Une dizaine d'opposants au Grand Stade devant la CCI - LyonMag
Jean-Michel Aulas présentait officiellement à la presse le Grand Stade, dont la construction débutera dans les prochains jours. Le président de l’OL a bouclé vendredi dernier le plan de financement, soit neuf ans après le début du projet.
Pour l’occasion, Pierre Moscovici, avait fait le déplacement, se félicitant de "ce jour important pour le développement de la région, bien au-delà des échéances sportives de 2016". Rappelant le rôle limité de l’Etat dans ce projet, notamment via la Caisse des Dépôts et Consignation, le ministre du Budget a surtout parlé du "rôle de facilitateur" que ses équipes ont pu jouer.
Michel Mercier, vice président du conseil général, Bernard Rivalta, président du Sytral et Gérard Collomb avait aussi fait le déplacement. Tout comme Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football, qui, à son arrivée, est tombé dans les bras de Jean-Michel Aulas.
Le futur Grand Stade de l'OL - DR
A l’extérieur de la CCI, l’ambiance était plus tendue. Présence
ministérielle oblige, de nombreux agents assuraient la sécurité. Une
dizaine d’opposants anti-stade s’étaient donnés rendez-vous et ont
déroulé une banderole pour protester contre le projet.
Un projet à 405 millions d’euros
Le
Stade des Lumières devrait être prêt pour la saison 2015-2016. Un
timing parfait pour accueillir la Coupe d’Europe, qui se déroulera en
France en 2016. "Nous sommes candidats à l’organisation du match d’ouverture, à des matches de poule et d’une demi-finale", a déclaré Jean-Michel Aulas.
En
quelques chiffres, le futur Grand Stade sera composé de 58 000 places,
dont 3 000 places visiteurs et 6 000 places VIP, 16 000 places de
parking et 350 places pour personnes à mobilité réduite. La pelouse sera
à ciel ouvert, mais les tribunes seront entièrement couvertes. Il
pourra accueillir d’autres sports comme le rugby, mais aussi des
évènements culturels.
Le projet ne contient pas seulement un stade
mais aussi tout un complexe sportif, avec un centre médical dédié au
sport, un centre de loisirs, un centre de remise en forme, un
auditorium, deux hôtels et des immeubles de bureaux.
A partir du 1er août, la société va pouvoir émettre des obligations d’une valeur nominale unitaire de 100 euros. "Ces obligations sont ouvertes aux actionnaires comme aux non-actionnaires", explique le président de l’OL.
Bref un montage complexe qui n’a pas été facile à réaliser. Le président de l’OL va maintenant sûrement souffler un peu et suivre les conseils de Philippe Grillot le président de la CCI : "Jean-Michel, tu as besoin de repos".
boycotte
Signaler Répondred'accord, et veuillez m'en excuser, vous serez obligés de faire descendre le curseur pour voir LYON dans les profondeurs de la 6e place .....
Signaler Répondreça c'est du rayonnement lyonnais ! mais pas le bon dommage !
Pourquoi un stade pour une équipe qui va être en division d'honneur dans 2 ans
Signaler RépondreLe titre de l'article se suffit à lui même ...
Signaler RépondreLe doux mot de "VICTOIRE" ...
Alors Luciole, elle peut toujours causer et cracher sa haine ....
tu plaisantes quand tu dis que les transports à créer vont servir à l'Est Lyonnais - Dans tous les dossiers d'enquête(ou bien il faut dire qu'une enquête est de la foutaise ! ce en quoi, tu n'aurais pas vraiment tord !)
Signaler Répondreces infrastructures sont dédiées et on nous expose qu'elles ne seront e fonctionnement que l'équivalent de 7 jours pleins par an .. en pointillés bien sur ! De toute façon comment justifier le service d'un tram qui passe aux heures de spectacles et dont le tracé obère définitivement une évolution vers une réelle desserte des besoins tels que les zones d'activités qui voient arriver 20.000 salariés chaque matin - sans aucun transport lourd - Le tram vient chercher le panneau CHASSIEU mais contourne la commune en passant par les prés pour desservir les lapins sur 4 km sur des infrastructures réservées ...
Il faudra que tu arrêtes de rêver et lire précisément ce qui nous attend dans l'est lyonnais et qui n'est pas bienvenu malgré tous les apparats qu'on y adjoint - et ceux qui "racontent" autre chose sont des menteurs, jusqu'à preuve du contraire
Quant à la surface, tu n'es vraiment jamais allé à MUNICH le bayern dispose de tous les accessoires sportifs comme tu les décris, la différence ici c'est que c'est une immense promotion de spéculation immobilière où le m2 de bitume est laissé aux voisins parce que moins rentable qu'un m2 doté d'un CES (coefficient d'emprise au sol) de 1 illimité en hauteur - il n'existe aucun terrain sur l'agglo jouissant d'une telle constructibilité - le tout étant, embranché TRAM et sécurisé sous caméra par les contribuables, bradé volontairement à un pote qui en fait un enrichissement indu et s'encaisse des plus values qui appartiennent aux contribuables qui en sont encore à ce jour propriétaires .....
