L’émission se déroulait à la Sucrière de Lyon, à la veille de la 12e
Biennale d’Art Contemporain. Gérard Collomb a été interrogé sur le
classement dévoilé mardi par l’Express (où il était classé sixième
cumulard de France) : "J’assume car on est dans une république en
France qui est extrêmement centralisée, où le poids des élus locaux est
extrêmement faible. Si vous n’avez pas la capacité de défendre des idées
politiques au niveau national, vous n’existez pas. On est en train de
passer la loi sur la décentralisation, si je n’avais pas été sénateur,
elle n’aurait pas vu le jour, tout comme la métropole lyonnaise ou le
Grand Paris".
A la question, s’il devait choisir entre ses mandats
locaux et son mandat national, Gérard Collomb le répète: "je choisirai
Lyon, la mairie, la présidence de la future métropole pour moi c’est
primordial".
Concernant les municipales, le sénateur-maire de Lyon
met en avant sa différence avec le Parti Socialiste : "j’essaye d’avoir
un pensée originale. J’ai adhéré au PS en 1969, le Parti socialiste,
c’est mes valeurs mais j’essaye de repenser un PS contemporain, je ne
veux pas m’enfermer dans des pensées qui peuvent me sembler datées".
Interrogé
sur la dissidence des Verts qui ont créé leur propre liste, Gérard
Collomb répond : "les écologistes ont décidé d’être sur une ligne
purement contestatrice, ils ont choisi pour les représenter quelqu’un
qui est toujours dans la critique, la procédure, le procès. Et donc si
je suivais cette ligne, tout ce qu’on fait dans l’agglomération se
détruirait. Une partie des écologistes a lancé un appel pour qu’ils
rejoignent le rassemblement que nous voulons lancer pour les
municipales. Une partie nous a rejoint, j’espère que l’autre partie nous
rejoindra avant le premier tour".
Enfin, le journaliste
l’interpelle sur le fait que "Lyon est une ville de droite qui réélit
un maire de gauche". Réponse du maire : "les gens adhérent, pour ceux
qui se disent à gauche, le taux de satisfaction doit être de 95% et ceux
qui se disent à droite, à 75%. Ça montre que les gens adhérent à ce
qu’il se passe dans cette ville".
De la hauteur de vue, de belles ambitions pour sa ville
Signaler RépondrePendant ce temps Havard fait le pitre à Orléans.
Pauvre Lou Ravi
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