Un Lyonnais d'origine bientôt à la tête du Medef ?

Un Lyonnais d'origine bientôt à la tête du Medef ?
Geoffroy Roux de Bézieux, à l'assaut du Medef - DR

Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé lundi sa candidature à la présidence de l'organisation, afin de "bouter" de son fauteuil Laurence Parisot.

Derrière ce nom à particule se cache l'une des plus anciennes familles lyonnaises, dont les racines remontent au XVIIIe siècle et à l'Ancien Régime. Ainsi, le très noble Roux de Bézieux, premier du nom, était l'ancien échevin de Lyon, dans les années 1770. Aujourd'hui encore, la famille Roux de Bézieux est solidement implantée dans le paysage lyonnais - on pense à Erick Roux de Bézieux, ancien adjoint au maire du sixième arrondissement, patron de l'agence de com Syntagme, conseiller politique, chroniqueur en ligne de la vie lyonnaise, et accessoirement cousin germain de Geoffroy.

Un ancien "marine" pour commander les patrons?

A 50 ans, Geoffroy Roux de Bézieux est le président-fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile, Breizh Mobile, etc.). Au cours de sa carrière, il a également fondé The Phone House, puis dirigé l'Unedic - il en a quitté la vice-présidence en 2012. Après avoir hésité, puis renoncé à postuler à la tête du Medef en 2009, le voilà qui tente sa chance trois ans plus tard. Cet ancien membre des commandos marine est le quatrième prétendant à la succession de Laurence Parisot. Lundi soir, il a ainsi adressé un courrier aux membres de l'organisation patronale - courrier largement relayé depuis par une couverture médiatique d'ampleur.

"Le Medef a besoin d'idées nouvelles"

Face à la "crise de mutation" que traverse le pays depuis 2008, Geoffroy Roux de Bézieux veut "refaire de la France un pays d'entrepreneurs". Il plaide ainsi pour "réinjecter la culture du risque dans la société. Cela passe par plus de compétitivité". Parmi les mesures concrètes annoncées, le transfert des cotisations familiales qui ne peuvent plus être financées par les entreprises, selon lui. De plus, le magnat des télécoms se dit en faveur d'un assouplissement de la loi sur les 35 heures, le report de l'âge légal de départ à la retraite, le maintien de l'industrie nucléaire en France et l'exploitation du gaz de schiste. Au sujet de sa rivale, Laurence Parisot, il a cette formule : "La France de 2013 n'est plus celle de 2005 et le Medef a besoin d'idées nouvelles". Reste que cette dernière n'est pas pressée de quitter son poste ; arrivée au bout de son deuxième mandat, elle ne désespère pas de faire modifier les règles internes de l'organisation, afin de rempiler.
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1 commentaire
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Vive les hommes! Allez GRDB! le 26/02/2013 à 17:41

Si il gagne ça fera une chomeuse de plus sur le Marché : la Coach de Parisot payée sur les deniers du MEDEF!

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