Le 29 février 1940, dans la rue Henri IV à Perrache, Clotilde Bizolon
est retrouvée le crâne fracassé à son domicile par un voisin. Elle
décèdera trois jours plus tard à l'Hôtel-Dieu. A l'époque, ce crime
avait fait grand bruit car la victime était connue de tous. Pendant la
Première Guerre Mondiale, elle distribuait, dans sa buvette de la gare
ferroviaire, des boissons froides et chaudes aux soldats français
engagés dans le conflit, d'où son surnom de "Maman des Poilus." Elle
avait repris du "service" dès le début de la Seconde Guerre Mondiale en
septembre 1939. Un coupable idéal avait alors été arrêté pour son
meurtre. Unijambiste, l'homme faisait les frais de sa réputation de
cambrioleur. Il se suicide dans sa geôle du Palais de Justice, laissant à
jamais ce crime non-élucidé. Jusqu'à ce mois de février 2013.
Le Progrès fait état lundi d'un nouveau témoignage dans cette affaire.
Il s'agit de celui de Michel Petit, âgé de 16 ans en 1939. Ce récit
contredit la version selon laquelle l'unijambiste a tué la dame de
Perrache : "On l'a accusé à tort parce qu'un jour on l'avait vu dans le
coin. Je sais tout ça car juste avant le crime, je discutais avec la
Françoise, la concierge de l'immeuble. Elle venait de faire la montée
d'escalier, dans l'arrière-cour. J'avais une sortie au même endroit.
C'étaient des portes borgnes, ne s'ouvrant que de l'intérieur. Elle
avait fini avec son sceau. Subitement, on a vu débouler un soldat plutôt
grand sortir de la porte borgne, juste derrière chez Clotilde ". Si
Michel Petit avait relevé le matricule de ce soldat suspect, il l'a
depuis perdu. Impossible donc de retrouver sa trace. Mais la culpabilité
de l'unijambiste n'est plus si certaine.
Cher Oli, le site internet du Progrès a enregistré plus de 6,2 millions de vue en janvier (3e site le plus visité en Rhône-Alpes). C'est donc un média du 19, du 20 et du 21e siècle. Qui paie des journalistes et des correspondants pour offrir chaque jour de l'info sur toute la région. Ce qui permet à plein de petits sites d'info d'exister. Pas si mal pour un "quotidien du 20e siècle".
Signaler RépondreLe progrès un quotidien du 20 e siècle merci
Signaler RépondreOu comment réécrire l'article exclusif du Progrès de ce jour pour profiter du buzz et glaner quelques "clics". Pathétique. En faisant cela, vous offrez gratuitement l'info glanée par un confrère. Or l'info a un coût, et vous le savez bien puisque l'essentiel de votre site est fait de communiqués de presse et d'infos pompées sur le Progrès du jour (réécrits par une armée de stagiaires ?). Mais quand vous l'aurez tué, ce quotidien vieux de 150 ans, à force de le vampiriser, où irez-vous chercher vos infos ? Nulle part. Et vous disparaîtrez à votre tour.
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