Il venait d'apprendre sa mise à pied pour 12 jours suite à une
altercation avec un supérieur. Neuf mois après, il raconte dans
l'émission "Sept à Huit" sur TF1 les raisons qui l'ont poussé à
commettre l'irréparable. "Quand on en arrive là, explique-t-il, c'est
qu'on a l'impression de ne plus avoir de recours, on est au bout du
rouleau, et on se sent lésé, lynché, lâché. Les 12 jours de mise à pied
ont été pour moi une exécution. Me retrouver au tribunal administratif,
pour moi c'était un déshonneur total".
"A un moment donné, je me suis dit : c'est maintenant"
Manuel Gongora explique qu'il s'agissait d'un acte prémédité. Avant
d'être sanctionné il avait prévenu : "j'avais dit que si je devais avoir
un seul jour d'exclusion, je passerais à l'acte, je m'immolerais. Je ne
savais pas quand j'allais le faire. A un moment donné, à 8h du matin,
je me suis dit c'est maintenant. J'ai été acheter un briquet et chercher
un bidon d'essence. J'ai téléphoné aux collègues pour les prévenir de
descendre avec un extincteur, ils n'ont pas compris. C'est un collègue
qui m'a vu sur le parking. Quand j'ai senti qu'il allait m'en empêcher,
j'ai allumé". D'autres personnes sont alors arrivées avec un extincteur
et ont éteint le feu. "C'est indicible comme douleur", raconte-t-il les
yeux aux larmes.
Manuel Gongora s'est retrouvé brûlé sur 80% du corps. Il a passé deux
mois dans le coma à l'hôpital. A son réveil, il avait perdu 24 kg, "je
ne pouvais plus rien faire, j'étais détruit". Interrogé sur les raisons
de son geste désespéré, il explique : "On le fait pour rétablir la
vérité, pour faire bouger les lignes, pour que les choses changent. Moi
et mes collègues nous subissons beaucoup. Quand on est dans cet état,
dans cette colère, dans cette révolte, on peut plus vraiment penser.
C'est vrai que je ne me suis pas posé la question, je me la pose
aujourd'hui. Je ne regrette pas le geste, mais je regrette d'avoir fait
du mal à ma famille".
"Je n'ai jamais voulu mourir, je voulais que ça se fasse dans un coup d'éclat"
Après le drame, sa sanction a été levée. "C'est cher payé, mais
l'honneur d'un homme vaut cher. Etre humilié dans son travail, c'est
être réduit à néant, car le travail c'est toute une vie". Manuel Gongora
affirme toutefois : "Je n'ai jamais voulu mourir, ce que je voulais c'est
protester, et je voulais que ça se fasse dans un coup d'éclat".
Concernant ses projets d'avenir, il affirme qu'il aimerait retourner
travailler : "aujourd'hui je ne m'en sens pas capable, mais je vais
travailler pour" conclut-il.
Le CHSCT du Grand Lyon doit rendre les conclusions de son enquête sur le geste de Manuel Gongora dans quelques mois.
Savez-vous la différence qu'il y a entre un fonctionnaire et un ministre... ben y en a pas!
Signaler RépondreÇa ferme sa gueule ou ça démissionne.
Et c'est du vécu!
L'avantage, c'est qu'il n'existe pas de préavis dans la fonction publique... donc vous faites ça le soir et votre chef le lendemain est tout comme un con!
Et clairement, le privé, c'est dur... mais vous êtes libres!
....ben comme ca vous savez comment cela ce passe dans le privé.
Signaler Répondre1789 de nouveau !!!!!!!!!!!!
Signaler Répondreil ne reste que cette solution , retablissons la guillotine place bellecour pour tous les hommes politique qui se sont enrichis sur le dos des travailleurs.
j'ai été agressé en 2007 sur mon lieu de travail à la voirie du grand-Lyon j'avais mon téléphone portable à l'oreille et je communiquais avec mon délégué syndicale CFDT à 7h30 du matin , mon agresseur étais un agent du service , qui était couvert par l'ingénieur qui me harcelait tous les jours, parce que j'avais tiré la sonnette d'alarme le 20 avril 2005 soit 2 années avant mon agression lorsqu'un autre agent du même service avait et défiguré par arme à feu par un agent de maîtrise !
Signaler Répondrej'ai perdu connaissance et 16 de neuro hématome au cerveau, dents cassées plaies au visage etc; aujourd'hui cette affaire n'est pas terminée , on a tout fait pour m'écraser ,et l'avocat de mon agresseur se sert de faut témoins , il faut dire qu 'il y a eu plusieurs agression sur ce lieu de travail , et notamment par ce même agresseur couvert par la hiérarchie dont j'avais alerté, mal m'en pris , d'avoir voulu que cesse ces violences
je suis encore à ce jour soit sept ans après multiple renvois , de m'apercevoir que la défense de mon agresseur fait tout pour chercher une faille afin de me trouver tous une responsabilité bien que j'ai toutes les preuves écrites et notamment un enregistrement de magasine de la santé sur la 5 quand le 20 avril 2005, un collègue de travail a été criblé de plomb au visage et dans l'oeil par un agent de maîtrise nommé par cet ingénieur qui couvrait les agresseurs par copinage compte tenu des magouilles dans cette subdivision
j'ai été mis à terre en 2007 dans mon année de mes 60 ans je n'ai aucune aide ni un un mot de sympathie , ni excuses , ni même ma médaille du travail !! on m'a mis en retraite invalidité en 2011 , j'ai commencé a travailler en 1961 à l'âge de 14 ans , donc après 50 années dans le monde du travail;
après un syndrome du stress post traumatique , . il est curieux de savoir que font les auteurs de ces faits, qui sont protégés , le suis doublement victime, voir même à passer pour l'agresseur
Le plus touchant c'est son vouloir revenir travailler dans la même entreprises quand il en sera capable. Pourquoi chercher a revenir au même boulot pour prouver a des gens bloqués dans un jugement de lui qu'il est compétant On est bizarre nous les humains. Et ses copains s'en avaient lave les mains. Je m'identifie a lui. Moi aussi je reviendrai a mon boulot s'ils veulent encore de moi.
Signaler RépondreJe m'interroge sur la disparition du replay de l'émission sur MyTf1, peut être que le témoignage poignant et lucide de Manuel Gongora sur les failles du Grand Lyon dérange ?
Signaler RépondreIl faut se battre pour que cette tragédie humaine ne soit pas oubliée et que le geste de Manuel fasse bouger les choses, que son combat pour la vérité ne soit pas vain.
je travaille au grand lyon depuit des annees on est commander par des incapables qui mette la pression absenteisme record et depression a tout les niveaux
Signaler RépondreC'est étonnant, ce drame de la vie humaine ne passione guère les foules et laisse sans commentaires, alors qu'a chaque coups de pelles sur le terrain du grand stade de LYON à Décines, on a droit a des centaines de commentaires.
Signaler RépondreA MÉDITER.......
On pousse les salariés au bout du rouleau, avec comme épée de Damoclès le chômage.
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