356 personnes au total qui réclament des dommages et intérêts au Groupe
Hersant Média et contestent la validité de leur licenciement en novembre
2011 grâce à leur situation de "coemploi". Une fronde que Bernard Tapie
avait vu venir l'hiver dernier lorsqu'il racheta des titres de GHM :
"Je confirme enfin avoir pris connaissance du risque Comareg et
notamment celui du co-emploi", écrivait l'homme d'affaires à
l'administrateur judiciaire.
Selon les anciens salariés, GHM, propriétaire des deux sociétés
liquidées, avait pour obligation de les conserver ou bien de les
licencier en respectant les critères légaux.
L'avocat des ex-salariés d'Hebdoprint, Me Bauer, dans des propos relayés
par l'AFP, met également en cause la "mauvaise gestion" de GHM qui
absorbait les profits de Comareg et Hebdoprint sans les réinvestir pour
préparer "le passage au numérique".
Le 5 novembre prochain, une audience de conciliation se tiendra. Les
avocats des anciens salariés n'excluent pas de passer ensuite à la phase
contentieuse.
Pour rappel, la liquidation de Paru Vendu, journal gratuit d'annonces,
avait laissé 1650 salariés sur le carreau en 2011. Trois repreneurs potentiels
avaient fait preuve d'intérêt à l'époque mais l'un s'était retiré et les
deux autres avaient été jugés non recevables par l'administrateur
judiciaire.