D'autant plus que la plume de Bernard Pivot sur Twitter est réduite à 140 signes, mais conserve toute sa qualité littéraire. "Je respecte la syntaxe, l'orthographe et la ponctuation. J'essaie de hausser les tweets vers quelque chose de joliment fait, mais on ne peut pas dire non plus que c'est de la littérature" affirme le Lyonnais.
Son recueil, premier de la sorte, fourmille de citations d'auteurs, de définitions (comme des mots "Montebourger" ou "Mélenchonner", deux néologismes inventés par l'écrivain sur le réseau social), mais surtout de gazouillis, pour rester dans la langue française. En attendant, le passage télévisé de celui qui compte plus de 120 000 abonnés lui a permis de booster sa e-popularité :
Puissance du journal télévisé de DavidPujadas : pour un passage de 3 minutes, 5.000 abonnés de + à mon compte Twitter. Injuste, je sais.
— bernard pivot (@bernardpivot1) 2 mai 2013