Le reste n'est que littérature sur fond de mauvaise foi et manipulation des populations que l'on n'a pas voulu consulter démocratiquement, et on comprend le pourquoi
On peut comparer Munich et Lyon sur le fait d'être propriétaire du stade, au niveau de la surface, à Lyon cela s'explique par le fait qu'il y aura une aire de jeux, une médecine du sport, 2 hôtels, un centre d'entrainement, des bureaux en plus du stade
Signaler RépondreAprès pour la question du parking je suis d'accord avec toi, mais moins sur les transports en commun car lyon même est bien désservie mais St Priest, Décines.... il n'y a déjà plus grand chose, alors à moins de faire le stade en plein centre ville, il vallait mieux le faire le long de la rocade (moins enclavé qu'à Gerland où le départ après match est d'une galère sans nom).
Mais justement j'aimerais qu'à l'avenir avec ce stade, le métro puisse être prolonger dans l'Est lyonnais et je pense que le stade est une bonne raison pour desservir tout l'Est lyonnais qui est quand même très mal quadrillé par les transports en commun.
Bah va voi les chiffres de la LFP sur les dernières saisons.
Signaler RépondreJ'ai été abonné 4 ans mais pas l'année dernière et je peux te dire que tu as un peu tout faux mais bon !!!!
OH oui faisons des prisons ça va servir à de nombreux citoyens ça!!!
Signaler RépondreEt t'as jalmais eu des gens de ton entorage retenus à l'hôpoital ou dans des cliniques alors qu'ils pouvaient rentrer chez eux.
Aulas devrait donc garder les gens au moins 5 h par match.
Allons allons pas de conneries ici et puis que je sache, c'est bien le gouvernement qui a dédié une partie des finances à la création ou aux extensions de nombreux stade, comparons le coût stade par stade selon les villes enfin bref ne dites pas de sotises et réfléchissez donc.
Moi les hôpitaux je fais même mieux, je ne retiens pas (parfois de force des gens qui peuvent rentrer chez eux et je réduis le trou de la sécu).
Et toi tu me compare ça à un stade ou à peine 80M est de l'argent public mais mon pauvre tu vis sur une autre planète. Attaque toi au vrai sujet!!!
je me débrouille vraiment mal je vais régulièrement aux matchs de l'OL à Gerland et chaque fois un tiers du stade est vide alors que sont proposées des places à 10 euros pour achever de remplir les gradins... 78% de remplissage même s'il s'agit d'une moyenne j'ai comme un gros doute...
Signaler RépondreLors de l'ouverture du stade, l'OL pourrait être en ligue 2 avec des pointes à 10 000 spectateurs.
Signaler RépondreQue d'argent gaspillé quand Lyon a déja le stade de Gerland remis aux normes il y a 15 ans pour la coupe du monde.
Nouveau stade : 16 000 places de parking / Gerland : desservi par le métro.
Cherchez l'erreur...
Sans parler des terres agricoles que ces grands projets n'arrêtent pas de réduire.
On voit que le plus important pour nos politiques c'est le foot (l'opium du peuple) et pas la nourriture.
Quand on voit Moscovici qui se déplace pour cela, pour la photo, cela montre le niveau.
Dommage pour les habitants du Rhône et du Grand Lyon qui vont déjà devoir supporter le coût du musée des Confluences dans leur impôts.
le stade de Munich - parlons en !
Signaler Répondredes ressemblances ? certes dans la capacité de spectateurs,
c'est la seule !
Par contre tant de différences, sur la construction du stade, sur la concertation et la consultation des riverains, sur le terrain d'assiette du stade (8 ha pour Munich, 50 pour Décines), sur les dépense publiques, notamment d'infrastructures d'accès
-pré-existantes pour Munich, et écologiques puisque transports en commun déjà en exercice, parkings in situ
- entièrement à créer (100 ha de bitume) et parkings agrandis à l'extérieur, sans utilité autre que le mono-utilisateur bénéficiaire coté en bourse - le tout sur le dos des contribuables, puisque les gares ou métro sont aux antipodes
et des fraudeurs des deux cotés (le pt du Bayern est poursuivi pour fraude fiscale)
.... on en saura plus sous peu pour le deuxième
83% de taux de remplissage moyen c'est bien loin des taux de remplissage des crèches, des écoles, des hôpitaux, des maisons de retraites ou des prisons.... que l'argent public serve au PUBLIC!!!
Signaler RépondreExact faites attention aux articles:
Signaler Répondre" Le lien entre résultats et taux de remplissage est donc évident, et les dirigeants de l’Olympique Lyonnais pourront le confirmer.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 91,4% (2004-2005), 93,7% (2005-2006), 93,9% (2006-2007), 90,9% (2007-2008)... Du temps de l’outrageante domination des Gones sur le championnat, le Stade de Gerland était plein à craquer ! Mais depuis, le club septuple champion de France est vierge de tout sacre en Ligue 1, et cela s’en ressent sur l’affluence dans son enceinte puisque, dans la saison en cours, Gerland est rempli à hauteur de 74,9% ! Un chiffre largement inférieur à ceux précédemment cités, et qui place l’OL à la septième place de ce classement, derrière Brest et devant Nancy, c’est dire."
74.9% l'an dernier c'est pas si mal...vivement que les résultats revienent
Euh oui après il ne parle jamais de L'allians arena de munich par exemple, il faut se méfier de cet article, tout me paraissait crédible jusqu'à ce que je vois le taux de remplissage de Gerland, il n'y a qu'à chercher sur internet que pour s'apercevoir que l'année dernière (plus faible affluence) Gerland affichait 78.2%.
