Les salariés de l'entreprise de Vénissieux entendent bien l'interpeller
une nouvelle fois, alors que l’activité de l’usine n’a toujours pas
repris et que le conflit avec le repreneur n'est toujours pas réglé.
Lundi, la CGT appelait au rassemblement devant le site pour dénoncer
"l'attitude provocante" de Windhager : l'Autrichien ne propose que des
réembauches à temps partiel pour 14 anciens salariés, alors qu'il
s'était engagé, selon le syndicat, à signer 20 contrats en CDI. De plus,
les cinq ex-représentants syndicaux n'ont pas été repris. Cette semaine, l'ancien
député-maire André Gerin a écrit conjointement au préfet et à Arnaud
Montebourg : dans une lettre ouverte, il les enjoint à organiser une
concertation entre toutes les parties pour "sortir de l'impasse". "Si
nous voulons toujours donner ses chances à Windhager, il est impossible
de les laisser imposer leur loi", avait-il écrit.
Les Veninov s'étaient
déjà faits remarquer auprès du ministre, à l'occasion d'un déplacement
d'Arnaud Montebourg dans le Rhône le 4 février.