La façade de la gare de Perrache débarrassée de la passerelle - DR SNCF Gares & Connexions
Un projet plutôt séduisant bien qu’il soit compliqué de se rendre véritablement compte du rendu final. Il est vrai que l’état actuel de l’échangeur est assez déplorable.
Au fil des années, l’empilement des constructions a rendu compliqué l’accès à la gare de Perrache inaugurée en 1857. Entre les trains, le métro, les trams et les bus, il est parfois difficile de s’y retrouver. Sans oublier les voutes qui permettent de relier les places Carnot et des Archives, sombres et insalubres où les piétons évitent de s’aventurer. "Un échec architectural", pour Jean-Jack Queyranne, le président de la région Rhône-Alpes.
"On travaille sur ce projet depuis trois ans", explique le sénateur-maire de Lyon, très fier de son dossier. Une réhabilitation qui doit permettre de "résoudre le problème de cette barrière que constitue la gare sur la Presqu’île", continue Gérard Collomb. L’objectif affiché, créer une grande artère de l’Hôtel de Ville jusqu’à la Confluence.
Un pôle multimodal ouvert sur la gare Perrache
En trois mots, le projet pourrait se résumer à : détruire, aérer et réhabiliter. Le troisième niveau, composé d’une passerelle reliant la gare à l’échangeur, sera supprimé. Les voyageurs emprunteront donc une nouvelle artère, placée au même niveau que les quais. Pour accéder au pôle multimodal, côté place Carnot, fini les escalators remplacés par une large rampe en pente douce.
Vue de l'échangeur Perrache avec en rouge les structures qui vont disparaître - DR SPL
Le hall de la gare routière sera complètement remodelé. Ainsi l’agence
TCL déménagera sur la place et les escalators, pour rejoindre la
passerelle seront supprimés. Totalement ouvert, le hall sera directement
lié à la gare d’un côté et à la place Carnot de l’autre.
Une fois la
passerelle supprimée, toute la perspective sur la façade de la gare
sera retrouvée et l’horloge, que les Lyonnais désespéraient de ne plus
voir, retrouvera de sa superbe. L'accès à ciel ouvert ne protègera toutefois plus les usagers des intempéries. En cas de grosse pluie, il faudra courir avec ses valises.
La voute côté Saône ne sera,
elle, plus accessible aux voitures et le mur qui la sépare des quais du
métro sera supprimé. La place des Archives et le cours Charlemagne
seront piétonisés à partir du cours Suchet et le terminus du tram T2
sera déplacé jusqu’à l’arrêt Suchet. A noter aussi que la voute sera
percée au niveau de la place des archives pour accéder directement à la
gare TER.
Reste quelques points à préciser, comme la gare routière internationale qui sera délocalisée au cours des travaux. "Nous étudions trois nouvelles localisations possibles dans la périphérie de Lyon", explique Gérard Collomb sans toutefois en dire plus.
Les travaux du nouvel échangeur, qui dureront environ quatre ans, devraient engendrer des perturbations sur les transports. Le trafic des trains (TGV, fret ou TER) ne devrait pas être impacté, la réhabilitation ne touchant pas vraiment les quais des trains. Les trams devraient eux subir les désagréments les plus importants. Des lignes de bus de substitutions devraient toutefois être mises en place. Enfin les métros connaîtront sûrement des perturbations, sans plus de précision.
Les solutions de remplacement seront dévoilées plus tardivement, les travaux ne démarrant qu’en 2016. Ils prendront fin en 2020, pour un coût évalué à environ 65 millions. Les deux-tiers du budget seront financés par le Grand Lyon.
Ah enfin, voilà notre grand urbaniste en chef!
Signaler RépondreBien sûr que le Papy remonté a raison et que Serge le lama ne connait pas du tout sa ville !
Signaler RépondreAutrement, c'est une rustine à 80 millions d'euros (s'il n'y a pas de dépassement) que le gugusse Collomb essaie de nous vendre.
Rustine qui ne satisfera personnes au sud comme au nord et qui (re)coutera encore des millions dans 10/15 ans afin d'essayer de calmer de la population !
Si il avait amener le métro tout de suite sur la Confluence , nous n'aurions pas à nous casser la tête pour savoir comment relier le nord au sud de la presqu'île.
Surtout que demain, les voitures ne pourront plus emprunter la Voûte Ouest sous la gare pour rejoindre la place Carnot, débile idée de la part de notre dirigeant Gérard Collomb !
Sans vouloir jouer je jeu du papy, le métro est vraiment au niveau du sol : légère rampe avant l'entrée en station et tiroir de manœuvre dans la voûte centrale sous la gare SNCF ...
Signaler RépondreHé les gars, je crois que le papy a raison. Le métro arrive à Perrache à la même hauteur que le tramway. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est impossible de le faire continuer jusqu'à Confluence. Laissez les vieux tranquille, surtout si c'est pour raconter des conneries
Signaler RépondrePunaise, les anti-stade confondent le tramway et le metro! Egaux à eux mêmes nos papy!
Signaler RépondreHeu papy, on appelle ça un tramway !...
Signaler RépondreEnterré mes fesses oui ! Les rames qui arrivent à hauteur de la route (et même au dessus du niveau des voitures si on chipote vraiment), c'est ça que vous appelez enterré ?
Signaler RépondreEnterrer le metro?? Heuu tu dois pas le prendre souvent le métro papy pour dire des c... pareilles (encore un antistade complètement largué)
Signaler Répondrele métro est déjà enterré, le faire sauter impossible, l'intérêt c'est de retrouver un lieu plus agréable, voilà papy grincheux.
Signaler RépondreJe vois vraiment pas l'intérêt de ce projet. Faites sauter cet échangeur moisi, profitez en pour enterrer le métro et l'amener à Confluence !
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