Signaler RépondreSue les 4 dernières années (pas les meilleures), Gerland affiche 83% au niveau du taux de remplissage rien à voir avec le Mans
Le 58 % c'est le taux de remplissage des 2 1eres journée en pleine vacances et l'année dernière c'était le même taux de remplissage après 2 journées donc ce chiffre ne signifie absolument rien. Il faut faire la part des choses car le journaliste qui écrit un article sur le Bayern de Munich n'aura pas le même point de vue que le journaliste qui parle du Mans.
Et pour rappel, Le Mans n'est pas propriétaire de son stade.
Donc faites bien attention aux articles, on fait dire ce que l'on veut aux chiffres !!!
Je vous conseille de lire cet excellent article du jour...http://www.sofoot.com/blogs/la-science-du-foot/l-economie-des-stades-149910.html
Signaler RépondreAulas, chef de chantier,?voilà une bonne cage!!!!! allez Président ,osez osez , il y a des roms sur le chantier !!!!!
Signaler RépondreUn jour tu chantes,
Signaler Répondrel'autre, tu déchantes !
GOUVERNER c'est PREVOIR,
et non pas faire et refaire du buzz sur n'importe quelle information, faussement rapportée,
à destination des faibles, ceux qui sont captifs des paroles des bonimenteurs, à des fins personnelles
Est-ce que M.Aulas savoure aussi l'Europa League et le ventre mou de la L1 ?! :)
Signaler RépondreL'Olympique lyonnais en situation financière périlleuse
Signaler RépondreLe club de Jean-Michel Aulas se retrouve dans une situation financière extrêmement périlleuse après son élimination de la Ligue des champions, mercredi 29 août. Explications.
Yann Duvert BFTV
Le 29/08/2013 à 6:37
- +
Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, doit amèrement rgretter l'élimination de son équipe en Ligue des champions. (Reuters)
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OL GROUPE
Le couperet est tombé pour l’Olympique lyonnais. Le club de Jean-Michel Aulas ne disputera pas la Ligue des champions après son nouvel échec face à la Real Sociedad, mercredi 29 août.
Mais outre la déception sportive, le coup dur est également économique. La stratégie financière du club prend en effet en compte une qualification en Ligue des champions. Jusqu’à l’an dernier, les résultats de l’équipe lyonnaise lui ont donné raison, avec 12 qualifications consécutives. Et la quatrième place obtenue en championnat, seulement qualificative pour l’Europa League, avait alors été compensée par la vente d’actifs (des joueurs, en l’occurrence).
Plus de 10 millions d'euros envolés
Mais l’élimination de la plus prestigieuse (et de la plus lucrative) compétition une deuxième année de suite complique la donne. En effet, les revenus qu’elle procure ne sont pas négligeables : au titre de la saison 2012-2013, 904,6 millions d’euros ont été redistribués aux 32 clubs disputant la phase de groupe.
Une simple participation rapportait ainsi 8,6 millions d’euros, avec un bonus de 1 million par victoire, et de 500.000 euros par match nul. L’OL, sans avoir de prétentions sportives excessives, pouvait donc miser sur une manne de plus de 10 millions d’euros garantie. Sans compter les droits TV.
A titre de comparaison, le PSG, qui a atteint les quarts de finale l’an dernier, a obtenu près de 45 millions d’euros.
Chute de l'action OL Groupe?
Reste à savoir comment le club va gérer cette situation. L’émission obligataire, lancée au début du mois afin de boucler le financement du grand stade, n’a que moyennement fonctionné, puisque les deux actionnaires principaux, ICMI et Pathé, ont dû remettre au pot.
D’autant que le remboursement des obligations (en actions) à l’horizon 2023 se basera sur le cours de bourse à la date d’émission, soit 2,10 euros. La non-qualification en Ligue des champions devrait faire un peu plus chuter ce dernier, et l’opération ne s’avèrerait pas rentable si la tendance durait.
Pour rappel, le titre OL Groupe avait été introduit en Bourse à 24 euros, en 2007.
Au sein de l'Olympique lyonnais, on assure pourtant que cette élimination n'aura aucune incidence sur sa santé financière. "Lorsque les budgets ont été faits, on n'avait pas forcément pris en compte une qualification en Ligue des champions", confie un membre de la direction. "La politique est toujours la même, c'est à dire diminuer la masse salariale. Mais on ne va pas vendre trois joueurs demain parce qu'on est éliminé."
C'était fichu d'avance...
Signaler RépondreLe Stade de Décines et les Finances de l'OL
Signaler RépondreMalgré un financement public de plus en plus important (coût des infrastructures de 400 M€, prêt de la Caisse des Dépôts de 32 M, subvention de l’Etat de 20 M€, garantie du Département de 40 M€), le financement du stade de Décines n’est toujours pas encore bouclé !
• M. AULAS n’a pas apporté la preuve du financement bancaire de 136,5 M€. Même le nom des banques prêteuses n’est pas divulgué.
• L’entreprise VINCI, choisie pour la construction du stade, s’est engagée à prêter 80 M€ à la Foncière du Montout, mais exige des garanties de remboursement. Elle a déjà obtenu 40 M€ de la part du Conseil Général du Rhône, et exigerait, pour les 40M€ restant et les intérêts, des bons de souscription d’actions de la FDM ?
