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Ça ressemble à un "vélo trottinette" pour les uns, ou à une "trottinette de géant" pour les autres… Le footbike, ou pédicycle en
français, est simplement une trottinette avec une roue de vélo à
l’avant, et une planche un peu plus large pour poser son pied. On peut
les apercevoir sur les berges du Rhône, monter Fourvière, ou encore plus
souvent dans le parc de Miribel Jonage.
Ils sont une cinquantaine à
Lyon à pratiquer ce sport étrange, créé en Finlande et qui est à
l’intersection du vélo, de la course à pied, et du ski de fond. "C’est
le même effort que le ski de fond, avec l’avantage de pouvoir en faire
partout, explique Christophe Quiniou, le président de l’Association
Française de Trottinette sportive, et à la tête de la section locale
Trot’in Lyon. Par rapport à la course à pied, le pédicycle est moins
traumatique. On ne se fait pas mal aux articulations ni au dos. Et c’est
plus complet que le vélo. Alors certes, on va moins vite, mais ce sport
fait travailler plus de groupes musculaires, et surtout il a une plus
grande dépense énergétique. Vous dépensez en une heure de trottinette
sportive l’équivalent de trois heures de vélo". On est loin de la
petite trottinette urbaine, réservée aux courtes distances et à la
ville, en raison de ses petites roues : "Le pédicycle n’est pas un
jouet, avec ces roues, on peut rouler partout, même sur un chemin
communal, et surtout, on peut faire plusieurs centaines de kilomètres,
car il est facile de changer de pied d’appui rapidement", poursuit
Christophe Quiniou. Une équipe internationale prévoit même de faire les
étapes du Tour de France un jour avant le peloton cycliste.
On pourra
donc les voir franchir la ligne d’arrivée de l’étape lyonnaise, le 13
juillet prochain, sur l’avenue Jean Jaurès, dans le 7e arrondissement.
Ces fous de la trott’ monteront aussi l’Alpe d’Huez et le Mont Ventoux.
Sans aller jusque là, ce sport familial attire surtout les
quadragénaires. Il n’est pas rare de croiser Monsieur sur la
trottinette, à Miribel, et Madame sur un vélo. "Ce qui est génial dans
ce sport, c’est la complémentarité. Vous avez déjà essayé de courir à
côté d’un vélo ? Il y a trop d’écart entre les deux !", s’enthousiaste
le président de Trot’in Lyon. Et selon lui, l’essayer, c’est l’adopter.
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Pour
elles aussi, ça glisse…les filles du roller derby ont monté il y a un
peu plus d’un an l’équipe des Grrriottes Girrrls à Lyon. Juchées sur
leurs patins à roulette, elles s’entraînent tous les samedis matins au
gymnase Jean Zay, dans le 9e arrondissement. Car le point fort d’une
équipe de roller derby, c’est la cohésion. Il faut donc bien se
connaitre et s’entrainer souvent ensemble…
Le principe du roller derby
est assez simple : ça se joue à 5 contre 5 sur une piste ovale, qui fait
16 mètres sur 26 mètres. Il y a une "jammeuse" dans chaque équipe,
quelques mètres derrières. Au premier coup de sifflet : les défenseuses
partent et forment un pack. Puis la sprinteuse doit réussir à dépasser
en un laps de temps donné les joueurs adverses sans se faire projeter au
sol ni sortir de la piste. Il ne faut donc pas avoir peur de tomber, ni
de faire mal… mais ça s’apprend ! Le roller derby est un sport de
contact, mais les adeptes refusent le mot violence. Les coups sont
réglementés.
Pas grand-chose à voir donc avec les coups portés dans le
film Bliss, avec Drew Barrymore, qui a lancé la mode du roller derby en
France et qui reste, pour l’heure, la référence de ce sport au niveau
culturel. Alors pour se faire son propre avis, rendez-vous les 15 et 16
juin prochain à Lyon. Les Grrriottes Girrrls affronteront à domicile les
équipes de Brest, Caen et Nancy.
Il y a aussi le 69 !!!
Signaler RépondreIl y a aussi le Freestyle slalom a decouvrir au parc de la tête d'or !!
Signaler RépondreA découvrir aussi dans notre région le Roller Artistique...
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