L'ouvrage concerné, "Quarante méditations juives", paru en 2011, reprend
intégralement certains passages extraits d'un livre d'entretiens sorti
15 ans plus tôt ("Questions au judaïsme", 1996), et notamment des pans
entiers d'un texte rédigé à l'époque par le philosophe Jean-François
Lyotard.
Lors de ses aveux, mardi soir sur l'antenne de Radio Shalom,
Gilles Bernheim reconnaissait que d'autres accusations pourraient
bientôt être portées.
C'est le cas aujourd'hui, et l'ouvrage incriminé
est un livre d'entretiens, co-écrit avec l'archevêque de Lyon, Mgr
Barbarin. "Le cardinal et le rabbin" est paru en 2008 aux éditions
Stock. L'objet retranscrit la "conversation chaleureuse" menée entre les
deux hommes, comme souligné dans l'introduction par l'auteur
Jean-François Mondot.
Mais à la lecture, deux chercheurs en
philosophie découvrent un passage tiré d'un ouvrage du philosophe
français Vladimir Jankélévitch ("Quelque part dans l'inachevé", paru en
1978). Les interrogations de ces chercheurs sont relayées sur
Lefigaro.fr : les entretiens entre le cardinal et le rabbin ont-ils
vraiment eu lieu ? Quelle est la part de vérité et de "bidonnage" dans
le livre ?
Du côté du diocèse de Lyon, on semble gêné par la tournure
que prend l'affaire, même si Philippe Barbarin n'est pas responsable du
plagiat : "Effectivement, une dizaine d'entretiens ont eu lieu en 2007,
à Lyon et Paris, pour préparer le livre, nous explique une source
proche du cardinal. Ces conversations ont eu lieu en présence de M.
Mondot, chargé par l'éditeur d'animer le débat, puis de le retranscrire.
Avant la parution, les ouvrages sont sujets à relecture : chacun alors a
pu reprendre son texte, et le corriger".
La version finale du livre
a-t-elle été relue avant publication ? "Oui", nous murmure-t-on du bout
des lèvres.
S'est-on alors aperçu de la supercherie ? Visiblement non ;
en tout cas, le Diocèse n'a aucune réaction officielle à cette "affaire"
Bernheim. "Les deux hommes se connaissaient un peu avant cette série
d'entretiens ; ils sont assez proches aujourd'hui, et leur amitié reste
entière. D'ailleurs, le livre reste important en tant que témoignage du
dialogue judéo-chrétien", nous explique-t-on.
Gilles Bernheim, qui a
aussi menti sur son agrégation de philosophie à la Sorbonne, a annoncé ce jeudi au Consistoire sa démission.
Gilles Bernheim est un escroc et un usurpateur. Je trouve qu'on évoque peu cette affaire dans les médias. C'est vraiment traité de manière très discrète. Si le bonhomme avait été un imam, que n'aurait-on dit ! On tape toujours les mêmes...
Signaler RépondreMr Fabien Giraud
Signaler RépondreJe ne parlais pas de vous, ni de votre article...mais de ceux qui ont fait sortir cette histoire maintenant.
Je vous conseille de lire vos confrères, ils donnent quelques pistes...outre ses propos dérangeants pour le Lobby LGBT...il semble que ces amitiés judeo-chrétiennes n'étaient des plus apprécié dans la Communauté.
http://www.lepoint.fr/societe/gilles-bernheim-le-grand-rabbin-est-un-homme-de-morale-11-04-2013-1653392_23.php
Comme Eric Zemmour presque lynché pour avoir dit à R.Dialo que la France était un pays de blancs et catholiques, sur C+!
(en prenant bien-sûr un autre prétexte, pour lequel il a d'ailleurs été relaxé)
Je persiste et signe : "ça coute cher de s'attaquer au lobby LGBT", Mgr Barbarin en a fait les frais!
Quant à Gilles Bernheim, à ma connaissance personne n'a encore porté plainte...
Cordialement
Bonjour, M. Homoparentalité,
Signaler RépondreJe suis l'auteur de cet article. Je suis hétérosexuel, blanc, j'ai été baptisé et j'ai même fait ma communion privée. Je ne suis pas, membre d'un lobby LGBT, qui, à mon avis, n'existe pas plus que le beurre en branche. Peu importe son opinion sur le mariage pour tous, M. Bernheim a été pris en défaut par la loi de la République, et cet article ne s'intéresse qu'à ce fait précis.
Cordialement.
Ca coute cher quand on ose s'attaquer au Lobby LGBT...c'est bizarre, que tout d'un coup cette affaire sorte maintenant...Même si Gilles Berheim ne sort pas grandi de cette histoire, on peut s'interroger...
Signaler RépondreEn tous cas, que ce soit lui qui en soit l'auteur ou pas, le texte publié "On a oublié de vous dire..."condamnant la loi Taubira reste un texte de référence! Bravo "aux" auteurs!
A télécharger d'urgence!
http://www.crif.org/sites/default/fichiers/images/documents/Homoparentalité - ce que l'on oublie souvent de dire.pdf
http://www.crif.org/fr/tribune/mariage-homosexuel-homoparentalité-adoption-ce-que-lon-oublie-souvent-de-dire/33000