L'OL toujours à mi-temps

L'OL toujours à mi-temps
Anthony Lopes, bien impuissant jeudi soir - LyonMag

L'OL joue toujours une mi-temps sur deux et jeudi contre Guimaraes, cela a encore failli lui coûter cher.

Cela ne lui a pas rapporté autre chose qu'un match nul, nul comme la première période proposé aux 30 000 spectateurs qui se sont déplacés pour ce deuxième match d'Europa league de la saison et au cours de laquelle Samuel Umtiti s'est blessé à la cuisse gauche.
Pour l'heure, l'Olympique Lyonnais peut toujours espérer se qualifier en 16ème de finale mais c'est loin d'être fait. Le Betis et Rijeka ont fait match nul (1-1)également et Guimaraes, au bénéfice de sa victoire contre les Croates lors de la 1ère journée, reste en tête du groupe I.
En attendant, il a fallu attendre la mi-temps pour voir l'OL à un niveau acceptable mais insuffisant toutefois pour battre le modeste club portugais, 10e de son championnat et qui n'a jusqu'à présent gagné qu'un seul de ses 25 déplacements en coupe d'Europe.

L'Olympique Lyonnais reste, quant à lui, à un bilan d'un succès pour dix matches, bien loin des standards affichés par le club il y a encore quelques années.
Cet OL ne fait plus peur à personne et l'entraîneur Rémi Garde, avec un effectif décimé par les blessures et notamment dans le secteur défensif, est contraint de bricoler au niveau de sa ligne d'arrières.
Celle-ci n'est plus en rien une base pour se mettre dans le bon sens mais il est vrai aussi que l'entrejeu et la ligne d'attaque n'ont plus l'impact pour être des remparts de protection au moment de la récupération du ballon.
Lorsque celui-ci est récupéré, souvent trop bas, l'offensive est aussi trop lente à se mettre en place pour être dangereuse vis-à-vis de l'adversaire qui a tout le temps de se replacer.

Derrière, hormis Bakary Koné, aucun des trois autres joueurs ne jouaient à son poste. Ferri est un milieu ainsi que Fofana, coupable d'une erreur sur le but portugais comme il l'avait déjà été lors de la défaite à Ajaccio, alors qu'Umtiti est plutôt utilisé comme un défenseur central. Zeffane qui l'a remplacé arrière gauche est un arrière droit à qui l'on ne faisait pas confiance il y a encore dix jours en raison de son inexpérience en Ligue 1.
Ainsi, on peut comprendre le manque de confiance du onze lyonnais. A la mi-temps, Rémi Garde s'est donc bien gardé d'en rajouter.
"Non les murs n'ont pas tremblé. J'ai senti que les joueurs avaient plutôt envie d'entendre un discours de réconfort et de soutien et je leur ai demandé de se lâcher", a-t-il confié en conférence de presse.

Dimanche à Montpellier, l'OL terminera une série de sept match en 22 jours. Face à un adversaire qui marque peu mais qui fait beaucoup de matches nuls (6 sur 8, 1 victoire, 1 défaite), les Lyonnais tenteront de terminer ce bloc de rencontres de manière positive. Il faudra voir avec quels joueurs mais Garde attend plutôt que la trêve internationale soit propice aux retours et espère avoir alors un effectif un peu plus riche (en hommes) pour aborder la suite.
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7 commentaires
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gerty le 05/10/2013 à 21:55
vous avez dit "modèle lyonnais" ? a écrit le 04/10/2013 à 08h16

en arriver là !

se faire tenir tête, sur son propre terrain, par un club qui a un budget de 1/10e du sien ... et une équipe de deuxième zone (qui a échappé aux relegations l'an dernier dans ce petit pays qu'est le Portugal)

et on voudrait nous faire croire que c'est un deuxième grand stade qui conditionnerait les victoires de l'OL ....

Il est où ce fameux modèle lyonnais ?????

Le grand stade c'est terminé

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OLfan le 04/10/2013 à 13:53

Je suis inquiet, avec Garde, on a encore pas vu l'OL avec une âme.
Et ça c'est plus inquiétant que le niveau moyen des Gonalons et consorts.

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alain f le 04/10/2013 à 13:43

une super analyse

Le point a osé ! et ce n'est pas simple pour un média de se montrer réaliste dans ce domaine au risque de se voir banni du bjusiness

le capitaliste n'a vraiment pas que du bon, surtout quand il fait obstacle à la démocratie

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Une lyonnaise le 04/10/2013 à 13:17

Je viens de lire un article qui est super intéressant en ce qui concerne l'OL :

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Vitoria Guimarães, ça vous dit quelque chose ? C'est une équipe portugaise, classée 8e de son championnat, inconnue sur la scène européenne, sans passé et sans avenir, qui a mis en échec ce jeudi l'Olympique lyonnais au stade de Gerland (1-1) lors du deuxième match de Ligue Europa. Lyon accélère sa chute, n'a gagné qu'un seul match depuis le 16 août (contre Nantes 3-1), occupe la 9e place de la Ligue 1 et rend des copies indignes de son histoire.

