Ils ont écrit au président de la République au sujet du manque
d'informations sur les discussions en cours avec de repreneurs
potentiels pour les activités photovoltaïques.
Le groupe allemand avait
décidé de les abandonner à la fin de l'année. 3000 personnes sont
concernées en Europe, dont 240 sur le site de Vénissieux.
"Nous approchons inéluctablement de l'échéance. Il ne reste plus que
quelques petites semaines pour trouver un repreneur fiable et crédible
pour ce qui est la plus moderne et plus performante usine de production
de panneaux photovoltaïques de France (et sans doute d'Europe)", écrit
la CFDT dans cette lettre ouverte.
Elle déplore que "à ce jour, les discussions semblent se poursuivre avec
deux acteurs dont les salariés et leurs représentants ne savent rien ou
presque".
La direction de l'usine Bosch avait "clairement indiqué" qu'elle
procéderait à un plan social, si "une reprise n'était pas clairement
identifiée" fin septembre.
"Si votre volonté et celle du gouvernement est vraiment d'engager notre
pays dans une transition énergétique indispensable pour les générations
futures, vous ne pouvez pas laisser s'opérer un tel désastre social et
industriel", continue la CFDT.
Le syndicat demande aussi à François Hollande de se rendre sur place, à
Vénissieux, comme Angela Merkel l'a fait sur le site d'Arnstadt,
concerné lui aussi par l'arrêt des activités photovoltaïques.
Le syndicat CFDT de Bosch Vénissieux ne comprend toujours pas qu'il ne faut pas faire confiance aux patrons. La CFDT avait accepté de passer à 36h/semaine soit 45h de travail gratuit par an imposées aux salariés pour sauver la production de rampes diesel.Ils ont accepté de travailler 24h/24 en 3-8 en roulement avec le week end pour maximiser la rentabilité du site. Resultat la Direction après avoir fait des économies a délocalisé la production. La CFDT a négocié cet arret en échange d'une production de panneau photovoltaïque alors que Bosch a les moyens de maintenir une production dans cette usine de Vénissieux. Mais ils préfèrent créer de l'emploi dans les pays de l'est avec des salaires à 250€ par mois.
Signaler RépondreLes syndicats ont un trésor de guerre de plusieurs centaines de millions d'euros, j'attendais qu'ils l'utilisent pour sauver les Seafrance, ils ne l'ont pas fait alors qu'ils avaient 1000 fois les moyens financiers de le faire ! bravo à eux de ne pas aider les camarades en détresse. Cet argent il sert à quoi à part payer des voyages ou des cadeaux aux cadres dirigeants?
Signaler RépondreLes femmes, les homos, les salariés, les roms, les handicapés...voireuil que tu es fort (enfin derrière un écran) avec les faibles et faible avec les forts...
Signaler RépondreHey, La CFDT! Qui sait qui gère les caisses sociales... qui se bat pour des augmentations de charges, qui laisse l'Etat ne pas payer ses charges, qui refuse les règles européennes, qui envoi systématiquement les gens à la grève...?
Signaler RépondreCe ne serait pas les syndicats français.... alors chut!
Et commencez à replacer vos ouailles plutôt que de pleurer, vous perdez du temps et vous mettez leur avenir en péril!