Jean-Jack Queyranne et Muriel Pernin lundi matin - LyonMag.com
"On croule sous les commandes ! Le carnet est rempli", assure Muriel Pernin, président fondatrice des Atelières.
Parmi les nombreux clients : Zahia, la célèbre ex escort-girl
qui a confié à la société de Villeurbanne une partie de sa future
collection de lingerie de luxe. "Ces ouvrières ont vécu quelque chose
de très dur. La création des Atelières est une jolie histoire, je suis
contente d'y participer", a-t-elle affirmé dans une interview
accordée au JDD ce week-end.
Agnès b. collabore également avec les ex-Lejaby ; la créatrice de mode
parisienne fait confectionner sa prochaine ligne de lingerie dans
l'atelier de Villeurbanne. Elle sera d'ailleurs présentée en septembre
prochain lors de la fashion week.
La marque Cache Coeur, spécialisée dans la lingerie d'allaitement a
également fait appel à Muriel Pernin et à son équipe.
Si tout va bien du côté des commandes, ce n'est pas le cas de
l'organisation de la production qui est actuellement la principale
difficulté des Atelières. "La prise en charge de la petite quantité est un casse-tête", explique la présidente-fondatrice. "Pour trouver la bonne formule, on essaye. Notre survie dépend de la construction du modèle d'organisation",
poursuit Muriel Pernin qui réfléchit chaque jour sur cette question
avec son équipe.
Les Atelières doivent également faire face à la concurrence de
l'étranger dont le coût de production est attractif pour les
entreprises. La société de Villeurbanne reste elle sur ses positions :
ne pas baisser le prix par minute et privilégier le made in France. "Ce n'est pas de la bagarre, c'est de la discussion", insiste Muriel Pernin qui estime à moins d'un million d'euros le chiffre d'affaire des Atelières cette année.
Pas question pour autant de baisser les bras : la société
coopérative a plusieurs projets pour les prochains mois, dont le
principal est d'ouvrir une boutique web. Le principe : chaque client
propose un modèle unique que les Atelières produisent et diffusent avec
au bout l'espoir de trouver de nouveaux débouchés. Les fondateurs de la
société souhaitent également mettre en place un complément de formation
au sein de l'atelier en faisant appel à des formateurs ayant pour
objectif "d'accompagner le geste" des couturières et "de transmettre le savoir d'hier".
A noter que le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack
Queyranne a pu se rendre compte lundi lors d'une visite de tout le
travail réalisé par les Atelières depuis ces derniers mois, notamment en
discutant avec plusieurs salariés. Pour rappel, la région avait investi
60 000 euros dans le projet de création des Atelières qui compte
aujourd'hui 31 personnes, des femmes et des hommes âgés de 20 à 60 ans.
je souhaiterai acheter mes sous-vetements chez vous pour soutenir la qualité française. comment faire.....
Signaler Répondrecordialement.
Je souhaiterai acheter mes sous-vêtements chez vous pour soutenir la qualité française .
Signaler RépondreComment faire ?
Cordialement
Comment faire pour voir et commander chez les Atelieres ?
Signaler Répondrecomment passer une commande de vos sous-vêtements. Merci sophie
Signaler Répondrebonne nouvelle, 30 personnes qui se sortent la tête de l'eau.
Signaler RépondreEncouragements pour trouver les ajustements et bravo ! bonne continuation.
Signaler Répondreune bonne petite nouvelle en ces temps bien difficile :-)
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