Gérard Collomb a donc pu répondre aux questions d’actualité qui
tournaient beaucoup autour du premier bilan du président de la
République et de ses récentes annonces.
Collomb n’a jamais été tendre
avec François Hollande depuis son élection, il a été encore plus
exécrable avec le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Pourtant ce mardi, le ton du président du Grand Lyon apparaît plus apaisé.
"Avant la prise du pouvoir, il y avait un manque d’analyse et de
réflexion de la part de l’ensemble des socialistes, explique Gérard
Collomb. Du coup, confrontés au pouvoir, ils n’avaient pas le bon
logiciel. Ils sont en train, sous la contrainte et de manière un peu
rapide, d’être obligé de s’adapter et de définir un nouveau cap.
Je
dirais que les dernières annonces me semblent claires, il y a un cap qui
semble fixé. (…) Simplement il va falloir s’y tenir dans la cohérence
et il faudra que tout le monde soit sur la même ligne."
Le 6 mai
prochain, le président fêtera ses un an de présidence. Alors que les
récents sondages continuent d’égratigner sa côte de popularité, Gérard
Collomb reste ferme à son sujet, tout en entrouvrant la porte vers un
total soutien : "Si on avait pris ce type de mesures tout de suite au
début, j’aurais mieux aimé. On le fait maintenant, c’est bien. Peut-être
que l’on n’a pas vu immédiatement la gravité de la situation économique
et sociale, qui n’était pas le fait de François Hollande, que l’on
hérite, mais à laquelle il fallait s’attaquer immédiatement. On s’y
attaque aujourd’hui et tant mieux. J’espère que les choses vont pouvoir
s’améliorer dans les prochains mois."
Gérard Collomb, qui se
voit rejoint par François Rebsamen et Claude Bartolone dans son rôle de
frondeur du PS, s’est trouvé plus mutique lorsqu’il a fallu s’exprimer
sur le cas Harlem Désir. A la question "Est-il un bon secrétaire
général du PS ?", le sénateur-maire ne trouve pas de réponse,
abandonnant soudainement son rôle de commentateur décomplexé. Après un
grand silence, il lâche : "Je ne suis pas sûr de vouloir totalement
commenter. Il agit comme il souhaite agir, moi je ne fais plus partie de
la direction nationale du Parti Socialiste". Ambiance !
Auparavant,
il avait pourtant affiché un sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’Apolline
de Malherbe lui avait évoqué la volonté de François Bayrou de le
prendre dans son gouvernement s’il devenait Premier ministre.
Gérard
Collomb a toutefois pris soin de répondre à côté. "Je ne suis pas sûr
que ce soit la position qui se dessine. Mais le fait que François Bayrou
dise "je veux soutenir François Hollande", c’est plutôt une bonne
nouvelle. Un gouvernement d’union nationale, ce n’est pas le problème
aujourd’hui, c’est plutôt la ligne politique suivie par ce gouvernement.
Je pense que Jean-Marc Ayrault ne démérite pas autant qu’on le dit. Il
se bat de manière courageuse.
Faut essayer de contribuer à des
rassemblements larges. Moi dans ma majorité municipale, ca va depuis les
communistes jusqu’aux centristes. A partir du moment où vous vous
mettez d’accord sur un projet, évidemment qu’on peut rassembler de
manière large sans que les uns ni les autres n’y trouvent rien à redire." La volonté de Pierre Hémon, adjoint EELV, de conduire des listes dissidentes aux municipales, ne semble pas être encore remontée aux oreilles du maire...
En flattant le président de la République, en gardant ses distances avec les figures du PS en délicatesse et en ne se gargarisant pas publiquement des avances de Bayrou, Gérard Collomb place ainsi ses pions en vue d'un remaniement que tous les partis politiques semblent attendre. Il aura peut-être l'occasion d'annoncer sa position à Jean-Marc Ayrault en personne puisqu'il le rencontrera ce mardi après-midi à Matignon.
Entretien à retrouver à partir de 23'20 :
Ben mon Collomb.........
Signaler RépondreCollomb est un petit prof de droite
Signaler RépondreSi on a besoin d interview où rien ne se dit, on peut compter sur Collomb.......il est incapable d avoir une position claire. Y en a marre de ces politiques a 2 balles qui sont incapables de prendre une position claire sur des sujets majeurs. On va le virer
Signaler RépondreIl a tellement envie d'avoir un rond de serviette ministériel qu'il est prêt à tout !
Signaler RépondreLes lyonnais savent qu'il est prêt à tout pour avoir et conserver le pouvoir ! Tout vraiment tout...
Après son éviction en 2014, les affaires sortiront.
Après le nord pas de calais, et les bouches du rhône, les magouilles lyonnaises seront enfin mise à jour !
Quand on est à voile et à vapeur !!!!
Signaler RépondreVoyez...voyez...
Signaler RépondreVoyez quoi ? Lui non plus ne sait pas ce qu'il faut faire.
Avec le stade il accentue la gravité de la situation économique et sociale. Trop têtu pour changer d'avis il ira jusqu'au bout de son enlisement et de sa chute.
Signaler RépondreCollomb le soulmis de Bergé a perdu toute crédibilité...quand on se couche devant Bergé...ça veut dire qu'on se couche devant l'argent...Collomb dégage!
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