• Ces bons de souscription ne seront disponibles qu’après la réussite du lancement des obligations OSRANE en cours actuellement. Vu le peu d’enthousiasme qu’elles suscitent, elles seront souscrites principalement par les 2 principaux actionnaires d’OL Groupe, ICMI et PATHE, qui détiennent respectivement 34,17 et 29,87% des actions. Ces derniers se sont engagés à souscrire, outre leur part actuelle de droits préférentiels, à toutes les obligations non souscrites à l’échéance.
• Au final, la part d’ICMI dans cette souscription sera donc comprise entre 280 000 et 350 000 obligations, soit entre 28 et 35 M€. Or le capital de cette société, compte tenu de la valeur actuelle de son portefeuille composé essentiellement d’actions CEGID et OL Groupe est d’environ 25 M€… et lui permet difficilement d’envisager la souscription d’emprunts complémentaires !
2. Un plan de financement est caduc s’il n’est pas accompagné d’un plan de remboursement des crédits : Or, on ne voit pas très bien comment l’O.L., à moins de gagner la Champions League chaque année, aurait la capacité de rembourser ses dettes :
• il a perdu 91 M€ sur les 3 derniers exercices ;
• il va encore perdre plus de 10 M€ cette année, malgré les ventes de plusieurs joueurs de valeur ;
• 248,5 M€ empruntés à un taux de 7,2% et remboursables in fine représentent un montant de 125 M€ d’intérêts qu’il faut rajouter au remboursement du capital emprunté ;
• rien n’est dit sur le plan opérationnel qui permettrait de faire face à ces engagements ;
• la concurrence en ligue 1 en France devient de plus en plus sévère pour les premières places, l’OL ne dispose plus des joueurs capables de faire la différence, donc la participation à la Champions League est de plus en plus hypothétique
3. Il n’est fait nullement état des risques issus des actions en justice aujourd’hui non réglées :
- sur les aides d’Etat au sens du droit européen
- sur les délibérations concernant les ventes de terrains (32 hectares par le Grand Lyon, 6 hectares par la commune de Décines)
- sur les projets du Sytral concernant les accès au stade par T2 et T3
- sur les accès routiers au stade par le Nord et par le Sud
- sur la construction du parking des Panettes
- sur la construction de l’échangeur 7 sur la Rocade Est
- sur la révision du PLU et sur le permis de construire
- sur la déclaration d’intérêt général prononcée par la Ministre des Sports
- sur la garantie de 40 millions apportée par le Conseil Général du Rhône, votée le 30 novembre 2012, annulée le 31 mai 2013, et votée à nouveau le 19 juillet 2013
4. Pourtant l’actualisation du document de référence 2011/2012? et le rapport de M. AULAS sur les comptes préliminaires de l’exercice clos le 30 juin 2013 par OL GROUPE n’ont pas caché les risques suivants (indiqués aux pages 14, 91 et 98) :
- Risques juridiques (purge des recours) susceptibles de générer des retards entraînant de facto un « décalage dans les perspectives de revenus » du stade et des coûts supplémentaires dans la construction.
- Risques techniques liés à la complexité du projet (on a pu le constater avec le musée des Confluences, autre projet rhodanien, où le coût a été multiplié par 4 !).
- Risques quant aux perspectives de revenus et de rentabilité car très dépendants d’aléas sportifs ! (la victoire laborieuse sur le Grasshoppers Zurich n’augure pas de futures victoires sur les équipes de niveau européen)
- Risques liés à l’éventualité de la mise en place de la taxe à 75% sur les revenus des joueurs.
Conclusion de CANOL :
L’O.L. Groupe, tenu par les délais de participation à l’Euro 2016, tente une fois de plus de faire illusion et essaie de passer en force en claironnant un plan de financement annoncé depuis des mois et des années, mais toujours pas vraiment bouclé ! L’ennuyeux est que nos élus Rhodaniens, parfaitement au courant de ces difficultés, soutiennent cette comédie et jouent consciemment avec l’argent des contribuables sans n’en prendre aucune responsabilité personnelle !
source: www.canol.fr
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/le-stade-de-decines-et-les-finances-de-l-ol/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+ObservatoireDesSubventions+(Observatoire+des+subventions)
C'est clair, quand on voit dans l'article la photo de la manif qu'il y a eu contre ce projet ça prête à sourire. Franchement si c'est ça les fameuses troupe d'Etienne Tête!
Signaler RépondreJe veux pas m'immiscer dans vos discussions, mais si vous n'êtes que 10 à voter, ça ne va pas peser lourd (inutile de me répondre en m'appelant Jean Claude ou Jean Glaude comme vous le faite pour tous ceux qui ne pensent pas comme vous, je ne fais que passer)
Signaler Répondreoui JEAN GLAUDE, tu as bougrement raison,
Signaler RépondreLES CITOYENS NE SONT PAS DUPES
et ils vont le prouver dès qu'ils en auront la possibilité (en dehors des référendums citoyens puisque cette démarche démocratique a été refusée par les Elus qui se disent Socialistes
Bien dit! Les arguments de la dizaine anti-stade sont completement bidons: ce des riverains du futur stade qui ne veulent pas de stade à côté de chez eux (ce qui peut se comprendre), l'argument des contribuables, des accès, des financements et j'en passe c'est juste pour noyer le poisson, pour ne pas avouer au grand public la vraie raison pour laquelle ils sont opposés à ce stade, mais les citoyens ne sont pas dupes.
