Parmi elles, se trouvaient les proches du caporal Mohamed Legouad,
originaire de Meyzieu et abattu par le tueur au scooter en mars dernier.
D'après les avocats des familles de victimes, trois éléments sont
ressortis de l'entretien : le procureur de Paris a demandé le maintien
en détention provisoire d'Abdelkader Merah, le frère du tueur. La
demande devrait être étudiée par un juge spécialisée d'ici le 25 mars
prochain. Ensuite, les juges cherchent toujours la piste d'un "troisième
homme", qui aurait pu assister Mohamed Merah dans ses meurtres. Enfin,
la justice cherche désormais à retracer le parcours de Mohamed Merah à
l'étranger.
Malgré ces éléments, les familles des trois militaires tuées ont donc
exprimé leur mécontentement, car les juges n'ont pas répondu aux
questions concernant les dysfonctionnements policiers. Fin janvier,
Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur avait pourtant reconnu "une
série de dysfonctionnements".
Après les proches des trois militaires, les juges antiterroristes
reçoivent ce mardi les familles des quatre personnes tuées devant
l'école juive Ozar Hatorah.
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