Les salariés de Kem One avec banderoles et fumigènes devant le tribunal de commerce de Lyon - Photo LyonMag.com
A grand renfort de banderoles et de fumigènes, ce qui a conduit les forces de l’ordre à sécuriser les abords, ils ont exprimé leur inquiétude alors que 1 300 emplois sont en jeu, notamment à Lyon et Saint-Fons.
Le tribunal a donné aux huit candidats jusqu'au 9 septembre pour rendre leur dossier de candidature complet. La décision définitive sera annoncée le 26 septembre. Parmi les repreneurs potentiels, qui souhaitent garder l'anonymat, figureraient trois fonds d'investissement venant des États-Unis, de Grande-Bretagne et d'Italie, un groupe européen, et également des acteurs locaux : un ancien membre de la direction du groupe Elf-Atochem et l'ancien dirigeant du site bas-alpin de Kem One, implanté à Château-Arnoux-Saint-Auban (04).
200 à 300 salariés de Kem One manifestent - LyonMag.com
Pour rappel, Kem One est le fruit de la cession du pôle vinylique du groupe chimique Arkema à l’homme d’affaires américain Gary Klesch, intervenue en juillet 2012. Un homme d’affaires que le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, s’était dit prêt à trainer en justice "si des irrégularités ont été commises dans la gestion de l'entreprise". La CGT a d'ailleurs indiqué qu'elle avait lancé une action en justice pour faire annuler la vente d'Arkéma à Klesch.