Le défenseur du Sporting Lisbonne, du haut de ses 26 ans, arrive avec l’étiquette flatteuse d’international portugais. Pourtant, au regard de son parcours, Miguel Lopes ne fait pas office de crack. Encore moins de première solution.
Car, non loin de là, à Sochaux, Sébastien Corchia doit ronger son frein. Le jeune Espoir français était le successeur désigné d’Anthony Réveillère, celui qui devait "signer demain ou cette semaine". Pour des raisons financières, l’OL a finalement activé une piste moins onéreuse mais aussi moins intéressante sur le plan sportif.
Solution d'avenir ?
Miguel Lopes restera à Lyon un an minimum. Le montant de son option d’achat n’a pas été communiqué mais certains avancent la somme folle de 10 millions d’euros. A ce prix là, même si Miguel Lopes permet à l’OL de remporter le Championnat de France, pas sûr que Jean-Michel Aulas sorte son chéquier. C’est donc un choix sur le court terme qu’à fait le club. Loin des quatre années de contrat proposées à Corchia.
Miguel Lopes arrivera à Gerland avec le statut de bourlingueur. Le latéral n’a pas vraiment la bougeotte mais les circonstances ont fait qu’il a connu déjà six clubs à 26 ans. Et rare sont les équipes où il su s’imposer et disputer plus de 15 matchs. Sa dernière saison complète remonte à 2010 avec le Betis Séville où il termine champion de deuxième division espagnole.
Le fait que le Sporting accepte de prêter son joueur de 26 ans (pas vraiment l’âge où l’on part s’aguerrir) laisse les supporters lyonnais pantois. Y-a-t-il anguille sous roche ?
Un CV à double lecture
Mais alors quid de son statut d’international ? C’est à Braga que Miguel Lopes se rappelle au bon souvenir du Portugal. Paulo Bento décide de l’emmener à l’Euro 2012. Banquette durant la compétition puis quatre petits matchs plus tard, Lopes ne fait plus partie des joueurs sélectionnés. Les derniers matchs de qualification à la Coupe du Monde 2014 se sont joués sans lui.
Mais avec une liste élargie, et s’il effectue une belle saison avec l’OL, le défenseur pourrait prétendre à une sélection pour le mondial brésilien. Sans toutefois remettre en cause la place de titulaire occupée par Joao Pereira.
Rémi Garde a donc récupéré un joueur dont le potentiel n’a jamais été confirmé, la faute aux blessures et à Porto qui ne l’a jamais laissé s’épanouir hors de ses terres. Miguel Lopes, comme Mouhamadou Dabo, présente l’avantage de pouvoir jouer à droite comme à gauche. Il a, à sa décharge, une expérience très faible du haut niveau. Deux matchs de poule en ligue des Champions, un seul d’Europa League, le bilan est mince.
Et après le flop monstrueux de Fabian Monzon, le cas de Miguel Lopes apporte plus de questions que de réjouissance. Le Portugais, qui sera épaulé par son gardien et homonyme Anthony Lopes, devra faire taire ses détracteurs. A coups d’accélérations fulgurantes et de classe portugaise.
faut pas jouer les pauvres quand on est plein de sous (en évasion fiscale)
Signaler Répondreaulas ouvre le capital ras le bol de la rigueur
Signaler RépondreOn s'est fait roulé dans la brandade...
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