Josiane Beaud (SNCF), sur les travaux de la ligne Lyon-Grenoble : "Peu de perturbations pour les usagers"

Josiane Beaud (SNCF), sur les travaux de la ligne Lyon-Grenoble : "Peu de perturbations pour les usagers"
Josiane Beaud - LyonMag.com

Josiane Beaud, directrice régionale de la SNCF, était l'invitée ce lundi de Jazz Radio pour l'émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.

La SNCF entame ce lundi un vaste chantier de remise à neuf des voies entre Lyon et Saint-André-Le-Gaz en Isère. Par conséquent, les lignes Lyon-Grenoble et Lyon-Chambéry vont être perturbées. Ces travaux sont-ils vraiment nécessaires ? "Absolument. Je pense que nous avons toujours soutenu la position de Réseau Ferré de France de faire ces travaux parce que dans ce secteur, la voie est bien abîmée. De plus, on a régulièrement des rails cassés. Je pense donc que ces travaux étaient vraiment indispensables".

Ces travaux était également indispensables puisque Lyon-Grenoble fait partie des lignes les plus fréquentées de la région Rhône-Alpes. "C’est en effet la plus fréquentée de Rhône-Alpes. On a 30 000 voyageurs par jour".

Ces travaux seront-ils pénalisants pour les usagers ? "Ce qu’on a prévu n’est pas pénalisant. Ce qui va être pénalisant, c’est s’il y a des aléas. Mais globalement, on a supprimé très peu de TER. Le plan de transport est à peu près le même à deux exceptions près : sur des autocars que nous avons mis entre Saint-André-Le-Gaz et Lyon dans des moments qui ne sont pas trop gênants pour les voyageurs. Nous avons également détourné des TGV, ceux qui vont sur Chambéry et Annecy par l’Albarine, et on a supprimé des TGV qui vont sur Grenoble ou on en a fait passer par Saint-Exupéry".

A quelle période de la journée va se passer le gros des travaux ? "Les travaux ses passent entre 22 heures le soir, où nous rendons la voie aux travaux, et entre 5h30 du matin où ils nous rendent la voie. Les trains de travaux se déplacent aussi sur la voie à différents points pour retourner sur les chantiers où ils se garent. Il faut vraiment accepter de se dire qu’il y aura des aléas mais ce n’est pas possible autrement".

Comment justement gérer ces aléas ? "Nous aurons dans les gares des observateurs qui observeront les premiers jours du chantier pour voir comment cela se passe et s’il y a des choses qui sont à reprendre ou rectifier. Ce que nous voulons surtout dans ce cas, c’est avoir de la réactivité. Nous avons également recensé tous les cheminots qui sont sur la ligne et qui sont dans les trains, et qui viennent travailler eux-mêmes grâce aux trains. Ces cheminots pourront aider et être plus proches des voyageurs. Et puis il y a l’information en gare avec en permanence une cellule de veille dont l’objectif sera d’être en réactivité le plus rapidement possible".

Ces travaux vont-ils améliorer la ponctualité ? "Il y aura moins d’aléas, ça s’est sûr ! Par contre, améliorer la ponctualité, c’est autre chose car cela veut dire avoir plus de trains qui arrivent à l’heure. Aujourd’hui, si on a une ponctualité qui n’est pas dans les meilleurs sur les axes de Rhône-Alpes, c’est parce que nous n’avons pas surchargé de manière industrialisée".

Comment peuvent se renseigner les voyageurs sur ces travaux ? "Ils peuvent appeler AlloTer et ils auront tous les éléments. Là-dessus, je ne suis pas inquiète. Après en période d’aléas, les abonnés doivent bien se mettre à jour, notamment avec le club fidélité TER parce que si nous avons bien leu portable, ils auront un SMS qui leur dira ce qu’il faut faire, et puis ils auront toujours les cheminots qui seront mobilisés et qui pourront les renseigner dans les gares ou dans les trains".
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2 commentaires
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Mobius le 04/03/2013 à 21:12

Madame Beaud,je profite de ce forum pour vous faire connaitre le mécontentement de plus en plus vif de vos clients concernant la ligne TGV lyon paris qui je crois est très profitable .
Des retards de plus en plus fréquents, des véhicules de plus en plus détériorés, sales, prises électriques HS.
Je crois savoir que la gare de la PART Dieu est saturée et que cela provoque des disfonctionnements, la SNCF et les politiques auraient pu anticiper tous cela.

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dbajolet@wanadoo.fr le 04/03/2013 à 10:02

En 1980 nous mettions 1h30 pour aller à Lyon, en 2013 c'est AU MOINS 1h30 puisque les retards sont quasi permanents. Votre interlocutrice se garde bien de donner les chiffres de ponctualité. C'est un scandale alors qu'on est supposé proposer une alternative à la voiture ce service est absolument abominable . Tentez d'écrire à la SNCF et/ou au Conseil Régional et vous recevrez une anthologie de langue de bois en guise de réponse...

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