Dominique Deroubaix, nouveau directeur général des HCL : "Vers une centaine de postes supprimés en 2013"

Dominique Deroubaix, nouveau directeur général des HCL : "Vers une centaine de postes supprimés en 2013"
Dominique Deroubaix - LyonMag.com

Dominique Deroubaix, le nouveau directeur général des Hospices Civils de Lyon, était l'invité ce mardi de Jazz Radio pour l'émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.

Vous avez pris la direction générale des Hospices Civils de Lyon au début de l’année 2013. C’est le deuxième centre hospitalier de France mais qui connaît des difficultés financières. Dans quel état avez-vous trouvé ce paquebot ? "J’ai trouvé cette institution en bonne forme contrairement à l’idée qu’on pourrait s’en faire. Il est vrai, et je le confirme, que cette maison est passée par des moments très difficiles du fait des modifications des règles de financement. En 2008, nous étions à 100 millions d’euros de déficit avec un endettement qui frôlait le milliard d’euros. Mais il faut surtout insister sur le fait que la communauté hospitalière dans toutes ses composantes a pris conscience de la situation et a réalisé un effort absolument considérable au cours des cinq dernières années, au point que nous allons terminer l’exercice 2012 avec environ 22 millions d’euros de déficit et un endettement qui va descendre sous la barre des 900 millions d’euros".

Votre prédécesseur, Daniel Moinard, annonçait pourtant un déficit à la fin de l’année de 15 millions d’euros seulement. Que s’est-il passé ? "Il s’est passé que dans l’exercice budgétaire 2012, les engagements que nous espérions pouvoir être pris par l’Etat n’ont pas pu être tenus du fait, non pas nécessairement de l’Agence Régionale de Santé, mais de la politique nationale. Cela étant, malgré l’absence de dotations supplémentaires que l’on attendait, l’effort a été au-delà de ce que l’on avait estimé puisqu’on devait être à 30 millions de déficit et que l’on est au final à 22 millions".

Le retour à l’équilibre imposé par l’Agence Régionale de Santé à la fin de l’année 2013 sera-t-il atteint ? "Le retour à l’équilibre budgétaire sera un peu plus long que prévu. Cela veut dire qu’il faut poursuivre les efforts avec des efforts plus ajustés sur un certain nombre de thématiques particulières dans la mesure où j’estime que, pour parler très familièrement, on a diminué le gras et nous ne sommes pas très loin de l’os".

Le plan prévoyait la disparition de 1000 postes sur 22 000 en cinq ans seulement. Va-t-on cette année vers la suppression d’une centaine de postes ? "On est effectivement dans cette épure. Mais là encore, le chiffre peut paraître impressionnant mais il faut le remettre en proportion par rapport à l’ensemble de nos effectifs. Je rappelle que chaque année le turn-over, c'est-à-dire les départs à la retraite et les remplacements, concerne 700 emplois. Je rappelle aussi que les deux dernières années, les HCL ont embauché 800 infirmières".

Avez-vous trouvez une situation sociale tendue à votre arrivée ? "Ce n’est jamais très agréable quand on tient des discours au personnel. Il va falloir encore faire un certain nombre d’efforts, compte tenu des contraintes. Il faut maintenant aller plus loin dans la recomposition hospitalière interne dans l’évolution ou la suppression d’un certain nombre d’activités. Cette approche est dominante quand on évoque l’Hôpital Edouard-Herriot. Aujourd’hui, c’est 36 blocs opératoires dispersés sur un certain nombre de pavillons. Le sens même de refondation du projet d’Edouard Herriot, c’est de regrouper précisément l’ensemble des blocs opératoires, l’ensemble de réanimations et les urgences".