Signaler RépondreVous citez l'exemple de ce qui va se passer à Décines mais il se passait exactement la même chose à Gerland, donc vous n'êtes abolument pas crédible quand vous parlez d'éclairage ou des heurs sup des tcl. Car sur ces points rien ne changera en fait.
Signaler RépondreAprès vous parlez de l'augmentation de l'âge de départ à la retraite, cela vous embète et c'était une mesure de Sarkozy donc vous avez certainement voté Hollande et il fait exactement la même proposition que Sarkozy.
Donc le problème vient-il des 80M financés par le public pour les accès au stade (accès qui serviront également quand il n'y aura pas de match, à moins de fermé les sorties sur la rocade par exemple) sur un projet à 405M € ou de la méprise pour notre gouvernement actuel car croyez vous que ces 80M influeront sur vos impôts, absolument pas !!! Ni même sur l'augmentation de votre facture edf. Vos propos reflète surtout l'intérêt personnel.
Si vous voulez vraiment dépenser moins, faites vous entendre sur la sécu ou sur les différences entre retraite du privée et du public !!!!
Mais pas sur des dépenses "futiles" sur le budget de l'état.
Surtout qu'un budget a été alloué pour l'organisation de l'Euro donc cela était prévu de longue date.
aimeriez vous qu'unstade pousse devant chez vous et que la valeur soit réduite à néant, ?????
Signaler RépondreC'est facile quand on habite loin.C'est vous qui ne pensez pas aux autres.Le foot c'est pas comme une autoroute, c'est pas l'intérêt général
Ah bon vous vivez dans le monde des bisounours, allons donc demander au 27% de chômeurs grecs ce qu'ils en pensent.
Signaler RépondreEt là vous redescendrez peut être sur terre
Payez vous directement l'éclairage dans votre rue? Les rues et accès sur le domaine public sont à la charge de la collectivité, l'éclairage sur les propriétés privées payées par le privé. Je vous invite à lire mon post ci-dessous quant au rôle des financements publics dans les projets privés. Par ailleurs, les agents TCL font des heures sup à Gerland comme à Décines, comme pour les soirs de concerts ou tout autres évènements d'initiative publique ou privée dès lors qu'il atteint un certain niveau de fréquentation. Idem pour la sécurité (ex le Tour de France).
Signaler RépondreQuant au partage des recettes, le stade (et non les accès) est entièrement financé par le privé, il semble normal que les recettes soient privées. Cependant, il y a tout de même des retombées évidentes pour le secteur public (TVA sur la billetterie, diverses taxes locales dont la CET, tourisme pour le Grand Lyon, création d'emplois).
Après je conçois comme vous qu'un nouveau stade et assurer la desserte de Décines n'était pas nécessairement la priorité de l'agglo en ces temps de vache maigre.
L'intéret générale sera toujours au dessus de l'intérêt privé.
Signaler RépondreMaintenant vous qui vénérez l'entreprise sachez qu'aucune entreprise n'existe sans les hommes.... en revanche l'homme existe avant tout pour lui même et n'a pas besoin d'entreprise pour perdurer.
Je ne suis pas d'accord avec vous. Moi aussi je suis une anti-stade, et pourtant je ne vis pas à Décines, ni suis propriétaire à Décines.
Signaler RépondreMais je suis une contribuable qui n'a pas envie de payer pendant de longues années des dépenses faites par nos élus pour des projets PRIVES.
Qui va payer l'électricité autour du stade lors de matchs, qui va payer toute la sécurité autour du stade lors des matchs, qui va payer les heures supplémentaires des agents de TCL ou autres les soirs de matchs,
etc ...
Et bien se sont VOS IMPÔTS
Qui va encaisser toutes les recettes et bien c'est le PROJET PRIVE (soit Monsieur AULAS)...
En plus l'organisation de l'EURO 2016 en France va couter aux contribuables une monstruosité d'impôts supplémentaires, sans qu'aucun de nos élus ou autres ne puissent nous certifier que les retombées seront supérieures aux dépenses.
Comment peut on jouer avec l'argent des contribuables, surtout en ces années difficiles.
On se doit d'être rigoureux, et surtout on se doit de faire des économies.
Ou va notre argent ?
On ne nous parle que d'augmentation : impôts, edf...
On nous parle d'augmenter l'âge de départ à la retraite ?
Et à côté on dépense sans compter ...
Ah en voilà un qui parle des entreprises plutôt que de l'intérêt de quelques personnes, je ne peux qu'être d'accord avec vous.
Signaler RépondreEt c'est bien à cause de ces quelques rétrogrades qui retardent tous les dossiers que la France n'avance plus
Voilà pourquoi Monsieur AULAS et Monsieur COLLOMB sont préssés de construire le stade pour l'Euro 2016.
Signaler RépondreIl faut quand même savoir que l'organisation de l'EURO quelque soit l'année est une monstruosité de dépenses PUBLIQUES.
