"Nous
pensons qu’ils sont les auteurs de 75 cambriolages, dont 9 tentatives", précise
Albert Doutre, directeur de la DDSP. Les individus opéraient surtout dans l’ouest
lyonnais, notamment à Oullins et Sainte-Foy-lès-Lyon, mais aussi à Caluire et Villeurbanne.
Un mode opératoire très spécifique
Les hommes, âgés de 27 à 36 ans, repéraient d’abord les lieux et prenaient, si besoin, l’empreinte de la serrure. Puis, avant de commettre leurs méfaits, ils téléphonaient chez leurs victimes pour s’assurer qu’elles n’étaient pas présentes.
Pour Marc Cimamonti, procureur de la République de Lyon, "nous
sommes au cœur d’une délinquance professionnelle". Et pour cause, un
véritable atelier de serrurerie a été retrouvé chez l’un des suspects. "Ils
utilisaient de fausses clés sur des portes blindées pourtant bien spécifiques",
précise-t-il.
Autre détail, le temps passé à l’intérieur de chaque habitation : entre trois et cinq minutes. "Ils vont à l’essentiel", ajoute Jean-Marc Rambouillat, commissaire de police. L’essentiel ? Les bijoux surtout, qu’ils refondaient avant de les revendre, mais aussi des montres, des ordinateurs, des lecteurs DVD et même des timbres de collection. Bien que le préjudice global n’ait pas encore été estimé, il pourrait s’agir de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Une ampleur qui rend "cette affaire exceptionnelle", explique Albert Doutre.
La mafia russe impliquée ?
Le réseau serait bien plus structuré selon Marc Cimamonti. "L’un d’entre eux aborde des tatouages en forme de roses des vents, qui est porté par les Voleurs dans la loi, un groupe criminel russophone". Une version contestée par l’intéressé. Tout comme l’ensemble des faits. Seuls deux reconnaitraient quelques faits, les autres nient toute implication dans cette série de cambriolages.
"Nous disposons de plusieurs éléments à charge qui nous laissent penser qu’ils agissent en équipe et peut-être avec d’autres personnes", ajoute le procureur de la République. Les investigations sont toujours en cours pour tenter de découvrir s’ils avaient des complices ou s’ils travaillaient pour le compte d’un tiers.
Déjà connus des services de police, les quatre individus n’étaient pas en situation irrégulière sur le territoire français. Il a toutefois été compliqué pour les forces de l’ordre de les localiser. "Ils étaient très mobiles et ne disposaient que de domiciles de passage", complète Jean-Marc Rambouillat.
Placés en garde à vue pendant 48 heures, ils sont désormais
en détention provisoire. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison.
Un appel à la solidarité entre voisins
La Direction départementale de la Sureté publique (DDSP) a relevé une forte augmentation des cambriolages dans l’agglomération, plus de 30%. "Le public doit être concerné, martèle Albert Doutre, le directeur de la DDSP. Si on voit la lumière allumée alors que ses voisins sont censés ne pas être présents ou si on entend des bruits anormaux, il faut composer le 17 (le numéro de la police et de la gendarmerie), c’est de la solidarité".
Avec les socialistes au gouvernement il faut s'attendre a tout ils sont incapables de faire respecter les honnêtes citoyens ils protègent la racaille
Signaler Répondre3 a 4 ans de prisons dont 2 ans ferme, cela fait 1 an de prison pour bonne conduite, de quoi apprendre le Français et se faire quelques potes et des relations.
Signaler RépondreDe toutes façon leur butin est déjà sur des comptes a l’étranger.
Après ils recommencerons dans un autre pays.
Risque minimale, gain maximale, en France bien sur.
La Georgie fait partie de l'UE ? Ils avaient des visas ? Non! Pas de problème, il y a pleins d'associations pour les aider à rester en France quand même!
Signaler RépondrePas de soucis dans quelques mois ils seront dehors ....Nous avons une excellente ministre de la justice ....et des contribuables honnetes qui payent leurs amendes sans broncher bien oui c'est normal .. On appele notre pays une république bananiere . . .
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