L'OL peut-il s'en sortir sans défense ?

L'OL peut en faire encore l'expérience actuellement mais verra aujourd'hui à Montpellier (14h) s'il peut s'en sortir quand même.
La majorité des pensionnaires de l'infirmerie sont issus du secteur défensif (Dabo, Bisevac, M. Lopes, Umtiti). Bedimo a, quant à lui, été jugé apte à être dans le groupe après avoir été absent jeudi en Ligue Europa contre Guimaraes. Gourcuff est quant à lui toujours indisponible.
Rémi Garde espère profiter de la trêve internationale pour récupérer tout ou partie de ces joueurs et repartir du bon pied pour le prochain bloc de matches.

Il faut avant tout terminer celui-ci et cela ne s'annonce pas facile contre un adversaire qui gagne peu mais qui perd peu (1 défaite 1-4 contre Monaco lors de la 2e journée, 6 nuls) et invaincu depuis six matches.
Mais l'Olympique Lyonnais peut aussi se dire qu'il est la dernière équipe à avoir battu les Montpelliérains à la Mosson. C'était au printemps dernier, avec de la réussite et un but inscrit dans les derniers instants par Clément Grenier (2-1).

En attendant, si la défense reste amoindrie par les absences, le milieu est le secteur où la concurrence est la plus exacerbée et où il y a le moins de blessés. Ainsi, Garde peut avoir toutes ses cartes pour ce secteur de jeu qui doit pouvoir être plus performant à l'image de sa seconde période jeudi contre Guimaraes. Le trio Gonalons-Malbranque-Grenier reste d'un niveau très respectable en Ligue 1 à condition que chacun des trois joue en même temps sur sa véritable valeur.

Un autre trio avec Lacazette, Gomis et Briand peut aussi être envié par bon nombre d'équipes mais ses performances dépendent aussi de ce qu'il se passe derrière eux mais aussi de la confiance ou du doute qui règne derrière eux. C'est aussi l'un des enjeux de cette rencontre du jour. L'OL n'a gagné qu'un seul de ses dix derniers matches toutes compétitions confondues. Il faut enrayer cette spirale négative pour retrouver le premier tiers du classement et garder à l'horizon les places européennes sous peine de descendre dans la seconde moitié du tableau, avec Montpellier (12e) là où l'anonymat fait bien mal le samedi soir.