Combien ça coûte ? 08/08/2013 à 10h00
JO, Coupe du monde, Euro : un gouffre financier, forcément ?
Un phénomène classique : les coûts prévus initialement sont souvent dépassés. Quand une ville se porte candidate, elle doit proposer une étude estimant les coûts et les retombées de l’événement.
Des budgets systématiquement dépassés : la faute aux prévisions;
Qui paye quoi ?
les coûts d’organisation sont pris en charge par le CIO, qui abonde le comité d’organisation des Jeux avec les droits de retransmission, les revenus apportés par les sponsors, etc.
le coût des équipements sportifs : le CIO y participe, mais les collectivités locales règlent une bonne partie de la facture ;
les coûts des infrastructures non-sportives : aéroports, RER, autoroutes, etc. Entièrement pris en charge par les collectivités, ce sont principalement eux qui provoquent les dépassements de budgets.
Souvent, les recettes directes – billetterie, droits télé, sponsors – ne parviennent pas à couvrir les coûts d’organisation, sans même parler des dépenses d’infrastructure.
Et quand le comité d’organisation est déficitaire, c’est la municipalité qui doit rembourser. Le record en la matière est détenu par les JO de Montréal, en 1976. Les contribuables québécois ont fini de les payer trente ans plus tard.
A défaut d’études systématiques et objectives sur la rentabilité à long terme de ces évènements sportifs, le débat sur leur pertinence pour l’économie d’un pays ne sera jamais tranché. On peut donc déjà anticiper les polémiques sur l’organisation de l’Euro 2016 en France.
Les ardoises aux contribuables, les bénéfices pour les organisateurs
Le coût de rénovation ou de construction des stades est déjà estimé à 1,7 milliard, dont plus d’un milliard pour les collectivités malgré des financements par partenariats public-privé. Parmi les causes de surcoût, les normes drastiques imposées par l’UEFA. C’est justement ce qui pose problème selon l’économiste Jean-Pascal Gayant :
« Il y a une réelle anomalie de constater que ces projets laissent de lourdes ardoises aux contribuables tandis qu’elles permettent à l’UEFA et à la Fifa de dégager de confortables bénéfices. »
Pour l’heure, cette question de la « rentabilité » de l’Euro 2016 ne fait pas la une de l’actualité. Ce n’est qu’une question de temps,
"Une dizaine d’opposants anti-stade"... tous ces recourts, ces heures perdues par les tribunaux, ces mois de retard pour les entreprises, tout ça à cause d'une dizaine de personne qui ne regardent que leur intérêt personnel, quelle tristesse
Signaler RépondreC'est pour ça qu'elle brouille les pistes avec ses multiples pseudos tellement elle à honte
Signaler RépondreAhah bien vu!
Signaler Répondreppauvre JEANGLAUDE
Signaler Répondreégal à lui même
comment va t il s'occuper quand les pompes qu'il cire n'auront plus besoin de lui parce que plus de cirage ? parce que dépôt de bilan ?
ça arrive à grands pas
comment avec une équipe de branquignolos l'OL pourra améliorer ses recettes de 50millions pour pouvoir prétendre rembourser les dettes qu'il s'est mis sur le dos ???? le jeanglaude est manipulé ou bien il est malade, et comme tous les malades du ballon, il n'en est même pas conscient
Ah mais voilà l'explication!! Les papys anti-stade parlent toujours de 3000 places de plus qu'à Gerland, mais en fait, ils confondent avec les 3000 euros d'amende d'Etienne Tête! C'est ça qui les a induits en erreur! Les pauvres, ils mélangent tout!!
Signaler Répondrevous dites n'importe à défaut d'avoir des arguments :
Signaler Répondrele LOU ? il est desservi par le métro et par le tram
et d'ailleurs, à ce que je sache, compte tenu de ce fait, aucune objection ni contestation ne s'est fait jour quant aux enquêtes publiques qui ont précédé la construction du stade du LOU
c'est bien la preuve que l'implantation était acceptable et acceptée des riverains compte tenu entre autres des accès aisés
Après, si vous vous privez de prendre les transports en commun lourds (en sous sol, ne perturbant pas la circulation de surface) et que vous préférez vous hasarder à poser votre voiture n'importe où, c'est votre affaire qui dénote un certain mépris de vos concitoyens, mais doit on s'en étonner ??
Mais les accès ne desservent ils pas toujours ou presque des intérêts privés: centres commerciaux, zones d'activités, logements...?? Je regrette le choix de Décines pour l'implantation de ce stade, mais il faut arrêter avec cet argument ridicule. Eurodisney par exemple avait exigé pour s'implanter à Marne la Vallée que le RER A soit prolongé. Un coût énorme alors pour un projet privé, mais autour de cet équipement structurant se sont développés d'autres activités.
Signaler RépondreJe m'amuse aussi des riverains opposants au titre de l'urbanisation des terres agricoles. Sur quoi ont été construites vos maisons? La plupart des agriculteurs espèrent/espéraient un changement de zonage au PLU (pour du logement) de leurs champs pour toucher le jackpot, ce qui ne fut pas le cas avec le stade.