En 2010, l'OL a disputé la demi-finale de la Ligue des champions. Trois ans plus tard, l'OL chante encore, mais comme ces vieux crooners : hier à l'Olympia, aujourd'hui au Macumba du coin, donnant des invitations gratuites pour remplir la salle. Lyon dégringole. L'équipe phare des années 2000 - sept fois championne de France entre 2002 et 2008 - n'a plus d'argent, plus de stars, plus de résultats, mais, surtout, elle n'a plus d'âme. Esprit es-tu là ?
Aulas lasse

Longtemps, Jean-Michel Aulas a incarné le succès à la lyonnaise. Il préside l'OL depuis 1987. Il est le plus grand président de l'histoire du foot français. Dite comme ça, la formule peut surprendre. Elle est vraie. Son palmarès et sa longévité n'ont pas d'équivalent. Ajoutons que Roger Rocher, Claude Bez et Bernard Tapie ont achevé leur règne à Saint-Étienne, Bordeaux et Marseille dans des conditions compliquées. Vous m'avez compris. Hélas ! Tout passe, tout lasse, même Jean-Michel Aulas.

JMA - ses initiales le désignent, privilège des grands seigneurs - n'est pas un joueur de bonneteau. C'est un joueur de rien du tout. Jean-Michel Aulas est un stratège, un entrepreneur qui pense, ce n'est pas si fréquent. Quand il ment, c'est à dessein. S'il dit la vérité, c'est qu'elle le sert. Il défend son club avec une énergie qu'il puise je ne sais où. Il pratique une langue de bois d'avant perestroïka. Il entonne "tout va très bien Madame la Marquise", même si la maison brûle. Il protège Rémi Garde, son entraineur, il calme les supporteurs, il soigne les investisseurs... mais jusqu'à quand ? Le football ne connait qu'une vérité. Aucune parole ne remplace une victoire. Donc, jusqu'à quand ? Jusqu'à quand JMA peut-il jouer les pompiers alors que rien ne va ?
Yoan Gourcuff, symbole des années sombres

Les ennuis lyonnais ont commencé avec l'arrivée de Yoan Gourcuff en 2010, acheté trop cher à Bordeaux (25 millions d'euros), payé cette saison entre 5 et 6 millions d'euros. Le plus beau gosse du championnat est le premier salarié parmi les joueurs français de la Ligue 1. Or, Gourcuff est un accident industriel. Il se blesse, il revient, il se blesse de nouveau... Gourcuff n'a pas justifié son placement, il a joué 18 matches l'an passé (et 13 en 2011/2012), il a quitté l'équipe de France. Bref, c'est un échec qui précipite l'écroulement sportif. Lyon a manqué la Ligue des champions la saison dernière pour la première fois depuis des années. Rebelote en 2013/2014. Deux exercices sans les revenus de l'UEFA. Perte sèche de 50 millions d'euros.

Le club est dans le rouge, contraint de vendre ses joueurs. Aulas fait le boulot et liquide Dejan Lovren, Michel Bastos ou Lisandro Lopez pour équilibrer les comptes. Avant eux Cris, Juninho, Karim Benzema, Mahamadou Diarra ou Michaël Essien avaient quitté Lyon pour les mêmes raisons. Aulas n'a aucune marge de manoeuvre, d'autant que pèse sur les caisses du club la construction d'un nouveau stade que l'entreprise OL finance en partie. Pas d'argent, pas d'équipe. Pas d'équipe, pas d'argent. Cercle vicieux. "Il faut faire le dos rond et attendre des jours meilleurs", a conclu Rémi Garde après la nouvelle déception contre Guimarães. C'est une philosophie. Ce n'est pas un remède.

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Lyo-niais le 04/10/2013 à 11:32

Très bon mach de Fofana !

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Vider votre porte monaie !!! le 04/10/2013 à 09:14

Si monsieur Garde veut un effectif plus riche en HOMMES, qu'il demande à son Président d'arrêter ses dépenses énormes pour "son stade" et d'acheter des joueurs à la hauteur du club.
Au vu des finances d'OL à ce jour, on ne peut pas tout avoir.
La survie du club passe d'abord par les "joueurs" et non par la grandeur ou la splendeur du stade.
En plus pas sûr que le stade soit plein, car vu le prix qu'il va couter, je pense que les abonnements et les places de matchs, seront beaucoup plus cher qu'à Gerland. Il va falloir renflouer les caisses de Monsieur Aulas.

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vous avez dit "modèle lyonnais" ? le 04/10/2013 à 08:16

en arriver là !

se faire tenir tête, sur son propre terrain, par un club qui a un budget de 1/10e du sien ... et une équipe de deuxième zone (qui a échappé aux relegations l'an dernier dans ce petit pays qu'est le Portugal)

et on voudrait nous faire croire que c'est un deuxième grand stade qui conditionnerait les victoires de l'OL ....

Il est où ce fameux modèle lyonnais ?????

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