Les crimes, les enquêtes et les romans noirs seront à l’honneur à Lyon
durant ce week-end de Pâques. La neuvième édition de Quais du Polar
débute ce vendredi. La programmation est très riche : 70 auteurs, 45
rencontres, des projections, la Grande Librairie du Palais du Commerce.
Quels sont les moments forts de cette édition ? "On peut noter la
Grande Librairie avec tous les auteurs en dédicace. Chaque auteur va
dédicacer ses livres pendant toute la durée de sa présence à Lyon sur
les stands des douze librairies partenaires. C’est vraiment le cœur du
festival. Puis on pourra retrouver les auteurs lors des rencontres, mais
aussi lors des entretiens exclusifs d’une heure, avec P.D. James par
exemple."
Il y aura aussi quelques nouveautés ? "La dictée noire,
c’est l’occasion de redonner le goût de la lecture, de désacraliser
l’orthographe et d’amener le public au mot. On propose une dictée
ludique et décalée à partir de textes de Tontons Flingueurs. Alexandre
Astier et Georges Lautner seront là pour animer cette dictée. Elle est
ouverte à tous, sans réservation, à l’Hôtel de Ville à 14 heures,
samedi. Et c’est aussi la première fois que le festival se déroule sur
quatre journées."
Dans cette longue liste d’auteurs, il y a certains
grands noms comme Henning Mankell, le suédois et père du commissaire
Wallander, ou encore P.D. James qui a 92 ans et vient pour la première
fois à Lyon. Comment attirer d’aussi grands noms ? "C’est grâce à ce
qu’on leur propose. C’est-à-dire pas seulement des dédicaces mais aussi
des rencontres, on met en avant leur actualité littéraire et puis on a
aussi gagné la confiance des éditeurs. Ils aiment aussi se rencontrer et
échanger entre eux."
Cette année, le thème choisi est l’Asie. "Oui,
on s’ouvre sur l’Asie. C’est la première fois qu’on reçoit des auteurs
asiatiques. On aura avec nous le Japonais Ira Ishida ou le Chinois Qiu
Xiaolong. On pourra aussi rencontrer des auteurs anglo-saxons ou
francophones qui traitent de l’Asie dans leurs romans, notamment
l’Anglais John Burdett qui est installé à Bangkok."
Autre
particularité, les auteurs participent aussi à la programmation en
choisissant les films qui seront projetés, puis les présentent. "Vendredi, samedi, dimanche, quelques auteurs vont participer au week-end
noir à l’Institut Lumière. Ils iront présenter soit des adaptations de
leur propre roman, soit leur film préféré. Ils apprécient vraiment, car
ça leur permet d’aborder le genre du polar sous une autre forme, celle
du cinéma."
L’année dernière le festival avait réuni 45 000 personnes
sur trois jours. Que vient chercher le public et qui est-il ? "Les gens
viennent avant tout rencontrer les auteurs, que ce soit en dédicaces ou
lors des rencontres, pour échanger avec eux. On a un public assez
large. Il y a bien-sûr des connaisseurs, notamment cette année où on
s’ouvre aussi à la science-fiction, aux romans d’anticipation. On a
aussi un public familial, grâce à l’enquête dans la ville qui se déroule
sur deux jours. L’activité avait attiré 5000 personnes l’année
dernière."
Comment les auteurs considèrent Quais du polar ? Ils aiment venir ?
"Oui je crois, ils aiment se rencontrer, échanger. Je crois qu'on est reconnu comme un des plus grands festivals en Europe. Et en France comme le premier."
Justement, présentez-nous cette enquête ? "Il faudra
résoudre l’énigme du Dragon de Jade. On part de la Galerie des Terreaux,
on revient au Palais du commerce et cette année il faudra passer par
les 3e, 6e et 7e arrondissements : l’Opéra, la place Lyautey, la place
Bahadourian, le quartier de Guillotière et revenir par les Quais du
Rhône. C’est un moment important du festival car toute la ville est
investie par ces groupes de gens qui résolvent l’enquête et puis on
associe des lieux comme l’Opéra de Lyon, le théâtre de l’Elysée, le
magasin Bahadourian."
Jeudi 28 Mars 2013 à 08h51
Lucie Diondet sur Quais du Polar : "L'un des plus grands festival d'Europe"

Lucie Diondet - LyonMag
Lucie Diondet, membre de l’organisation de Quais du Polar, était l’invitée ce jeudi de Jazz Radio pour l'émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.
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J'adore ce festival,un vrai boheur annuel
Signaler Répondrebravo!