Violeur du 8e arrondissement de Lyon : le point sur l'enquête

D’après nos informations, l’homme serait jeune, agirait masqué, de nuit (aux alentours de 23h00) et sous la menace d’une arme blanche. Ses victimes sont de jeunes femmes entre 20 et 25 ans. Cinq agressions ont été commises depuis le début de l’affaire.

La rumeur a commencé à enfler en fin de semaine dernière, à grand renforts de messages, postés sur les réseaux sociaux. De leur côté, les présidents des campus de Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3 ont envoyé 50 000 mails aux étudiants vendredi dernier,  leur recommandant la plus grande prudence.
La rumeur justement. Cette dernière diffusait des scénarios dignes d’un film d’épouvante. Le "sourire de l’ange" ou le stratagème du petit garçon demandant son chemin ont été fermement démentis par le Parquet. Ce qui n’enlève rien à la dangerosité de l’individu.
Ce dernier a donc commencé à agir depuis octobre 2012. La dernière agression en date a été relevée en janvier. Le Progrès relève que la fréquence des agressions est devenue plus grande, les deux dernières ayant été commises les 9 et 30 janvier alors que les trois premières agressions ont été commises à un mois d’intervalle. Le mode opératoire est toujours le même, l’agresseur surprend en général ses victimes alors qu’elles sont au téléphone, puis les menace à l’arme blanche.
Du côté des étudiants, s’ils restent sur leurs gardes, la psychose ne semble pas s’installer. Certains s’organisent et s’arrangent pour ne jamais rentrer seuls chez eux.