La bise kiss-cool entre Berra et Havard - Lyonmag
L’équipe de Michel Havard souhaitait répondre à celle de Georges Fenech
en montrant ses forces vives. Alors que le député de la 11e
circonscription paradait ce mercredi matin dans le 6e avec les candidats
ralliés Emmanuel Hamelin et Nora Berra, Michel Havard s’entourait d’une
vingtaine de militants. Certains ont soutenu Nora Berra au premier tour
de la primaire UMP comme Stéphan qui a même interpellé l'ancienne secrétaire d'Etat au marché Elmaleh. Ceux qui ont fui le camp Hamelin restent cachés
mais travaillent en sous-marin.
"Répartissez vous en freestyle, tout
Ainay doit voter Michel Havard", annonce le candidat arrivé en tête au
premier tour. Direction le fleuriste, la coiffeuse, le boucher du
quartier huppé du 2e arrondissement qui penchait plutôt pour Fenech au
premier tour.
La poignée de main gaillarde entre Fenech et Havard - LyonMag
Mais cette simple opération tractage allait prendre une
tournure incroyable en fin d’après-midi. Sous un soleil de plomb, les
équipes de Michel Havard retrouvent celles de Georges Fenech sur le
marché Carnot. On s’embrasse, on se sert la main, on rigole, on tracte
dos à dos, on saute sur la même grand-mère susceptible de se déplacer
dimanche prochain. Même les deux directeurs de campagne, Damien
Gouy-Perret et Renaud Pfeffer se tombent dans les bras.
Mais malgré la chaleur qui s’empare de la place rendant hommage au président assassiné à Lyon, l’ambiance va devenir glaciale.
D’abord
parce que Nora Berra et Georges Fenech arrivent et que les
retrouvailles post-ralliements avec Michel Havard sont dures. Devant
l’objectif de LyonMag, le président d’Ensemble pour Lyon embrasse sa
conseillère municipale. "Tout va bien ?", lui demande Berra. "Tout va
bien", répond Havard, sans plus de civilité.
La poignée de main avec son adversaire de la primaire est plus théâtrale et plus franche.
Michel Havard, qui n’a pas apprécié d’avoir appris le ralliement de son "ami" dans la presse, semble enterrer la hache de guerre. Ou du moins lui dire qu’il ne veut plus entendre parler de l’incident.
Les quatre élus reprendront ensuite leur opération tractage à quelques mètres les uns des autres. "C’est chiant, on se marche dessus", lâche un militant d’Havard. Ce dernier peut toutefois se féliciter de ne pas avoir vu les candidats appliquer sa remarque au pied de la lettre.
Du pain, des jeux, du popcorn (copyright Romain Blachier). Merci LyonMag de me faire kiffer tous les soirs en rentrant chez moi
Signaler RépondreIL faut un vrai combat pour 2014,seul MR Fenech ,peut se mesurer au dinosaure de Lyon.
Signaler Répondrec'est faux, les 3/4 des militants de Nora Berra et Hamelin sont bien chez Fenech, désinformation du camp de Havard, c'est navrant...
Signaler RépondreCe qui est amusant dans cette histoire c'est que d'un côté les militants de Nora Berra et Emmanuel Hamelin filent rejoindre Michel Havard parce qu'ils sont convaincus du prétendu humanisme du Président d'Ensemble Pour Lyon et d'un autre côté les directeurs de campagne de campagne de Fenech et Havard affichent leur complicité et leur amitié ... à ne plus rien comprendre de la ligne droitière des candidats ... Ah si les électeurs savaient ce que disent les plus droitiers de l'équipe de Michel Havard, ils qualifieraient Georges Fenech de candidat de la droite molle !
Signaler RépondreEffectivement il y aura un seul représentant de l'UMP le prochain WE. Pourquoi s'énerver du soutien de Pierre ou de Paulette pour Dupont ? Que le plus fair-play gagne, sans pour autant être naïf. ( Assez curieusement, un naïf ne gagne jamais )
Signaler Répondrevive collomb
Signaler RépondreMichel Havard est le vrai rassembleur car lui sait pardonner! Dimanche, je vote Havard car je ne veux pas d'un hussard comme candidat mais d'un véritable amoureux de ma ville!
Signaler RépondreAllez Michel!
Gérard collomb est content, le 3 ème mandat approche tranquillment, quand on voit ce genre de spectacle
Signaler RépondreVoilà tout est bien qui finit bien.
Signaler RépondreLes lyonnais décideront.
La droite et le centre seront rassemblés lundi, n'en déplaise à Gérard COLLOMB.