LyonMag : Pouvez-vous nous présenter cette nouvelle édition du tournoi de Pentecôte ?
Michel Couble : Le
tournoi de Pentecôte est tout simplement le plus gros tournoi mondial
de boule lyonnaise. Il se joue en quadrette pour les hommes et en triple
pour les femmes. Toutes les catégories d’âge y sont représentées. Cette
année, il y aura 6200 joueurs pour 600 cadres tracés (terrains). La
compétition se jouera sur cinq sites : la place Bellecour, l’hippodrome
de Dardilly, la plaine des jeux de Gerland, le stade de Décines et le
stade de Chassieux. C’est la fête du sport-boule pour tous les licenciés
de France, de Navarre et de l’étranger puisque 12 équipes
internationales, dont une américaine, participeront à ce tournoi.
LyonMag : Y-aura-t-il des nouveautés par rapport aux autres années ?
MC : Oui,
la compétition débutera par un tournoi amical entre des personnalités
du monde politique, industriel ou associatif à Lyon. Gérard Collomb, le
maire de Lyon, Thierry Braillard, le député de la 1ere circonscription
du Rhône, des membres du Conseil général, du Comité départemental
olympique et sportif, de la Fédération française du sport-boules ou
encore un certain nombre de sociétés qui nous aident financièrement et
matériellement seront présents. Cela permet notamment de retrouver les
vraies valeurs de la boule, à savoir la générosité, la complicité et la
convivialité.
LyonMag : Ressentez-vous toujours la même ferveur à l’approche du tournoi de Pentecôte ?
MC : Oui
tout à fait. Inviter plus de 6000 joueurs, ce n’est pas évident. Cela
se prévoit longtemps à l’avance. En plus, il y a les éternels derniers
qui ne s’inscrivent que tardivement, ce qui amène forcément une certaine
suractivité pour les organisateurs. Dans la tradition bouliste, les
fêtes de Pentecôte sont très importantes puisque chaque année, le
week-end est réservé pour venir à Lyon.
LyonMag : Malheureusement, le tournoi
de cette année devrait être perturbé par les intempéries. Comment vous
adaptez-vous aux intempéries ?
MC : Cela amène forcément des
interrogations sur le déroulement des jeux. Mais avec 600 terrains
tracés, on ne peut pas tous les mettre dans des structures couvertes.
Les parties se joueront forcément à l’extérieur, qu’il pleuve, qu’il
vente ou qu’il neige. Il y a une dizaine d’années, on jouait sous des
déluges. On jouait dans l’eau, avec des bottes et quelques fois pied-nus
! Maintenant, on espère que le temps sera clément pour ne pas revivre
cela.
LyonMag : Combien coûte l’organisation de ce tournoi ?
MC : Le budget est
de l’ordre de 240 000 euros. Une grande partie est subventionnée par la
ville de Lyon, le Conseil général, mais également un certain nombre de
sociétés, notamment des publicitaires. Il y a également les joueurs qui
paient de leur poche. C’est un équilibre à trouver et on essaie de faire
en sorte que tout le monde s’y retrouve.
LyonMag : Est-ce que vous pensez qu’un tournoi comme celui-là permet de remettre au goût du jour le sport-boule ?
MC : Peut-être.
Il faut dire que c’est une date réservée sur le calendrier par bon
nombre de boulistes. C’est une compétition environnée de toute une
histoire, ce qui est très important. Si on remet en cause ce
championnat, le sport-boules aurait certainement un visage tout à fait
différent. Maintenant, à nous de lui faire prendre une tournure moderne
et de l’adapter avec toutes les contraintes d’aujourd’hui pour faire
évoluer le sport. Maintenant, notre challenge est de faire perdurer ce
tournoi dans le temps.
Possibilité de revoir les finales à partir de ce lien :
Signaler Répondrehttp://www.sport-boules-diffusion.com/Archives/Trad_2012/Lecteurv2.php?Id_Retransmission=347
C'est pas un tournoi de pétanque mais de boules lyonnaises, neuneu
Signaler RépondreStade de la honte, bienales en veux tu en voilà, tournoi de pétanque, musées ouverts la nuit, rien n'est trop beau pour les bobos lyonnais, leur maire sais les carresser dans le sens du poil
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