Dans le Figaro de lundi, l'organisation policière internationale basée à
Lyon, très discrète avec les médias, explique qu’une dizaine
d’enquêteurs alimentent les notices avec des informations
confidentielles.
Interpol a par exemple, offert son aide aux autorités
kényanes après la prise d'otage meurtrière qui s'est tenue il y a
quelques jours dans un centre commercial de Nairobi au Kenya. Interpol a
donc émis une notice rouge à l'encontre de Samantha Lewthwaite
surnommée la "Veuve Blanche". Cette dernière, dont le mari était l'un
des kamikazes des attentats de Londres en 2005, est recherchée par le
Kenya pour détention d'explosifs et complot en vue de commettre un crime
; des faits qui remontraient à 2011. Également connue sous le nom de
Natalie Webb, la jeune femme de 29 ans avait notamment été citée après
l'attaque du centre commercial de Westgate à Nairobi.
Il y a quelques
semaines Interpol avait émis une "notice rouge" demandant l'arrestation
de Fabrice Anthamatten, un homme de 39 ans condamné pour viol en France
et en Suisse. Il avait été interpellé en Pologne, à proximité de la
frontière allemande, après une traque de quatre jours dans plusieurs
pays.
Le quotidien a également interrogé Mireille Ballestrazzi, la
présidente d'Interpol. Cette dernière déclare que l'organisation
policière internationale basée à Lyon travaille "sur 14 bases de données
portant sur les empreintes digitales, les véhicules volés ou les armes.
Interpole dispose de 45 millions de renseignements consultables." Grace à
ces informations, 9000 personnes ont été arrêtées en 2012. Pour
améliorer encore son action, Interpol doit renforcer la valeur juridique
des notices rouges, le réseau permet 2,8 millions de recherches qui
débouchent sur 27 interpellations par jour. Mireille Ballestrazzi fait
également de sa priorité, la violence faite aux femmes et aux enfants et
elle reste aussi très attentive à la cybercriminalité et notamment aux
paris illicites sur internet.
Lundi 30 Septembre 2013 à 11h46
77 000 criminels sont actuellement recherchés par Interpol
Le siège d'Interpol est basé à Lyon - DR
Et parmi eux, il y a 31 400 "notices rouges", c'est-à-dire des individus très dangereux.
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et de l'extrême gauche populiste.
Signaler Répondreet de l'extrême gauche populiste.
Signaler RépondreEt ces criminels, pas la peine de les rechercher, nous savons où ils sont.
Signaler RépondreA l'Elysée, à Matignon, dans les ministères, au parlement, au sénat, dans les chambres régionales, dans les conseils généraux, dans les mairies, les communautés de commune, ... !
Des individus qui spolient une collectivité de ses biens publics est un crime en puissance car ils font le lit de l'extrême droite radicale.
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