Jean-Paul Bret avait en effet déjà fait état de sa volonté de se représenter en mars prochain. Le suspense n’était donc pas à son comble ce mardi matin pour sa conférence de rentrée, malicieusement transformée en discussions avec les journalistes par l'élu socialiste. Une manière d'éviter qu'on lui reproche de faire la promotion de son bilan et de sa candidature avec l'aide de l'équipe de communication de la Ville qui avait mis en place la conférence de presse.
"Je suis candidat à la candidature dans un premier temps", précise-t-il. Soucieux de se soumettre aux règles du PS, le maire de Villeurbanne doit encore passer par l’étape de l’investiture. Une formalité. Ce n’est qu’après le 10 octobre qu’il sera véritablement candidat à sa propre succession.
Les "anti Bret" et le "Bébé Cadum"
Pour prétendre à un septième mandat comme élu de Villeurbanne, le troisième en tant que maire, il espère forcément être à la tête d’une liste avec "le plus large rassemblement politique à gauche" possible. Il compte notamment sur les communistes, qu’il aurait déjà rencontré à plusieurs reprises pour discuter. Tout comme les radicaux de gauche.
La question se corse avec les écologistes. "Il y aura des écologistes, mais pas forcément estampillés Europe-Ecologie-Les-Verts". Et pour cause, Béatrice Vessiller, une de ses anciennes adjointes, a décidé de faire cavalier seul. Dans cette course aux municipales elle sera accompagnée de Lilian Zanchi, ancien militant PS et ancien député du Rhône qui s’était présenté face à la socialiste Pascale Crozon aux législatives de 2007. "Ça témoigne plus de la rancune que de l’ouverture, analyse Jean-Paul Bret. C’est simplement de l’anti-Bret". Du coup, même l’accord entre les deux tours est incertain. "Ça dépendra des résultats du premier tour", explique-t-il.
Sur son opposant de droite, qui bénéficiera de l'alliance entre l'UMP et l'UDI, Jean-Paul Bret s'est montré plus évasif. Il a cependant reconnu qu'il faisait plus figure de "vieux de la vieille" tandis que Jean-Wilfried Martin prenait le rôle du "Bébé Cadum". Une comparaison sans méchanceté se défend immédiatement le premier magistrat villeurbannais.
Et la campagne dans tout ça ? "Il faut rester maire le plus longtemps possible, les listes seront déterminées fin décembre et votées mi-janvier". Pour autant, peu de chance qu’il attende jusque là pour poser ses premières cartes. "Je suis en campagne depuis que je suis élu en 2008, affirme le maire de Villeurbanne. Nous sommes en permanence dans l’action municipale. Le bilan compte. Ce que vous êtes, ce que vous avez été, dit ce que vous serez".
Fier de son action après douze ans à la tête de la commune, il commencera par présenter son bilan lors de différentes réunions publiques durant le mois de novembre.
Grand favori de ces élections municipales Jean-Paul Bret ne fanfaronne pas pour autant. "Les situations ne sont jamais acquises. Certains me donnent déjà gagnant mais les gens voudront peut-être sanctionner le gouvernement", précise-t-il. Villeurbanne étant une ville traditionnellement à gauche, il s’élance "serein mais combatif et déterminé". D’autant qu’il pourrait s’agir de sa dernière campagne municipale. "On peut raisonnablement le penser", sourit-il. Quant à savoir s’il briguera ensuite le poste de président de la future métropole lyonnaise, "ce n’est pas à l’ordre du jour", conclut Jean-Paul Bret.
Bonjour a tous Jean Paul Bret reste l'homme le plus utile auprès des villeurbannaises et villeurbannais.
Signaler RépondreBret ne connait pas le monde du travail et cela se voit. A 40 ans dans l'entreprise, on n'est plus un bébé cadum, on a fait ses preuves.
Signaler Répondre"la valeur n'attend point le nombre des années" Corneille
Signaler RépondreC'est un disciple de Collomb, pire un valet, sans imagination, virez le
Signaler RépondreSi Jean Paul braie les aneries se multiplient !
Signaler RépondreQuand l'incompétence d'un parrain étroit tient lieu de programme et d'idéologie, on est mal barré à Villeurbanne.
Signaler RépondreUn SOCIALISTE de 67 ans qui s'accroche à son poste. Un Homme qui a soutenu François Hollande, dont la personne qu'il a désignée députée vote toutes les augmentations de taxe. Un homme qui méprise les villeurbannais avec le cours Emile Zola.
Signaler RépondreUne solution, en mars 2014 je mets à la retraite cet homme élus depuis 1977 arrête enfin.
C est vrai qu il faut virer le dinosaure Bret
Signaler RépondreBret a peur de la jeunesse et préfère l'insulter....encore un qui s'accroche à son siège et qui refuse l'âge de la retraite !!!!...c'est le péril vieux pour Villeurbanne !
Signaler Répondreon ne veut plus de bret et son incompetence malheureusement l'opposition est tellement dispercée ... electeurs soyez pour une fois clairvoyant faites un autre choix que cet arrogant incompetent
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