En revanche, je reste convaincu que le meilleur emplacement, si un nouveau stade était vraiment utile, c'était le carré de soie. Une desserte en TC et en voiture exceptionnelle, un tissu environnant essentiellement économique et des terres en déprise. Les réserves foncières et terrains mutables étaient suffisants pour un stade, un peu moins pour OL Land. Surtout que Aulas ne voulaient pas partager le centre commercial avec d'autres partenaires économiques. C'est là où Collomb aurait du taper du poing sur la table...
Faut pas raconter d'histoire.Les gens ne prennent pas les transports en commun.Ils vont en voiture.Au nouveau stade du lou, il y a des voitures stationnées partout le long du périph, illégalement et même dangereusement.Moi, j'ai pris un bus , on était 5 dedans.
Signaler RépondreLes gens sont accros à leur bagnoles.Ils viendront à ce stade en bagnole.Désolé pour Madame de Décines, mais c'est ainsi
bien sportivement
exactement ! c'est 3000 places de plus et pas d'avantage
Signaler Répondrerenseignez vous par vous même
Ce mensonge est à l'image de tous ceux qui ont été racontés par le JEANGLAUDE ici et ailleurs sous toutes sortes de pseudos divers et avariés
tout comme sa vérité quand il dit que les accès seront en transports en commun
Quelle insulte à ceux qui le lisent encore
A défaut de transports en communs lourds, comme une ou plusieurs gares (au nombre de 3 dans l'environnement de Gerland), il faut donc amener les spectacteurs avec les moyens du bord, c'est à dire l'automobile que l'on parkera en deux points bitumés à cet effet, et les 60 % de spectateurs pour le stade viendront donc en voiture personnelle, puis seront acheminés du point de stockage (en deux parkings à 4 et 7 k m) jusqu'au stade dans les bus de réforme (qui à cet effet n'ont pas été envoyés au mali comme prévu) diesel qui fait la fumée noire, presque des wagons plombés en quelque sorte !
et on ose dire que ce projet respecte l'environnement ...
bon courage à ceux qui vont attendre de rentrer sur les parkings et qui auront fait la queue sur la rocade en avant et en aval ....
Pas sur que les 3000 places supplémentaires se justifient un jour dans de telles conditions
Et oui Madame, même leur avocat a été condamné par la justice pour calomnie envers l'OL:
Signaler Répondrehttp://www.lyonmag.com/forum/topic/37676/etienne-tete-condamne-pour-avoir-calomnie-l-ol
Je reviens sur ces deux messages et je suis en binôme avec Tinide 69.
Signaler RépondreIl faut savoir aussi que lorsque les travaux de gros oeuvre et autres lots, le MO (VINCI ou autre) sous traitera une grande partie des travaux à des sous traitants, qui viendront avec leur personnel.
Je ne pense pas que ce stade soit porteur d'EMPLOI.
Mais laissons aux footeux leurs illusions.
Quelle ouverture d'esprit... on se tait ??? dans un forum il me semble que le but est d'échanger soyez un peu plus tolérant et poli SVP. Pour votre gouverne je travaille dans le domaine du recrutement et pour le moment nous n'avons rien de concret en termes d'offres d'emploi alors que depuis des mois on nous demande de nous préparer à trouver de la main d’œuvre, interrogez-vous sur la provenance du personnel qui a réalisé les premiers travaux de gros œuvre vous seriez étonné de constater qu'il y a peu de Rhônalpins. Je peux comprendre que l'on ait à cœur de voir réussir ce projet quand on est chef d'entreprise mais on peut également concevoir que ce projet ne soit pas aussi idéaliste qu'annoncé et qu'il puisse à terme coûter cher à la collectivité, sans compter les désagréments occasionnés aux riverains (pas très grave puisqu'il s'agit de sport priorité nationale on le sait dans cette période de crise). J'ai souvent l'occasion de participer aux conseils municipaux de la ville de Lyon, et je peux vous assurer que Monsieur COLLOMB est essentiellement intéressé par sa réélection, ce projet est pour lui un faire-valoir rien d'autre
Signaler Répondrejustement on a pas à financer les accès à un projet privé !!!!!!
Signaler Répondre"3000 places de plus qu'à Gerland"! Et voilà! Les méthodes des anti-stade résumées! Mensonges, calomnies! C'est bien fait pour vous que ce stade se fasse! Vous l'avez bien mérité! Et je précise pour vous évitez toute paranoia (bonjour les psy) que je ne m'appelle pas Jean claude (puisque tout vos opposants s'appellent Jean Claude apparemment) et que je m'en tape royalement du foot!
Signaler RépondreAhh! Luciole et la grammaire, ça fait deux!
Signaler RépondreLes dispendieux du stade
Signaler RépondreArnaud Aubry
Créé le 01/08/2013
Du Mans à Lyon ou Lille, les grandes arènes sportives se multiplient. Au risque de grever les finances des collectivités.
En cette chaude journée de juillet, Le Mans est une ville calme. Assoupie presque. La nouvelle de la relégation de l’équipe locale, Le Mans FC, en division d’honneur – c’est-à-dire au statut d’amateur – deux jours plus tôt ne semble pas avoir créé d’émoi particulier. Ni banderoles, ni manifestations ne viennent trahir la tranquillité de la ville, ses 143?000 habitants et son stade flambant neuf pouvant accueillir 25?000 spectateurs. Mais il en faut peu pour que les langues des Manceaux se délient, et il suffit de prononcer le mot « stade » pour entendre les commerçants et leurs clients se demander « où est passé l’argent ? ». L’argent en question, ce sont les 104 millions d’euros investis dans la construction du MMArena, le grand stade du Mans.