Au niveau du financement de ce projet, il manque toujours les 20 millions d’euros de l’Etat sur les 120 millions. Où en-est-on aujourd’hui ? "Le plan de financement aujourd’hui est bouclé, et y compris les 20 millions attendus de l’Etat. S’ils ne sont pas aujourd’hui rentrés, ce n’est pas parce qu’il y aurait une mauvaise volonté ou un doute de la part de l’Etat, c’est tout simplement que cela obéit à un calendrier et à des échéances qui ne sont pas les mêmes que celles du projet actuel. Je suis optimiste sur ce complément de crédit. Je rappelle que du moment que nous avons désigné l’architecte, il y a un très long travail technique préalable. Ce qui prendra un certain nombre de temps : donc je n’ai pas besoin d’avoir tous les financements aujourd’hui".
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8 commentaires
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hacini le 20/03/2013 à 14:28
anonyme 69 a écrit le 20/03/2013 à 14h21

Soignante depuis de nombreuse années, je pense sincèrement que seulement une personne n'ayant ni vécu ni expérience dans un des établissement des HCL, peut être en capacité d'avancer de telles hypothèses. Je me demande qui est l'imposteur ici ??????????

Alors dites-nous combien il y a d'infirmières, d'aides soignantes aux HCL et le pourcentage des ces professionnel(le)s en travail effectif ?
Le public a le droit de savoir.

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anonyme 69 le 20/03/2013 à 14:21
hacini a écrit le 20/03/2013 à 13h58

Vous êtes un imposteur.
De quel vécu parlez-vous ?
Pour affirmer ce que vous affirmez démontre que vous n'avez aucun vécu dans un établissement hospitalier.
Vous ne faites que répéter les rumeurs distillées par les syndiqué(e)s.

Soignante depuis de nombreuse années, je pense sincèrement que seulement une personne n'ayant ni vécu ni expérience dans un des établissement des HCL, peut être en capacité d'avancer de telles hypothèses. Je me demande qui est l'imposteur ici ??????????

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hacini le 20/03/2013 à 13:58
anonyme 69 a écrit le 20/03/2013 à 13h37

Les dires des syndicats ne sont pas nécessaire pour ce rendre compte que les équipes ne sont pas en " sur effectif ", le vécu suffit ! Et si quand bien même il y a du "sur effectif ", je pense sincèrement que cela doit être rarissime.

Vous êtes un imposteur.
De quel vécu parlez-vous ?
Pour affirmer ce que vous affirmez démontre que vous n'avez aucun vécu dans un établissement hospitalier.
Vous ne faites que répéter les rumeurs distillées par les syndiqué(e)s.

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anonyme 69 le 20/03/2013 à 13:37
hacini a écrit le 20/03/2013 à 11h04

Croyez-moi !
Grand nombres de postes sont en doublons et d'autres en sur effectif.
Faut pas écouter que ce que disent les syndiqué(e)s.

Les dires des syndicats ne sont pas nécessaire pour ce rendre compte que les équipes ne sont pas en " sur effectif ", le vécu suffit ! Et si quand bien même il y a du "sur effectif ", je pense sincèrement que cela doit être rarissime.

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hacini le 20/03/2013 à 11:04

Croyez-moi !
Grand nombres de postes sont en doublons et d'autres en sur effectif.
Faut pas écouter que ce que disent les syndiqué(e)s.

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anonyme 69 le 20/03/2013 à 10:55

Une centaine de postes d'infirmières "en trop". J'en suis pas si sure. Allez demander aux infirmières qui y travaillent et aux patients qui y sont hospitalisés mais aussi aux infirmières qui sont sans en emploi sur la région, de ce qu'ils en pensent des postes en trop.

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Renardeau le 05/03/2013 à 10:53

Apprendre le principe de solidarité nationale à tous les élèves pour que chacun comprenne que l'organisation de la santé en France est l'affaire de tous !

A tous également de faire les justes efforts nécessaire pour préserver notre système.

Aux politiques d'insuffler autre chose qu'une gestion à l'américaine de notre système.

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Sylvie T. le 05/03/2013 à 09:54

Une centaine de postes d'infirmières et/ou d'aides soignantes sont effectivement en trop.
Vous avez beaucoup de courage Mr Deroubaix.
Félicitations.

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