Ils ont marqué le tournant du punk vers la New Wave, en introduisant le Ska en Europe, alors forcément le public de Madness a la quarantaine. On ne s'en serait pas aperçus en regardant juste la fosse déchaînée, pourtant si, le public avait passé l'âge de maturité. Comme le groupe. Les années ont passé, pas la folie (comme leur nom l'indique).
Après une première partie décapante assurée par Man Like Me, avec leurs cuivres en smoking et leur chanteur torse nu arrivé avec un sac Lidl pour se masquer le visage, Madness est arrivé ovationné. Comme toujours, ils sont tous en costume, sobres, flegmatiques. Le chanteur ressemble avec ses cheveux gris à Sergueï Bubka, il a gardé ses lunettes de soleil, comme la plupart de ses musiciens. Seul le pianiste porte leur légendaire porc pie hat.
Leur musique, inspirée du ska jamaicain, a su rester dans l'air du temps avec des musicalités rock, pop, exotique même. Le public était impatient de les voir et n'a pas été déçu, notamment quand sur la fin Madness a enchaîné Baggy Trousers et Our House, deux de ses plus grands hits, déchaînant l'assemblée jusque dans les tribunes, debout. Les bras se sont tendus et ont ondulé sur It Must Be Love.
Pleins d’énergie et de sourire, les britanniques se sont montrés très avenants envers leur public, l'un des chanteurs demandant même aux vigiles qui sortaient manu militari un spectateur de faire monter ce dernier sur scène. Une soirée en forme de cure de jouvence pour beaucoup, de découverte pour d'autres : non, les concerts pêchus ne sont pas l'apanage des groupes modernes, les "vieux" en ont encore sous le pied !
Fabio on était debout on dansait comme des fous! tu nous as pas vu, t'étais trop hypnotisé par Madness, on te comprend, NOUS AUSSI!!!!!!!!!
Signaler RépondreSuper soirée! Madness toujours au top!! Le sourire et l'énergie.. dommage que les personnes dans les gradins ne bougeaient pas!
Signaler Répondre