Un projet mal évalué
Un retour en arrière s’impose. En 2005, l’équipe du Mans accède à l’élite, la ligue 1 (L1) et ses 18 millions d’euros de revenus de retransmission télévisuelle par an. L’équipe, appuyée sur une bonne structure et sur un centre de formation ayant fait émerger des joueurs comme l’international ivoirien Didier Drogba, se sent à l’étroit dans son stade historique du centre-ville, le stade Léon-Bollée, « l’un des plus vétustes de France », selon Antoine Marsac, maître de conférences spécialisé en sociologie du sport à l’université de Bourgogne (et ancien joueur du club). La construction d’un grand stade est donc décidée, mais, au moment où celui-ci est inauguré, le 28 janvier 2011, l’équipe locale est déjà redescendue en L2. Et les problèmes ne font que commencer. Le stade, si important, si vital pour le club, devient presque encombrant. Parce qu’avec l’arrivée en L2, ce ne sont pas seulement les revenus télévisuels qui baissent (de 18 à 4 millions d’euros) mais également la fréquentation du stade. Selon Antoine Marsac, le projet « a été voté avec un taux de remplissage élevé, alors qu’il n’était que de 26 % ». Chaque match coûte entre 80?000 et 100?000 € à l’équipe, qui ne peut assumer les coûts. C’est le début de la « décadence d’un projet mal évalué », assène Antoine Marsac.
En juillet 2012, Le Mans FC est rétrogradé en National par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). En cause, les très graves problèmes financiers du club, conséquences directes des coûts du stade que l’équipe ne peut plus assumer. Si le président Legarda réussit finalement à sauver son club de la rétrogradation grâce aux efforts financiers consentis par la municipalité et le club, dès la saison 2012-2013, il apparaît clairement que ces efforts ne seront pas suffisants.
Les dérives du milieu footballistique
Au terme de la saison, la DNCG décide de rétrograder le club en CFA (4e division) avant finalement de le rétrograder en division d’honneur (6e division). Pour le club et ses joueurs, c’est le coup de massue. Le club a fait appel de cette décision, mais les chances de nouvelle clémence sont minces : « Si les moyens financiers ne sont pas trouvés urgemment, c’est-à-dire dans les 15 jours, il n’y aura plus de club pro au Mans », nous confie Franco Torchia, conseiller sportif du président du club, dans son bureau situé à la Pincenardière, le siège du Mans FC. L’équipe a besoin de 4 millions d’euros pour espérer que la DNCG revoie son jugement.
Si le club descend, « c’est la catastrophe », confie encore Franco Torchia, qui pense au centre de formation, aux nombreux salariés. C’est également une catastrophe pour la municipalité, puisque, équipe ou pas, le stade devra être payé ! Selon les sources, le MMArena pourrait tout simplement coûter entre 500 et 1?700 € par an et par foyer fiscal. Pour un stade vide.
Le pire dans cette histoire ? « Le Mans ne sera pas un cas isolé », explique Antoine Marsac. Selon le sociologue, d’autres villes pourraient également être touchées : Valenciennes, Calais et son stade du Souvenir, Lens et son stade de 41?000 places, dans une ville qui compte 36?000 habitants… Sans parler de Grenoble, dont le stade des Alpes, livré avec quatre ans de retard, a suscité plus d’une polémique. En fait, un seul club est propriétaire de son stade en France : l’AJ Auxerre. Hormis le club bourguignon, Le Mans et son stade sont donc emblématiques de certaines dérives du milieu footballistique en France.
Des partenariats public-privé douteux
Au Mans comme dans les autres villes en proie aux mêmes problèmes, les observateurs pointent du doigt les fameux « partenariats public-privé ». Ce mode de financement permet à une autorité publique de faire appel à des prestataires privés – en l’occurrence, souvent des géants du BTP – pour participer au financement d’un bien de service public, qu’il s’agisse d’une portion d’autoroute, d’un collège ou d’un stade. En échange, le partenaire privé reçoit le droit de gérer la concession pendant une certaine durée de temps. « C’est un partenariat public-perdant », ironise Éric Darques, cofondateur d’Anticor, une association qui lutte contre la corruption.
Ce Lillois s’est fait une spécialité d’éplucher les dossiers en rapport aux dépenses de la ville, afin de traquer les irrégularités. Sa dernière cible : le grand stade lillois, à l’encontre duquel il a même entamé une procédure judiciaire. Il suspecte « un contexte corruptif éventuel ». En particulier du fait de l’attribution du chantier à Eiffage, alors que le projet concurrent de Norpac-Bouygues était 108 millions moins cher (332 millions d’euros pour Bouygues et 440 millions pour Eiffage).
Le partenariat public-privé n’est évidemment pas toujours synonyme de fraude. Mais on est frappé par la naïveté de certains élus au moment de signer le contrat. Ainsi, l’exemple du Stade de France : l’État s’est engagé au
Lol apprend à compter et puis on se reparle. 3000 places de plus !!!!
Signaler RépondreRegarde déjà la capacité de Gerland et après retourne en CP pour faire une soustraction ou une addition