Le but est de mesurer le degré d'intimité que peut avoir une personne
dans son logement, à partir du moment qu'il fait partie d'un ménage de
deux personnes ou plus.
Et le constat est sévère, 6,8% des Rhônalpins rentrant dans cette
catégorie habitent dans un logement suroccupé, soit 355 000 personnes
dans 96 000 logements.
Rhône-Alpes se classe mieux que la moyenne nationale mais moins bien que
celle de la France provinciale. Le chiffre connaît toutefois une baisse
annuelle depuis 1999 qui s'explique par la diminution de la moyenne de
personnes dans un ménage français.
C'est le Rhône qui fait office de vilain petit canard. Son taux de
suroccupation de 7,9% le classe au-dessus de la moyenne nationale. Un
chiffre qui s'explique par la présence de Lyon et Villeurbanne, les
zones urbaines étant bien plus propices à ce phénomène que les zones
rurales de la Drôme ou de l'Ardèche.
Le chiffre annoncé par l'Insee pourrait connaître une importante
augmentation si le cas des 893 000 personnes vivant seules était pris en
compte. Or la superficie de leur logement, donnée obligatoire pour
effectuer le calcul, n'est pas collectée lors du recensement.