Gérard Collomb favorable à une réforme plus "radicale" des rythmes scolaires

Interrogé sur sa décision de reporter à 2014 l’application de la semaine de quatre jours et demi à Lyon, il s’est justifié en expliquant que "cela demande, pour que la réforme soit réussie, qu’on ait un large consensus entre les directeurs d’école, les instituteurs, les parents d’élèves, les personnels de la ville, les associations qui vont faire le périscolaire. Or aujourd’hui ce consensus n’est pas établi, nous allons essayer de le bâtir pour 2014". Cette réforme des rythmes scolaires demande par ailleurs une certaine organisation : "A Lyon il y a 196 écoles, 34 000 élèves concernés, ça ne se met pas en place comme ça de manière instantanée. Je préfère réussir la réforme en 2014 que de la rater en 2013".

Gérard Collomb va même plus loin en qualifiant ce retour à la semaine de quatre jours et demi de "bonne réforme" : "il faut aller dans ce style de réorganisation des temps scolaires, mais peut-être y aller plus radicalement, comme en Allemagne, qu’on ait le matin des cours, puis l’après-midi un véritable périscolaire avec du sport, des arts plastiques, de la culture".

Le maire de Lyon s’est aussi exprimé sur RTL sur l’échec de la candidature de sa ville pour accueillir une Cité de la gastronomie. Après le résultat, il avait déclaré qu’il ne voulait plus voir à Lyon "un seul putain de ministre de ce gouvernement de merde". Gérard Collomb temporise ce matin expliquant que ce n’est pas le cas : "j’étais un peu énervé, c'est vrai que dire que Lyon n’est pas une Cité de la gastronomie ça fait un peu mal".