Malgré l'adoption du projet de loi, les opposants ne désarment pas et se
mobilisent partout en France ce dimanche. Dans un communiqué,
l'association En Marche pour l'Enfance explique qu'il "n'est pas trop
tard car le Conseil Constitutionnel planche, nous l'espérons avec
objectivité et bon sens, sur la loi Taubira. Les arguments juridiques du
recours existent, ils sont solides, notamment sur la question de la
filiation. Reste à savoir si cette instance penchera sous la pression
politique... Il est urgent de poursuivre la mobilisation car au final,
c'est bien le Président de la République qui tranchera en promulguant ou
non cette loi".
Les organisateurs attendent une grosse mobilisation, entre 5000 et 10
000 personnes. A noter la présence lors de ce rassemblement de Frigide
Barjot, l'une des responsables nationales de la Manif pour Tous. La
manifestation se déroulera de la manière suivante : le cortège, composé
de sept chars, partira en début d'après-midi de la place Bellecour, puis remontera la rue de la République en direction de la place Louis Pradel. Il prendra ensuite le pont Morand et descendra le quai Général Sarrail puis le quai Augagneur. Enfin il tournera sur le pont de la Guillotière pour rejoindre la place Bellecour par la rue de la Barre. Les
manifestants entonneront auparavant La Marseillaise. Le coût de ce
rassemblement est estimé à 18 000 euros et pour le financer une quête
sera organisée durant le parcours.
Reste à savoir maintenant si les opposants seront encore motivés et
présents pour cette nouvelle manifestation. Pour rappel, le 14 avril
dernier, près de 3000 anti mariage pour tous s'étaient mobilisés. Selon
un récent sondage IFOP, 67% souhaitent que les opposants au mariage pour
tous stoppent les manifestations. Après ces différents rassemblements
régionaux de ce dimanche, une nouvelle mobilisation nationale est prévue
le 26 mai à Paris.
Pour ce qui est du sondage tendant à laisser penser qu'une majorité de Français coudaient voir les manifestations s'arrêter, c'est de la pure intox.
Signaler RépondreCe n'est pas parce ,qu'une loi est promulguée qu'il ft cesser le combat. Te loi peut être abrogée.
Si la droite revenue au pouvoir se dispense de l'abroger, elle aura elle aussi à subir la pression à son tour.