Selon Françoise Grossetête, une résolution présentée par un député
européen allemand pourrait dénaturer la définition de l'absinthe.
"Admettre de commercialiser une boisson sous la dénomination de vente
"Absinthe" sans apporter la certitude que la plante de même nom a bien
été utilisée relève manifestement de la tromperie. Baudelaire se
retournerait dans sa tombe ! Il en va non seulement de la préservation
de nos traditions mais aussi de la protection des consommateurs. La
dénomination "Absinthe" ne peut pas être bradée et doit rester un gage
de qualité", clame Françoise Grossetête. "Il ne s'agit en réalité que de
la défense de l'intérêt de certaines entreprises outre-Rhin qui
souhaitent produire de l'absinthe de moins bonne qualité afin de
remporter des parts de marché. C'est un scandale !"
La fée verte est entre de bonnes mains.