Un chinchilla - LyonMag.com
Les NAC sont lyonnais !
La désignation vient en tout cas de Lyon.
C’est en effet un vétérinaire de la ville, Michel Bellangeon, qui
prononça le terme pour la première fois lors d’une conférence au sein de
l’Ecole nationale vétérinaire de Lyon. En effet, le vétérinaire avait
constaté une hausse significative des consultations d’autres animaux que
les chiens ou les chats. Soigner ces nouvelles petites bêtes a
d’ailleurs marqué un tournant dans les soins vétérinaires ; ces derniers
cherchant toujours plus à se perfectionner. Ces dernières, les NAC ont
été considérés comme des animaux "fun" et à avoir chez soi.
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Mais cette mode a également eu des effets négatifs, notamment en ce qui concerne les abandons. "Le phénomène des NAC s’accentue depuis ces dernières années et on rencontre de grosses difficultés face à cela. Nous ne sommes pas encore au même stade qu’il y a autant de NAC que de chiens et de chats, mais c’est en augmentation", explique Marion Giroud de la SPA de Lyon qui recueille chaque semaine des lapins, des cobayes ou encore des chinchillas. Le phénomène a même poussé la Société Protectrice des Animaux à créer un bâtiment réservé aux NAC. "Mais depuis, il est saturé !", poursuit Marion Giroud. Quel est le problème ? "En règle générale, les nouveaux animaux de compagnie ne sont pas très chers. Parfois, c’est la cage qui coûte plus que l’animal. Mais certaines personnes ne comprennent pas, c’est que tout comme un chien ou un chat, il faut s’occuper d’un NAC, l’amener chez le vétérinaire, le faire garder pendant les vacances…". Les rongeurs ne sont maintenant plus les seuls nouveaux animaux de compagnie à être abandonnés à la SPA qui a eu plusieurs fois la surprise de recueillir des perroquets, un iguane ou encore un python. "Le problème, c’est que nous ne sommes pas habilités à nous occuper d’animaux comme ceux-ci car il faut un certificat de capacité pour les espèces protégées ou dangereuses", précise Marion Giroud.
Un caméléon panthère - LyonMag.com
"Une vente régulière mais réfléchie"
L’Animal Rit de Décines est l’un des seuls magasins du département à être spécialisé dans les animaux de compagnie, les animaux exotiques et les reptiles depuis près de 25 ans. Là bas, on y trouve des chinchillas, des caméléons, des iguanes et des serpents. Un étage leur est d’ailleurs entièrement consacré. Caroline Bonnafous est la responsable de ces petites bêtes. Pour la jeune femme, les NAC ne correspondent pas à un effet de mode mais plus à une démocratisation. "C’est en pleine expansion depuis près de 25 ans et les NAC touchent aujourd’hui tout le monde. Il y a dix ans, on vendait des serpents uniquement à des marginaux, maintenant nous avons beaucoup de jeunes mais aussi pas mal de jeunes femmes !".
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S’il y a bien une chose sur laquelle Caroline Bonnafous est intransigeante, c’est la sensibilisation des personnes avant l’achat d’un animal tel que le serpent ou l’iguane. "Nous réalisons une vente régulière mais réfléchie. Il faut faire prendre conscience de l’investissement de départ (entre 200 et 300 euros pour un vivarium), même si au final un serpent est moins contraignant à entretenir. On peut s’absenter quelque temps car il ne mange qu’une fois par semaine". La responsable met également en garde contre la vente précipitée dans les animaleries et jardineries qui peut très vite amener à des abandons. "Pour acheter ce type d’animaux, il faut avant tout être passionné", assure la jeune femme qui propose également des formations sur la façon de s’occuper des reptiles.
A noter que la SPA de Lyon organise mercredi 24 avril une journée d’adoption dédiée aux nouveaux animaux de compagnie. Les personnes intéressées peuvent se rendre au refuge de Brignais de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30. Un atelier pour les enfants « Deviens petit animalier » est également prévu à 14h30.
Ceci dit, les chiens et chats sont les animaux les plus abandonnés
Signaler RépondreAutant de bestioles qu'on retrouve dans la nature, qui se trouvent dans un espace naturel qui n'est pas le leur et qui le déséquilibrent... vive l'égoïsme.
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