Les spéculations autour de son successeur ne cessent de croître. Dans un
entretien accordé au Point, Philippe Barbarin, archevêque de Lyon,
s'est prononcé en faveur de l'élection d'un Pape qui viendrait d'un
autre continent que l'Europe. "D'ailleurs, c'est très possible,
affirme-t-il. Si l'un d'entre eux arrive en tête au premier tour, je lui
donnerai ma voix sans problème".
Qu'il soit issu d'Amérique latine,
d'Asie ou d'Afrique, plusieurs noms circulent déjà.
Lui qui a participé au dernier conclave, se rendra très prochainement à
Rome pour élire le prochain Pape. Une expérience assez impressionnante à
le lire. "Il ne faut pas être claustrophobe. Les volets de nos chambres
ne sont pas fermés mais plombés. Les lignes des téléphones sont
brouillées et je ne peux plus utiliser que mon traitement de texte sur
mon ordinateur". Puis vient le moment de rentrer dans la Chapelle
Sixtine et de procéder au vote. Les bulletins blancs sont interdits et
la majorité des deux tiers est requise.
Et si le Primat des Gaules était élu pour prendre place sur le trône de
Saint-Pierre ? "Évidemment, je dirai oui. Mais ce ne sera pas moi".
En tous cas j'espère que Dieu donnera à l'Humanité un nouveau Pape avant le 24 mars, comme ça Son Eminence le Cardinal Barbarin pourra venir marcher avec nous sur les Champs-Elysées!
Signaler RépondreTOUS A PARIS LE 24 MARS!
Perso, j'aimerai que tous les azimutés du cigare, se fassent prendre en charge par des spécialistes...
Signaler RépondreSur le fond, c'est une centaine de cardinaux qui décident par un vote et non un individu...
Les vielles églises des pays d'Europe qui ne font plus d'enfants, suppriment chaque années des centaines de milliers d'embryons, qu'ils considèrent comme "déchets hospitalier", ont besoin des prêtres africains comme missionnaire pour la Nouvelle Evangélisation!
Signaler RépondreMgr Turckson serait une chance pour l'Eglise et pour l'Europe!
Il semble que Mgr Turckson ait les yeux grand ouverts sur les réalités du Monde et le courage nécessaire pour y répondre.
Il est noir et jeune comme Obama...il a toutes ses chances!
En tout cas c'est mon pronostic!
Même si ce choix ne réjouira pas tous les évêques français....
Réponse dans un mois!
Pourquoi pas le Cardinal Turckson qui s'occupe du Dicastère Justice et Paix et qui pourrait s'occcuper de l'Afrique comme Jean-Paul II s'était occupée de la Pologne et du Communisme. Ecoutons le :
Signaler Répondrehttp://m.catholique.org/spip.php?article29129
ROME, Mercredi 24 Février 2010 (ZENIT.org) - Aujourd’hui, les Eglises d’Afrique se sentent le devoir d’aider les anciennes Eglises missionnaires, a affirmé le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, dans une interview accordée à L’Osservatore Romano, le 24 février.
ROME, Mercredi 24 Février 2010 (ZENIT.org) - Aujourd’hui, les Eglises d’Afrique se sentent le devoir d’aider les anciennes Eglises missionnaires, a affirmé le cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, dans une interview accordée à L’Osservatore Romano, le 24 février.
Dans cette longue interview, il évoque aussi les blessures de l’Afrique, ce continent de 50 Etats « avec des cultures, des histoires, des économies, des expériences politiques » si différentes. Il y souligne l’importance de la « solidarité » : une des « vertus à travers lesquelles l’Afrique peut contribuer à donner un sens à la recherche de la paix dans le monde ».
Le cardinal Turckson a rappelé la manière dont les Eglises « de plus anciennes traditions » (comme les Eglises d’Europe et d’Amérique du Nord) ont contribué à établir les « Eglises en Afrique ». Il a notamment évoqué le « danger réel » qui les guette si « la tendance à l’abandon de la foi, qui se répand toujours plus dans les anciennes terres missionnaires, (...) devait prévaloir ».
« Aujourd’hui, les Eglises d’Afrique éprouvent un sentiment de piété filiale face à certaines situations et se sentent le devoir de soutenir les Eglises dans la terre d’origine de leurs missionnaires, même avec les misérables ressources qu’ils ont », a-t-il affirmé. C’est pourquoi « ils envoient souvent un de leurs prêtres pour éviter qu’une église ‘antique’ doive fermer par manque de prêtres ». Aujourd’hui, il y a « toujours plus de prêtres africains dans le monde ». « Et c’est une grâce du Seigneur ».
Ce qui blesse l’Afrique
Le cardinal africain, récemment nommé à la tête du Conseil pontifical Justice et Paix, a également rappelé combien l’Afrique souffre d’être « aux yeux du monde comme une petite zone de campagne homogène, dans laquelle un problème concerne tout le monde ».
A ses yeux, il faudrait que « ceux qui s’occupent ou parlent de l’Afrique prennent conscience du fait qu’il s’agit d’un grand continent composé de 50 Etats, avec des cultures, des histoires, des économies, des expériences politiques différentes ». Il a évoqué la nécessité de « spécifier les pays » et de cesser de « parler de manière générique d’une Afrique qui a toujours dû souffrir du manque de paix ».
« A part les ‘causes naturelles’ (comme l’environnement hostile des déserts et des forêts pluviales), le manque de paix et de justice dans certaines parties du continent n’est pas à imputer au cœur africain », a-t-il ajouté.
Le cardinal Turckson a évoqué combien l’Afrique prend conscience de cette réalité : le manque de paix « a principalement un rapport avec la politique, la mauvaise gouvernance, avec l’exaspération des différences ethniques et religieuses, avec l’économie qui maintient l’Afrique dans une simple condition de marché pour les pays ‘manufacturiers’, avec le besoin que le monde a de ses ressources minières, avec les nouvelles formes de colonialisme, quand ce n’est pas d’esclavage, et avec des impositions de nature religieuse ». « Et les Africains commencent à prendre conscience de cette réalité ».
La relation entre humanité et création
Le président du Conseil pontifical Justice et Paix a enfin évoqué la « solidarité » comme « une des vertus à travers lesquelles l’Afrique peut contribuer à donner un sens à la recherche de la paix dans le monde ». « Cela vaut non seulement en ce qui concerne la relation avec les autres nations et les autres peuples - en vertu desquels la solidarité se traduit en sollicitude et responsabilité réciproque - mais aussi en ce qui concerne la relation entre humanité et création ».
« La dépendance de la vie humaine de la création réclame donc une solidarité entre l’homme et la nature, et demande une utilisation sage et responsable des ressources naturelles », a-t-il affirmé. « Dans beaucoup de pays, cette relation entre l’homme et la nature est réglée par des lois et des accords précis ». « Là où cela ne se passe, comme dans certaines régions d’Afrique, l’abus de la création devient une vraie menace pour la vie et pour la paix de l’humanité ».
Marine Soreau
Lui qui prie dans les mosquées, votera-t-il pour le cardinal Turckson, un Africain qui s’occupe du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a projeté cette vidéo à ses confrères u Synode des évêques, qui s'est tenu à Rome , sur la nouvelle évangélisation ?
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Tiens les journalistes devraient lui poser la question!