Certes, on peut s’agacer de voir parfois résumer notre cité au cliché gastronomique dans la presse de Paris.
Lyon et son agglomération est riche de ses savoirs-faires, de tous ses savoir-faire. Par exemple dans le domaine de l’innovation technologique et des start-up, de l’artisanat et des commerces d’avant-garde comme de tradition. Elle est aussi un centre culturel de premier ordre. Un lieu de production industriel comme on en fait peu. Elle incarne une histoire et une culture unique. Mais à la fin de la fin, on retombe toujours sur le manger à Lyon.
La gastronomie, c’est dans l’ADN de notre culture. Remarquez, on ne saurait, une fois expurgés les clichés habituels, que s’en féliciter à grandes gorgées de Fleurie ou de Condrieu.
C’est justement une reconnaissance de l’ensemble de nos savoirs faire, des pains de Mano et de Jocteur, des Saint-Marcellin de la mère Richart, du travail des poissonneries Vianney et de Maury et nos multiples cavistes, aux établissements remplis de flacons de rêves.
Et puis, bien sûr, dans ce cortège, s’avancent les plats de nos multiples cuisiniers, qu’ils soient dans la tradition novatrice chez Laurent Bouvier, au Puy d’Or, dans le classique de qualité au Café des Fédération ou dans des expérimentations nippono-française à En Met Fait ce qu’il te plait ou à l’Ourson qui boit. Sans compter bien sûr nos grandes institutions que sont les établissements de Tetedoie et Marcon, tous deux aux côtés de Gérard Collomb pour annoncer la bonne nouvelle aux Lyonnais.
Ce projet, ce seront des manifestations sur la gastronomie, du rayonnement, un travail de réflexion, d’expérimentation sur l’ensemble de la filière des métiers et commerces de bouche.
On vient depuis longtemps chez Paul Bocuse, qui est un autre parrain du projet dans l’équipe rassemblée par le Maire de Lyon en vue de la réussite du projet, à l’institut Vatel apprendre de très loin comment on fait à manger à Lyon. Des Japonais envoient ainsi chaque année des dizaines d’étudiants apprendre de nos savoirs dans un institut spécialement construit connaitre les connaissances lyonnaises et beaujolaises : Tsuji.
Avec la cité de la gastronomie, on portera encore plus haut le flambeau de nos savoirs. On ne saurait que s’en féliciter pour tous. Ce projet, c’est une lumière méritée sur l’effort et le travail de très nombreux commerçants et artisans lyonnais, qui travaillent dur pour l’excellence de nos commerces, pour nourrir leur famille et qui créent de nombreux emplois. Son acceptation, après des péripéties, n’est que justice.
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Romain Blachier
ça la fou mal quand même de n'avoir aucun restaurant 3* intramuros pour la capitale de la gastronomie !
Signaler RépondreManger du lyon ... pauvres bêtes :(
Signaler Répondrele travail de nos artisans et commerçants est de premier ordre!
Signaler Répondre@romainblachier la mit car nous faisons piètre figure sur Lyon avec nos 0 *** étoile au guide Michelin sur Lyon intramuros !!
Signaler Répondre"Bref, je pense que tout le monde s'en carre du parcours, "
Signaler Répondrepas sur que les métiers de bouche lyonnais et tous ceux qui travaillent ou veulent travailler dans ce secteur soient de votre avis.
Cette Cité de la Gastronomie, ca fera bien sur le CV. Mais je pense que le parcours du goût de l'Hotel Dieu sera boudé. Si je ne prédis pas à un avenir à la pole de loisirs de Confluence, je reste tout de même circonspect sur la capacité de l'HD à attirer du monde ou du moins à ne pas paraître vide.
Signaler RépondreBref, je pense que tout le monde s'en carre du parcours, on voulait juste montrer nos biceps
j'ai hésité à le mettre de ce fait mais je me suis dit qu'il s'était tellement investi dans le projet qu'on ne saurait l'oublier pour une question de kilométres.
Signaler RépondreRégis MARCON cuisinier lyonnais ???? Vous vous égarez en Haute Loire Mr BLACHIER
Signaler RépondrePas seulement se restaurer mais surtout expérimenter, promouvoir, fédérer des initiatives autour du bien manger
Signaler Répondreet aux tortues ninja ainsi qu'à Nabilla!
Signaler RépondrePar contre beau boulot des cuisiniers lyonnais et de Collomb sur le coup
c'est grâce à Michel Havard
Signaler RépondreCher Romain,
Signaler RépondreEnfin, je comprends quelque chose au sujet de la Cité de la Gastronomie ! Elle sera donc logée à l'Hotel-Dieu entre l'Intercontinental de Gérard Collomb et le Musée du bistouri d'Havard ! remarque quoi de plus naturel qu'un bistouri pour découper une bonne andouillette servie avec deux ou trois légumes tellement émincés qu'ils ne sont plus qu'une molécule de carotte ou de navet, le tout servi dans une salle de restaurant sous le dôme du plus bel édiffice lyonnais !
Bref, un grand bonheur pour nous tous, mais quand même, j'ai un autre projet pour l'Hôtel-Dieu et je t'en ferai part prochainement. En attendant, je garde mon rond de serviette au Garet !
Benoît