opéré, si, en contrepartie, les dits syndicats acceptent un gel
des salaires pendant un an, des allongements éventuels du temps de
travail, et de possibles mutations des employés basées sur le "
volontariat". Même Carlos Ghosn "joue" le jeu : il propose de
reporter à fin 2016 le versement d'une partie de ses primes, sous
réserve que "l'accord de compétitivité" soit accepté par les syndicats
et appliqué.
Pour Lakdar Charef, le délégué syndical CGT d'ACI
Villeurbanne, filiale de Renault à 100% travaillant essentiellement pour
Dacia, cette "annonce tactique" n'est rien d'autre que de la poudre
aux yeux : "il ne renonce pas à ses primes, il les met simplement de
côté jusqu'en 2016. Nous on va se serrer la ceinture pendant 3 ans pour
que son plan fonctionne et qu'il récupère sa mise sur notre dos." Les
salariés villeurbannais, qui étaient déjà en grève ce mardi, craignent
des pertes sèches de salaire et "des périodes de chômage à outrance".
Ils ont beaucoup de mal à avaler la couleuvre du PDG de l'Alliance
Renault-Nissan, qui soutient mordicus son plan d'austérité qu'il
justifie par la chute de l'activité de Renault en Europe. "On nous
annonce des pertes de 15% par rapport à 2011, mais c'était une année
exceptionnelle. Si l'on compare à 2007 ou 2008, la situation est stable.
On s'aperçoit aujourd'hui que Renault va très bien. Ca va être plus
compliqué pour eux de convaincre de la nécessité de cet accord", estime
Lakdar Charef. "On nous demande de faire des efforts pendant trois ans,
mais les ces bénéfices, ce sont les salariés qui les ont réalisés"
tempête-t-il.
L'intersyndicale d'UCI (CFDT - CGT - FO) a décidé ce jeudi matin d'une
nouvelle action "usine morte" (de 2h du matin à 18h) mardi prochain
pour protester contre ces annonces et ce plan de compétitivité. L'usine
de Villeurbanne emploie environ 300 personnes.
le probleme de CARLOS GHON c'est qu'il gagne des millions d'euros en faisant seulement les 35h au mieux ou en travaillant à mi temps
Signaler RépondrePDG de RENAULT le matin,l'apres midi de NISSAN
Je vous rappelle que les pauses le temps de se restaurer,de dormir n'entre pas dans le temps de travail et qu'une journée ne fait 24H
Ce messieur ne crée aucune richesse puisque le chiffre d'affaire de Renault et de Nissan recule,il réduit les couts en réduisant les recettes
Son seul art est de réduire + les couts que les recettes
Le PDG de TOYOTA est-il sous payé ?
@dieu lepère justement l'argent ne vient pas.....
Signaler RépondreC'est un raisonnement malthusien qui nie le talent individuel et la capacité que les managers talentueux ont de créer des richesses pour la collectivité.
vous devez croire aux 35 heures st si il y a toujours du chômage vive les 32 heures, puisque rien ne se crée tout se partage.
Vous êtes comme les communistes qui préfèrent partager la misère.
justement l'argent ne descend pas du ciel,il vient toujours de quelque part et ce qui va dans sa poche est pris de la poche d'autres,des consomateurs ou des salariés (sujet de philo) c'est l'ouef qui a fait la poule ....
Signaler RépondreAu vu de ses résultats financiers et sociaux,le type mérite au plus la moitié du salaire du PDG de TOYOTA soit 20 fois moins
Qu'est-ce que ça peut vous faire qu'il gagne 1 voire 2 ou 10 millions.
Signaler RépondreIl les pique pas dans votre poche non?
Ce n'est pas de l'argent publique piqué sur nos impôts si?
Alors concentrez vous sur votre boulot et arrêtez de faire les frustrés.
Et... ne révez pas vous n'avez pas le talent de gérer Renault ni une boîte de 5000 personnes et probablement pas de gérer même un service de 10 personnes.
Ghosn,
Signaler RépondrePDG du constructeur japonais Nissan,
a touché un salaire de 9,92 millions d'euros. Une rémunération considérable faisant de lui le patron le mieux payé du JAPON. A titre d'exemple, le patron de Toyota, le n°1 mondial de l'automobile, perçoit une rémunération sept fois inférieure.
Ces feignasses de chez Renault qui assure que 2,5 millions d'euros ne lui permette pas de vivre déçamment