Les comptes de la Ville de Lyon restent au vert en 2012

Les comptes de la Ville de Lyon restent au vert en 2012
Richard Brumm et Gérard Collomb - LyonMag.com

Gérard Collomb et son adjoint délégué aux Finances publiques et à l’Administration générale, Richard Brumm, présentaient ce lundi les grandes lignes du compte administratif de l’année 2012.

Un compte "performant". Tel était le terme employé par le maire pour aborder cette présentation. "Nous sommes très en forme pour affronter les difficultés économiques présentes", a tout simplement résumé Gérard Collomb précisant tout de même qu’il fallait rester vigilant en cette dernière année de mandat.

Parmi les principaux chiffres à retenir de ce compte administratif 2012, les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 532,3 millions d’euros. Les principaux postes de dépenses restent la masse salariale (302,5 millions d’euros soit +2,2% par rapport à 2011) dont la hausse est due au recrutement de nouveaux salariés, les charges à caractère général (108,1 millions d’euros soir +4,4%) mais encore les subventions personnes de droit privé qui atteignaient l’année dernière la somme de 58,4 millions d’euros (+6%). Une hausse que justifie le maire de Lyon, notamment par la création de 355 places en haltes-garderies et crèches en 2012.

A noter également que la culture et l’éducation ont été les secteurs les plus concernés par ces dépenses avec respectivement 110 millions d’euros et 87 millions d’euros. Gérard Collomb et Richard Brumm ont également mis l’accent  sur le fait que la politique d’équipement remplissait ses objectifs : 35 millions d’euros pour l’éducation, 23 millions d’euros pour les espaces publics (aménagement des Rives de Saône, réaménagement de la rue Garibaldi…) ou encore 15 millions d’euros pour la culture (travaux de réparation sur le site de la Basilique de Fourvière, travaux de restauration de la fontaine des Jacobins).

711 euros de dette par habitant

Du côté des recettes, elles ont rapporté l’année dernière la somme de 624,5 millions d’euros soit une hausse de 0,7% par rapport à 2011. 300,3 millions d’euros proviennent de la fiscalité directe (taxe d’habitation, taxe foncière…), mais ce qu’a tenu à mettre en avant le maire de Lyon, c’est la baisse des dotations de l’Etat ; 116,2 millions d’euros (-2,1%). "L’effort national de réduction de la dette va se répercuter sur les collectivités (…) mais la gestion saine de Lyon va permettre d’investir".

En effet, l’épargne reste à Lyon à un niveau élevé, ce qui a permis l’autofinancement des investissements dans leur quasi-totalité. Enfin, le niveau d’endettement de la Ville de Lyon est en 2012 au même niveau que celui de l’année 1999, c'est-à-dire aux alentours de 347 millions d’euros.  Cela représente une dette de 711 euros par habitants alors que dans les autres grandes communes de France elle s’élève entre 1000 et 1200 euros. "En 2006, notre capacité de désendettement était de 6,5 ans : elle est aujourd’hui d’environ 3 ans", s’est félicité Gérard Collomb.
Ce dernier a également affirmé que le compte administratif 2012 du Grand Lyon, qui sera présenté dans quelques semaines, a des chances d’être "aussi bon voire meilleur" que celui de la Ville de Lyon.
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3 commentaires
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Ortolan le 06/05/2013 à 22:58

Et la déclaration de patrimoine de Monsieur Brumm ? Il va falloir qu il paye 75% ce membre de la Gauche caviard

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Catherine de M. le 06/05/2013 à 18:05

La ville de Lyon, si "performante", pourrait-elle rapidement mettre un terme à la pratique certes légale mais immorale et scandaleuse de l'écrêtement?

Et anticiper sur la loi qui "serait" à venir... cela permettrait une jolie petite économie!

Si les élus, de gauche comme de droite, qui en ont bénéficié pendant tout ce mandat voulaient bien reverser ces sommes indument perçues à des associations caritatives (aide aux sans abris trop nombreux à Lyon par exemple), cette fois, je voterai COLLOMB!

Merci d'avance.

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alain le 06/05/2013 à 18:01

comment ne pourraient ils pas être au vert puisque, contrairement à un foyer normal, on dépense (même complètement inutilement et à des fins priivées) et ensuite on appelle l'impôt du contribuable ....

c'est précisément ces pratiques qui plombent les finances publiques

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