Des véhicules électriques de la SITL alignés - LyonMag.com
Le PDG de la SITL (Société d’Innovation et de Technologie de Lyon) a remis les clés de ses deux premiers véhicules utilitaires électriques au Grand Lyon ce mercredi sur le site de son entreprise. Ces deux camionnettes , d’un coût de 24 000 euros chacune, seront respectivement affectées à des tâches de transport de Vélo’v et de patrouilleur dans le tunnel mode-doux de la Croix-Rousse.
Aussi symbolique soit-elle, cette cérémonie marque l’accomplissement d’un pari "pour le moins risqué", comme le précise Gilles Vesco, vice-président du Grand Lyon en charge des déplacements, présent pour l’occasion. En avril 2011, Pierre Millet reprenait l’usine du quartier de Gerland, alors propriété de Fagor, filière du spécialiste d’équipements électroménagers Brandt, pour en faire un lieu dédié à la production de transports écologiques. La transition est toujours visible dans les locaux de la société lyonnaise, les lave-linge représentant encore la grande majorité du budget.
2 087 véhicules en offre de prix
"Mais nous augmentons progressivement les nouvelles activités (qui comprennent également la création de filtres pour stations d’épuration, ndlr) alors que la production de lave-linge continue de baisser, prévient l’industriel isérois. Le but est d’arriver à ce que l’ensemble de l’usine produise des véhicules électriques en 2016." La progression s’annonce rapide. En témoigne le chiffre d’affaires de la SITL. Alors que ce dernier se situait autour de 2 millions d’euros pour les activités nouvelles (soit 8% du chiffre global) cette année, les prévisions annoncent 20 millions pour celui de 2014. 2 087 véhicules sont d’ailleurs en appel d’offre actuellement, alors que près de 150 véhicules devraient déjà être vendus dans les deux mois à venir.
Outre l’aspect économique, la reconversion semble séduire au sein même de l’usine. Des journées de formation sont régulièrement organisées pour préparer les salariés à leur nouveau travail. Car très prochainement, ils passeront intégralement des tambours aux carcasses. Mais la situation de l’entreprise inquiète la CGT, qui a envoyé ce mercredi une lettre ouverte à David Kimelfeld, maire du 4e, également présent, et Gilles Vesco. Le syndicat revendique notamment des garanties sur l’emploi et un maintien des droits sociaux. Mais du côté de la direction, on insiste bien sur la volonté de "pérenniser l’emploi" et d’employer en aucun cas "des mesures de chômage partiel pour raison économique". 430 des 564 postes de 2010 ont d’ailleurs été maintenus, sans toutefois remplacer les départs à la retraite ou pour faute professionnelle.
Preuve que malgré une perte annoncée dans les premières années et un investissement chiffré à 24 millions d’euros, la reconversion a encore un avenir.
Hum, avec du recul, les données s'avèrent inexactes..
Signaler RépondreJuste des effets d'annonce..
Que vont faire nos politiques pour l'emplois en vue des municipales ?
Bravo SITL voilà 1 démarche intéressante vive la reconversion pour les produits de demain!!!!
Signaler RépondreUne réussite lyonnaise qui méritait d'être mise en lumière. Et l'histoire est bien plus belle que les Atelières je trouve.
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