On l'avait dit solitaire, avec une vie personnelle morose. Stéphane Bern
a tenu à s'expliquer. "Je ne vis pas seul, mais j'ai une vie solitaire,
raconte-t-il. Les gens ne se rendent pas compte du travail que j'abats.
Je pars à la radio tous les matins à 7 heures et j'enchaîne les
tournages même le week-end. Depuis janvier, je n'ai pas eu un seul
weekend à moi. Je ne cherche pas à me plaindre mais il me reste peu de
temps pour vivre. Je m'épanouis plus dans ma vie professionnelle que
personnelle".
Il affirme ne jamais avoir recherché la célébrité, mais ne la regrette
pas non plus. "La notoriété isole. Mais je ne m'apitoie pas sur mon
sort. Je vis des choses incroyables, je rencontre des gens
passionnants".
C'est pourquoi il compte continuer son émission "Comment
ça va bien", qu'il présente quotidiennement sur France 2. "Je souhaite
continuer 'Comment ça va bien' qui marche très bien. Pourquoi est-ce que
je changerais ? Ce serait envoyer un très mauvais signal aux
téléspectateurs qui nous suivent depuis quatre ans".
Dans un livre paru en 2000, l'animateur raconte son enfance pas toujours
facile. Une histoire qui a refait surface récemment. "J'ai été élevé à
la dure, mais avec beaucoup d'amour. Les gifles que j'ai reçues, je les
méritais. J'étais un garçon très insolent et difficile à éduquer. Mais
j'ai toujours adoré mes parents et je ne leur fais aucun reproche. Ils
m'ont juste appris les difficultés de la vie. Ça m'a donné une colonne
vertébrale".