Une sorte de pesée pour les boxeurs avec une tension latente. Il faut
dire que Michel Havard et Georges Fenech sortent de deux débats, celui
du Progrès et celui enregistré de TLM, où ils ont sorti les griffes.
Poignée
de main si furtive que les photos vaudront de l’or. Pourquoi la fédé
avait réuni les deux hommes ? Pour se congratuler déjà.
"Le nombre
d’électeurs dépasse le nombre de militants lyonnais, il n’y a eu aucune
contestation des résultats de la part des trois candidats perdants",
explique Michel Forissier. Le secrétaire départemental annonce ensuite
que ce sont "deux amis qui vont aller en demi-finale, la finale étant
les municipales".
Les "deux amis" allaient, à tour de rôle,
souligner l’importance de leurs scores respectifs et la "qualité" du
1er tour. "On a fait trembler l’Hôtel de Ville, nos arguments de
campagne ont fait mouche, ont montré le vrai visage de Gérard Collomb",
s’avance Georges Fenech. "Les douze années de Collomb, c’est pas
Disneyland", surenchérit Michel Havard.
Sans forcément se mettre des tapes dans le dos, les deux candidats tombent d’accord sur tous les points.
Pourtant,
à quelques jours d’un nouveau scrutin, il faut continuer à convaincre
les militants, notamment ceux des trois perdants du premier tour. "On a
vu les autres candidats, ils auront bien sûr toutes leurs places dans
nos équipes", précise Havard. "La décision leur appartient, rajoute
Fenech, déjà renforcé du soutien de Myriam Pleynard. Je la remercie,
elle a apporté une fraîcheur. Je suis persuadé qu’elle aura à
s’impliquer".
Interrogé sur le surnom qu’il lui avait donné (Chantal
Goya ndlr), le député de la 11e circonscription du Rhône a préféré
dédramatiser : "Ce n’était pas méchant, on aime bien rigoler".
Georges
Fenech aime bien rigoler mais il n’était pas hilare lorsqu’il a reçu
les piques de Michel Havard quelques heures auparavant. Lui aussi
aimerait dire tout haut ce qu’il pense. "C’est un peu frustrant de
retenir ses coups", lâche-t-il. Michel Havard, hilare, lui confessait
qu’il fallait "les garder pour l’après-primaire".
MH et GF
terminaient leur présentation par un dernier point, de désaccord (enfin
!). Alors que l’UDI doit constituer son bureau rhodanien le 10 juin (le
lendemain du second tour de la primaire), Georges Fenech a
d’ores-et-déjà promis qu’il irait les voir immédiatement "pour bâtir
une liste dès le premier tour des municipales". "C’est la seconde
chose à faire, préfère miser Michel Havard, on va d’abord se réunir
entre nous".
La frustration aura été de courte durée
Signaler Répondreattends arrête tes c.. et COLLOMB c'est un lyonnais
Signaler Répondrenon c'est un paysan bourguignon
alors GIVORS c'est quand même pas le bout du monde !
il sait parler le lyonnais lui aussi
même s'il n'est pas un guignol comme bien d'autres qui n'ont de socialo que le nom et l'opportunité
Equité de la presse, pourquoi pas de phos de Fenech quant il vote ???? oups, il est pas inscrit
Signaler RépondreDis Guignol,le Fénech, il va pouvoir y voter aux primaires?
Signaler RépondreEt non mon Gnafron, le parachuté, il a pas encore touché le sol.
Quand il parle d'UDI, il parle des millonistes Fénech non?
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