Très attaché au dossier, Jean-François Carenco a multiplié les déplacements et les réunions cette semaine pour trouver une solution et débloquer la situation. Il a notamment rencontré l'administrateur judiciaire du dossier, s’est rendu au ministère du Redressement Productif. Ce jeudi, il avait une réunion avec le procureur de la République, Alain Cimamonti, le secrétaire général pour les affaires régionales adjoint Denis Gaudin et le commissaire au redressement productif Alexandre Moulin. Le préfet n’a pas hésité à menacer de poursuivre le propriétaire de Kem One, Gary Klesch, en cas d'échec du sauvetage de l'ex-pôle vinylique d'Arkema. Ce dernier s’était engagé à céder ses activités aval (fabrication de profilés, notamment de fenêtres), les plus rentables, pour un euro symbolique en cas d'offre de reprise globale du groupe, alors que seul les activités amont (production de PVC) sont en redressement judiciaire depuis mars. La date limite pour déposer les offres de reprise a été fixée au 9 septembre. Une audience aura ensuite le 26 septembre devant le tribunal de commerce de Lyon. Le groupe chimique Kem One emploie 1300 emplois à Lyon, mais aussi à St Fons et à Balan dans l’Ain.
Personne ne semble s'apercevoir qu'en confiant le sort d'une entreprise à un préfet et des syndicats, on est juste à coté de la plaque... C'est comme si on confiait Pôle Emploi au secteur public :-)
Signaler Répondre