L’adversaire défait 3-0 ce soir-là s’estime visé par Patrice Lair. La
présidente du club essonnien a alors adressé un courrier à l’UEFA pour
le signaler. Marie-Christine Terroni s’explique : "Ça m’a choqué en
tant que présidente de club, qui a fait venir des enfants au stade.
Qu’on fasse un bras d’honneur à mon club et qu’on l’insulte
publiquement, c’est un geste que je ne peux pas comprendre, supporter ou
excuser. C’est une question de respect et de fair-play. On oublie les
valeurs du sport. Avant d’être entraîneur, c’est un éducateur. Ça
m’embête pour Lyon, ses joueuses, son président Jean-Michel Aulas car
tout s’était bien passé jusque-là. On va encore dire que Juvisy pleure,
mais si on laisse passer ça, on va vers la dérive des garçons."
Patrice Lair avait expliqué que son bras d’honneur (qui "n’en était pas un") était destiné à une personne dans le public : "Un
supporter parlait mal. Il me demandait de sortir Lotta qui croquait des
occasions. Et ça m'a énervé ! Après son deuxième but, je me suis
retourné pour lui faire savoir que je n'étais pas d'accord (...) Ce
n'était pas un bras d'honneur ! Je pense être un entraîneur qui donne
pas mal de bonheur aux gens, des victoires. Je n'aime pas trop me faire
allumer comme ça et j'ai réagi. J'aurais peut-être dû faire autre
chose". Une version contestée puisqu'on lit clairement sur ses lèvres : "Elles l'ont dans le c.. là !". Son geste avait en tout cas entraîné des échanges musclés entre les joueuses des deux camps.
Patrice Lair, piégé par la vidéo, pourrait donc être
sanctionné prochainement. De quoi ternir un peu plus sa fin de saison
après les casseroles de Bernard Lacombe.
Le fair-play arrive dans le foot féminin :-)
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