Le montant des crédits du Conseil général est de 354 739 000 , soit
cinq emprunts contractés avec la banque Dexia crédit local, ce qui
représente 46,81 % de l'encours du Département. La banque Dexia avait
accordé à plusieurs dizaines de collectivités françaises, dont le
département du Rhône, des prêts devenus aujourd'hui "toxiques".
Pour rappel, en septembre dernier, Michel Mercier, l'ancien président du
Conseil général avait déclaré à propos de ces crédits : "jusqu'à
présent, ils ne nous ont pas coûté cher. Si une catastrophe se produit,
on se trouvera dans une situation meilleure qu'en 2000. Contrairement à
ce que peut dire mon opposition, le Département n'est pas du tout aux
abois".
Ce sont les contribuables qui devraient porter plainte contre les élus qui ont signé. Charge à eux de se retourner ensuite contre Dexia si bon leur semble.
Signaler Répondreeffectivement dans le cas où le juge estime incompétent les élus,cela démontrera ainsi le danger de souhaiter la nationalisation de toute entreprise en difficulté comme on veut le faire entendre, avec une gestion reprise en main encore plus dévastatrice et couteuse pour nos finances publiques:même Mitterrand à son époque adepte de la nationalisation avait reculé ensuite en prônant le ni,ni...conscient de la méconnaissance des pouvoirs publics pour gérer les affaires privées
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Signaler RépondreCe procès aura l'avantage de voir si nos élus sont de véritables brèles en matière de gestion... ce qui, en soit, ne serait pas très surprenant.
le probleme ce n'est pas Dexia mais Mercier qui depuis est parti ...
Signaler RépondreNos chers élus ont géré le département en dépit de toute considération comptable.
Signaler RépondreEmprunts toxiques, Musée des Confluences ( budget multiplié par 5),garantie de l'emprunt d'une entreprise en déficit(Stade OL).
Dans n'importe quelle structure privée les responsables auraient été sanctionnés.
En politique c'est beaucoup plus facile : on augmente les revenus de 20% pour combler les déficits...
On a l'impression que Mme Chuzeville a du mal avec ses nouvelles fonctions non ?
Signaler RépondreQuand fait-elle un procès à Mercier pour la garantie d'emprunt accordée à Vinci, connaissant les risques de non remboursement par la Foncière du Montout
Signaler Répondreon est sur un problème juridique:Dexia a t-il négliger son rôle d'information sur les risques des prêts à taux variable "dits toxiques" ou les élus signataires des prêts étaient suffisamment initiés pour comprendre les risques à terme? Le juge aura à répondre sur ces points mais ce cas d'école devrait faire réfléchir tout emprunteur sur les dangers d'un taux tributaire d'indice fluctuant quand bien même le montant initial de remboursement est très faible:il faut mesurer le long terme avant de signer
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