Le FN du Rhône fête ses 40 ans : Le Pen invité, les municipales dans (toutes) les têtes

Le FN du Rhône fête ses 40 ans : Le Pen invité, les municipales dans (toutes) les têtes
Christophe Boudot, Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch - LyonMag

Un an après les 40 ans du parti frontiste, c’était au tour de la fédération rhodanienne de se réunir autour du gâteau d’anniversaire.

A l’Espace Tête d’Or de Villeurbanne, les militants et sympathisants se sont pressés samedi pour apercevoir ou se faire prendre en photo avec Jean-Marie Le Pen. Le président d’honneur du FN, fidèle à lui-même, a tenu un discours sur les enjeux nationaux de la France. "Marine Le Pen a parlé durant la campagne d’économie et de société. Moi je viens parler d’immigration, un sujet grave, annonce l’eurodéputé. Aujourd’hui, quand on regarde les faits divers, on ne voit pas de noms "gaulois". Chez les agresseurs comme chez les victimes. Et du coup les Français ne se sentent pas chez eux".

"Frigide Barjot ? Pas toutes ses capacités..."

Jean-Marie Le Pen a également évoqué le projet de mariage pour tous, taclant l’opposante Frigide Barjot : "Sur le papier, tout est perdu. Mais la France a connu des sursauts providentiels alors personne ne lâche. La Frigide, je l’ai connu petite parce que j’étais ami avec son père. Elle n’avait déjà pas toutes ses capacités…"
Celui que toute l’assemblée appelle "Président" monopolise la parole. En s’attaquant au cas Frigide Barjot, il avait le mérite de se rapprocher de Lyon, ville de naissance de cette dernière.

Car l’anniversaire de la fédé devait surfer sur deux autres thèmes portés par le secrétaire départemental Christophe Boudot : les municipales et la présentation des candidats investis.
"J’apporte mon appui, ou ce qu’il en reste, à mes camarades des départements", finit par lâcher Jean-Marie Le Pen.
L’occasion pour Christophe Boudot de rebondir sur ce qu’il considère comme "sa priorité", les échéances de 2014.

Au total, ce sont une douzaine de candidats qui savent déjà qu’ils défendront les couleurs Bleu Marine dans le Rhône.
Ainsi, Amplepuis, Bron, Corbas, Givors, Villefranche-sur-Saône, Villeurbanne, Sainte-Foy-lès-Lyon et Saint-Genis Laval ont déjà trouvé preneur.
A Saint-Priest, le parti hésite même entre Sandrine Ligout et André Pozzi. Enfin, en plus de communes du Beaujolais et des Monts du Lyonnais, la fédé travaille actuellement sur des candidatures à Vaulx-en-Velin, Meyzieu et Vénissieux.

L'équipe de Boudot à Lyon se dessine

Et Lyon dans tout ça ? Christophe Boudot, futur tête de liste, a fait son choix sur l’arrondissement qu’il prendra. Ce sera le 8e, arrondissement "populaire" où ont été réalisés "de très bons scores". En 2008, c’est effectivement là qu’André Morin avait récolté le plus de voix.
"Pour les 3e, 7e et 9e arrondissements, nous avons également de bons espoirs", précise Christophe Boudot. Des espoirs qui seront portés par une équipe pas encore au complet. Le candidat de 2008, André Morin, rempilera. Christophe Boudot s’entourera également de Nicole Hugon, candidate aux législatives et qui avait déclenché une polémique en attaquant Najat Vallaud-Belkacem sur sa double-nationalité.
Autre futur candidat connu pour une polémique : Romain Vaudan. En 2012, alors porte-parole de Debout La République, il retire sa candidature aux législatives pour soutenir celle de Nicole Hugon. Radié par Nicolas Dupont-Aignan, il devrait occuper un arrondissement. Tout comme Blanche Chaussat et Yannick Ducrot, ancien élu du 5e en 2001 sur les listes d’un certain Charles Millon.
Sans oublier Bruno Gollnisch. Le conseiller régional exilé à Hyères devrait jouer le rôle de conseiller. Au moins pour le programme de Christophe Boudot qui devrait être la prochaine étape pour le candidat "frontiste, pas extrémiste", souligne Jean-Marie Le Pen.
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