Cet été, des négociations sur un accord de libre-échange commercial s’ouvrira entre la Commission européenne et les Etats-Unis. Aurélie Filippetti, ministre de la culture s’est assurée qu’en soit exclu le secteur de l’audiovisuel.
Une démarche qui n’est pas du goût de José Manuel Barroso. Celui-ci a affirmé que, parmi ceux qui défendent l’exception culturelle, "certains disent être de gauche mais ils sont en fait extrêmement réactionnaires".
Sur RTL, mardi matin, Jean-Michel a montré les dents. "Je pense que tous les gens qui fragilisent la culture, il faudrait réviser son histoire, sont les réactionnaires, a-t-il affirmé. Ce n'est pas si grave parce que je pense que monsieur Barroso est un accident de l'Histoire et qu'on continuera à écouter Pink Floyd, Gainsbourg ou regarder Almodovar, Costa Gavras ou Wim Venders quand on ne se souviendra plus de son nom". Avant de conclure, "M. Barroso n’est plus un enfant et mérite une bonne fessée".
Le nouveau président de la confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs a aussi tenu à faire part de son soutien face à l’action d’Aurélie Filippetti et de Nicole Bricq, la ministre du commerce extérieur. "Monsieur Barroso confond deux choses, la globalisation, dont il fait usage en tant que mots à tort et à travers et l'universalité... L'exception culturelle, c'est en fait l'exception des cultures. C'est l'exception de la culture par rapport à tous les secteurs de l'économie. La culture aujourd'hui c'est un petit peu comme l'environnement... La culture, la propriété intellectuelle, les droits d'auteur qui en découlent sont un des piliers des fondements de la démocratie, de notre liberté."